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N° 52 – FEVRIER 2009

lundi 9 février 2009 par On The Road Country Music

N° 52 – FEVRIER 2009 C’est le premier numéro de cette année ! Nous terminons ici nos deux articles de décembre sur le festival de bluegrass qui aura prochainement lieu en Allemagne et sur les afros- américains dans la musique country. Prochainement nous allons développer ce dernier point et continuer à vous faire découvrir la country music en dehors de l’Europe et des États-Unis. Bientôt vont commencer les festivals, si vous souhaitez parler de vos « têtes d’affiches », n’hésitez pas à nous contacter ! Bonne lecture ! Gillou Site : http://countrybulletin.free.fr/ Mail : cwb@countryenalsace.com SOMMAIRE Cd reviews : Big Rock, JB Louwagie, Pierre Lorry, Rusty Legs, par Jacques « Rockin’Boy » Dufour Le programme du Country Rendez-Vous Festival de Craponne Laurette Canyon & The Gold Diggers, par Christian Koch Le 7ème Festival International de Bluegrass (suite), par Oooviking Rencontre avec Romain Decoret, par Jacques « Rockin’Boy » Dufour Cd reviews : The Lone Rangers, par Jacques « Rockin’Boy » Dufour Les Afros-Américains et la musique country (suite), par Marie-France Simon Au micro ce soir : Dominique Lemaréchal, par Jacques « Rockin’Boy » Dufour Cd reviews : Kevin Costner, Caroline Casey, R.W. Hampton, George Jones, par Marion Lacroix Biographie : Ashton Sheperd, par Barbara Pichl Un festival pas comme les autres, par Rose Alleyson Interview de Paul Eason, par David Loison et Tracey Cd reviews : Doug Moreland, par David Loison Dans le texte, Dierk Bentley, par Mireille Lafond Les News du Saloon, par Jacques « Rockin’Boy » Dufour Trace Adkins, par Bruno Gadaut Country Music et Moto, par Marc Verdier Cd review : Brad Paisley, par Rose Alleyson Made in France, par Jacques « Rockin’Boy » Dufour L’agenda, par Jacques « Rockin’Boy » Dufour Radios Country sur le Net, par Jacques « Rockin’Boy » Dufour et Gilles Bataille 02 CD REVIEWS par Jacques « Rockin’Boy » Dufour BIG ROCK “Cowgirl crazy” Le premier album du jeune Big Rock, enregistré « live » (CWB mai 2006), était tout feu tout flamme. Débordant d’énergie et basé sur des tempos rapides il se voulait un hommage aux artistes modernes qui l’ont inspiré. Une fois les influences digérées voici un album plus affiné, mature et affirmé. Une oeuvre annonçant une personnalité intéressante qui se situe déjà parmi les stylistes de la country Française. Ceci en partie grâce à l’appui d’un méga musicien qui n’est autre que Mr Jay (Hat Trick) et à des compositions pertinentes de Marie Dazzler, Bruno Liger et Fabrice « Big Rock » Collet. Enfin grâce surtout au talent propre de ce jeune chanteur qui a su canalisé ses efforts et son ardeur. Big Rock a le mérite de sortir un album de country moderne sans le besoin de reprendre Alan Jackson, Strait ou Garth Brooks. Il franchi là un pallier qui le situe au delà du groupe voué exclusivement à la line-dance du samedi soir. L’exemple le plus frappant est peut-être cette très belle valse acoustique de 5 mn « A place in the sun » qu’il a composée avec Marie et Bruno. Là il a compris qu’il n’était pas nécessaire de forcer sa voix pour toucher les gens. Le trio a également composé « Freeland » qui est un excellent country ainsi que « I want to go to Nashville », très rapide avec guitare, pedal-steel et fiddle. Fabrice est aussi co-auteur de « Through the sky », très Fogerty, et du rock « Cowgirl crazy » avec une grosse guitare mais néanmoins la présence du fiddle de François Polansky. Les 4 reprises sont fort diverses, allant de Clint Black « Drinking song and other logic » à Dwight Yoakam avec le cool « Blame the vain ». « Hey good looking » est modernisé par une basse ronflante et un toujours excellent fiddle, un peu comme le fait Hank Williams Jr avec les chansons de son père. Et ça marche. Enfin l’emprunt à Eli Young Band, jeune groupe actuellement dans les charts, est un peu « heavy », mais cet « Oklahoma girl » permet à Mr Jay de s’amuser avec sa guitare… Ce premier album studio de Big Rock est plus qu’une réussite, c’est une révélation. Notre jeune Provençal est un véritable artiste en train de se révéler et sa renommée ne devrait pas tarder à dépasser nos frontières… 03 JB LOUWAGIE & MADE IN COUNTRY "One more last chance" Jean-Baptiste Louwagie a un vocal doux et agréable à l’oreille qui le rapproche d’un Vince Gill. Les morceaux sont souvent rapides mais la voix n’est jamais forcée. Elle reste limpide et est soutenue par des musiciens qui ne poussent pas les vitesses. Avec talent ils savent se mettre en valeur tour à tour selon les circonstances sans être en surrégime. Il en découle un album harmonieux, vif mais paisible à la fois. Comme un bon CD de Vince Gill cité plus haut. Toutefois si 5 reprises de Gill figuraient sur le premier opus « Mercury » (voir CWB de mars 2006) nous ne retrouvons cette fois que le rapide « One more last chance », un n°1 en 1993. C’est Mark Chestnutt qui semble avoir la côte actuellement auprès de JBL avec trois chansons : « Goin’ through the big D – Gonna get a life – Danger at my door ». Parmi les autres titres qui bougent on trouve « One step forward » (Desert Rose Band), « Dead end road » (JJ Cale/Clapton) avec orgue et harmonica, « Some days you gotta dance » (Dixie Chicks) et « Blowin’s smoke ». Plus calmes figurent au programme Tim Mac Graw avec « My old friends » et Joe Nichols avec « What’s guy gotta do ». Pour faire bonne mesure une valse nous est offerte, « The fifth », du météorite Brad Martin (2002) et un shuffle, « Amigo », titre d’un album récent de David Ball. Seul le sympathique pedal-steeliste Lyonnais Denis Blanchard a rejoint l’équipe des Dauphinois depuis l’enregistrement précédent. Gérard Vandestoke (basse), Antoine Laville (piano) et Lionel Lanoue (batterie) sont restés fidèles à Jean-Baptiste (vocal et guitare) qui réalise là un album hautement recommandé qui s’apprécie autant sur la piste de danse qu’avec un verre de chartreuse verte à la main… PIERRE LORRY "Because it’s Country" Mon confrère Christian Koch au cours de son émission « Sur la route de Nashville » (voir tableau !) n’a pas hésité à prétendre que « Because it’s country » était le meilleur album Français qu’il ait écouté en 2008. Je n’irai pas jusque là car au cours de ces 12 derniers mois j’ai pu en écouter de fort bons. Pierre Lorry est un personnage fort connu sur la scène country hexagonale tant avec son Phenix Country Band qu’avec son one man show pour lequel il semble s’investir complètement. Voici donc l’album complet après une première mouture de 5 titres parues dans l’été. Treize chansons pour résumer la musique populaire Américaine du milieu du siècle précédent puisqu’elles vont du folk de Dylan à la soul de Ray Charles en passant par le bluegrass, le rock and roll et la country. Avec quelques créations de Pierre en sus. Le nouveau concept de ce « Farwest singer » ou « The west Singer » (on ne sait plus !) a une valeur pédagogique car à travers ses interprétations le chanteur explique l’histoire de ces différents courants musicaux. 04 Il replace les chansons dans leurs contextes d’origine, ne se contentant pas de les égrener à la suite les unes des autres. La nouvelle appellation musicale « americana » ne peut être plus justifiée qu’appliquée à cette démarche. L’intérêt de ce concept est d’éveiller la curiosité du public en le ramenant à une période où la musique avait une âme. L’amateur spécialisé et focalisé sur sa tranche de musique Américaine ne se sentira sans doute pas concerné. L’auditeur sans à priori qui découvre Pierre Lorry dans son spectacle aura à coeur par contre de rapporter chez lui cette galette qui l’incitera peutêtre à partir à la découverte de toutes ces musiques que l’on aime. La sélection comporte « The girl from the north country – Man of constant sorrow – Georgia – Country roads » et une demi-douzaine de compositions de Pierre. Cet album est bien « roots » avec la bonne voix bien râpeuse de notre Lyonnais, qu’on accèpte ou qui fait peur, mais qui réchauffe et qui est chargée d’émotions. Il y a aussi l’humour de l’auteur dans ses notes de pochettes. Pierre, l’homme orchestre qu’on souhaiterait inviter chez soi, pour une veillée entre potes… RUSTY LEGS "Line Dance Party N°1" « Line dance party n°1 » s’adresse en premier lieu à toute personne atteinte du syndrome que les scientifiques appellent « bacillus lineum dansum ». C’est en tout cas la terminologie donnée dans la pochette intérieure de cet album destiné aux amateurs de danses country. Ce groupe Albigeois est l’un des plus actifs de l’hexagone et les samedis soirs passés à la maison doivent se compter sur les doigts d’une main… J’ajouterai que RL est également l’un des plus sérieux pour sa communication avec les médias. Le souci premier de ces musiciens chevronnés est de présenter un répertoire de gourmet pour les danseurs. Le choix des titres est éloquent avec une prédilection pour les morceaux rapides : « The city put the country back in me » (Neal Mac Coy), « Against the grain » (Garth Brooks), « Sold » (John Michael Montgomery), « Wait a minute » (Rodney Crowell), « 6.3.4.5.7.8.9. » ( ?) ou encore « Little miss honky tonk » (Brooks & Dunn). Plus incongru « The leaving of Liverpool » n’a pas ma faveur avec sa batterie disco qui conviendrait mieux à Boney M. Et tant qu’à reprendre des classiques du rock and roll, le medley « Jailhouse rock/King creole » aurait mérité un peu plus de hargne dans son exécution et un peu moins de choeurs à la Jordanaires. L’originalité d’une reprise loin de l’original quand celui ci est un classique attaché à un grand interprète, en l’occurrence Elvis, n’est pas toujours une réussite. 05 Le rock de Brooks & Dunn qui termine l’album est par contre exécuté comme il se doit. Les musiciens de Rusty Legs ont la dextérité requise pour se permettre de reprendre honnêtement du Keith Urban avec « Somebody like you ». La « vieille » country n’est pas oubliée avec la reprise du honky-tonk « Pick me up on your way down » (1958 : Patsy Cline, Faron Young, Hank Thompson…) sur laquelle brille le fiddle de Cécilia. Les deux seuls morceaux lents de cet album, « Brockenheartsville », le premier succès de Joe Nichols, et « I just wanna dance with you », une balade exotique de George Strait, peuvent souffrir de la comparaison avec les originaux. Les danseurs ne pousseront cependant pas aussi loin l’analyse et ils auront avec ce premier volume matière à s’exercer avant d’aller rejoindre Rusty Legs le prochain samedi… COUNTRY RENDEZ-VOUS FESTIVAL – LE PROGRAMME Une programmation de grande classe pour cette 22ème édition du 24 au 26 juillet 2009 ! (cliquez sur les noms soulignés pour accéder à plus d’infos …) Vendredi 24 Juillet 2009 : de 19H00 à 1H30 du matin 19H00-20H00 : TAHIANA (F) 20H15-21H15 : PAULA NELSON (USA) 21H30-22H35 : W. C. EDGAR (USA) 22H50-00H00 : OWEN TEMPLE (USA) 00H15-01H20 : THE FLATLANDERS (USA) Samedi 25 Juillet 2009 : de 18H00 à 1H00 du matin 18H00-19H00 : DAZZLER & LAYNE (F) 19H15-20H15 : THE FIGS (USA) 20H30-21H30 : PAUL EASON (USA) 21H45-22H50 : CARRIE HASSLER & HARD RAIN (USA) 23H05-00H15 : JO DEE MESSIN A (USA) 00H30-01H40 : ROBERT EARL KEEN (USA) Dimanche 26 Juillet 2009 : de 15H00 à 22H00 15H00-16H05 : THE TOY HEARTS (UK) 16H20-17H30 : BASTARD SONS OF JOHNNY CASH (USA) 17H45-18H55 : STAR DE AZLAN (USA) 19H10-20H25 : JEFF GRIFFITH (USA) 20H40-22H00 : MATT SKINNER & DOUG MORELAND (USA) SCÈNE OUVERTE / Festival OFF (Samedi 25 et Dimanche 26) TENNESSEE STUD (F), DAN GALLI & THE DRIFTIN’ BOYS (F), KEVIN BUCKLEY (F) 06 LAURETTE CANYON & THE GOLD DIGGERS par Christian Koch KC - Salut Laurette, peut-tu présenter le groupe aux lecteurs du country web bulletin ? LC - Le groupe s’est formé en 2008 à la Music Academy International de Nancy. Il est composé de : Laure DOMANSKI : chant, créatrice du groupe, Marc GORSE : guitare, Jérémy BARES : guitare, Fred VINQUANT : basse, Mathieu FRANK : batterie KC - Comment en est tu venu à la musique ? Quelles sont tes expériences avant ce groupe ? LC - Mon papa était musicien et m’a donné très tôt le goût pour la musique. J’ai toute jeune été attirée par le rock’n roll et j’ai commencé la guitare avant le chant, écrit des textes, composé des mélodies. Puis j’ai fait partie de groupes de reprises, surtout jazz bossa nova, rien à voir avec la country !!! Et moi j’avais trop envie de monter mon groupe dans lequel je ferais les morceaux que je veux et que j’aime, je voulais surtout faire de la country. KC - Quel est le passé musical des autres membres du groupe ? LC - Marc Gorse (guitare) a beaucoup joué dans des formations de blues, sur Paris, et on s’est rencontré au MAI Music Academy International de Nancy. Jérémy Barès (guitare) a été sur scène très jeune, dans des groupes de blues ; on s’est rencontrés au « MAI » où Jérémy est professeur. Mathieu Frank (batterie) je l’ai également rencontré au « MAI ! » Mathieu vient de la musique punk-rock, rien à voir avec la country non plus ! Mais c’est un très bon batteur il s’est très vite adapté. Je suis heureuse de l’avoir rencontré mon ptit Mat ! Fred Vinquant (basse), aussi au « MAI ! » Son passé serait trop long à expliquer pour ce cher Fredo … Il a joué dans diverses et multiples formations, beaucoup de styles. KC - Comment as-tu découvert la country music et pourquoi avoir choisit ce style ? LC - J’ai commencé par écouter Elvis Presley, dont je suis fan ! Puis Johnny Cash est arrivé, et de fil en aiguille j’en suis venu à la country. Je suis très touchée par les mélodies, par l’éventail de choses que l’on peut entendre dans la country. Et les guitares !!!! je suis très sensible à cet instrument, et là y a moyen de se faire plaisir ! KC - Quelles sont vos influences ? LC - On aime ce qui sonne rock, mais notre répertoire est assez large, Elvis Presley, Johnny Cash pour le plaisir, Brooks and Dunn, Joe Diffie, Dixie Chicks, Sheryl Crow, Stoney Larue, Dire Straits, etc ... Il y a tellement de choses qu’on aime … KC - Après vous avoir vu en concert, une chose m’avait frappé au niveau du répertoire : tu es la lead singer du groupe mais les titres sont en majorité des reprises d’artistes masculins, y a t-il une raison particulière à cela ? LC - Oui j’aime vraiment les artistes masculins de la country music. J’ aurais dû être un homme  ! Mais je me mets de plus en plus au répertoire féminin, et puis ma voix est dans un registre plus grave que certaines. Bon, promis, je m’y mets ! 07 KC - J’ai noté également des reprises hors répertoire country mais joué de telle façon que si je n’avais pas connu ces titres j’aurais dit que cela en étais, je pense notamment à « highway to hell » de ACDC, pourquoi ce choix ? LC - Comme je disais, on aime quand ça sonne rock, j’aime tous ces groupes ACDC, Lynyrd Skynyrd, mais aussi le rockabilly , je suis fan des Stray Cats, et je voulais surtout que notre répertoire puisse se diriger vers des gens qui ne connaissent pas la country, et ainsi reconnaître des morceaux, je voudrais que ce soit notre originalité, être ROCK country. KC - Vous reprenez aussi un titre de Stoney Larue "Idabel blues" comment l’avez vous connu ? LC - J’ai découvert Stoney Larue chez un ami et j’ai vraiment accroché tout de suite. Je trouve que c’est jeune et j’aime leur son. Un vrai coup de coeur. KC - Vous avez également interprété une composition du groupe, peut-tu en dires plus sur ce titre ? LC - C’est San Francisco Dream, je l’ai composé ça fait 4 ou 5 ans je crois. Je rêve d’aller à San Francisco, et dans ce titre, je parle tout simplement de la difficulté d’atteindre ses rêves parfois, et que c’est justement dans l’imagination qu’on peut essayer de les vivre. Voilà, je suis une vraie rêveuse KC - Comptez-vous en faire d’autres ? LC - Pour l’instant ce n’est pas dans les projets mais nous sommes encore un groupe jeune, je pense que ça viendra avec le temps, on a besoin de se connaître plus entre nous aussi pour composer ensemble. KC - Il y a un public qui compte depuis quelques années c’est celui des line dancers, quelle est leur réaction par rapport au groupe ? LC - Les line dancers me disent qu’ils aiment ce que nous faisons, ils ont de quoi danser, de quoi écouter et de quoi voir, c’est un groupe plein d’énergie, de bonne humeur, et je pense que nous le transmettons bien aux danseurs. Nous avons déjà notre petit groupe qui nous suit un peu partout. KC - Y a t-il des projet pour l’enregistrement d’un album ? LC - Oui, je pense courant 2009, c’est dans nos projets, et puis c’est encore une autre expérience le studio, nous sommes plus des musiciens de scène que de studio, alors c’est un vrai défi à relever. KC - Reprises, compos ou les 2 ? LC - De la reprise, c’est certain et peut-être quelques surprises......c’est même sûr ! KC - Des festivals en vue pour 2009 ? LC - Oui, nous sommes en attente de certaines réponses, et nous serons de la partie à Mirande du 9 au 14 juillet 200909, pour le reste, on attend … KC - J’espère et vous souhaite une grande année 2009 ? LC – Ouuuuuuiiiiiiiii !!!!!!! Surtout pleine de musique !!!!!!! Découvrir Laurette Canyon & The Gold Diggers : http://fr.myspace.com/laurettecanyon 08 LE 7ème FESTIVAL INTERNATIONAL DE BLUEGRASS (suite) par oooviking NUGGET (A) + Helmut Mitteregger : Chant, Mandoline + Katarina Mitteregger : Chant, Basse + Jakub Racek : Chant, Guitare + Jarda Jahoda : Chant, Banjo Pour le 7e Festival International de Bluegrass et à la demande mainte fois renouvelée, un des meilleures groupes Bluegrass européens sera au rendez vous. Une formation autrichienne qui déjà à la 3e édition du Festival en 2005 avait enthousiasmé le publique. Le group „Nugget“ fondé début 1976 à Vienne, avait pendant de nombreuses années, sous différentes configuration, un grand succès en Autriche. En 2003 il fut élu meilleur groupe Bluegrass Européen, à l’occasion du Festival EWOB aux Pays-Bas et par conséquence représenta l’Europe au Festival Annuel, le International Bluegrass Music Association à Louisville/Kentucky à l’automne 2004. „Nugget“ maîtrise le style Bluegrass classique, comme le chant moderne en harmonie à plusieurs voix et joue avec virtuosité le Swing acoustique. Les membres talentueux et inchangés depuis de nombreuses années sont Helmut Mitteregger (Chant, Mandoline), Katarina Mitteregger (Chant, Basse), Jakub Racek (Chant, Guitare) et Jarda Jahoda (Banjo, Chant). http://www.nugget.at LAURIE LEWIS & THE RIGHT HANDS (USA) + Laurie Lewis : Chant, Violon + Tom Rozum : Chant, Mandoline + Scott Huffman : Chant, Guitare + Craig Smith : Banjo + Todd Phillips : Basse La chanteuse, violoniste virtuose, compositeur et leader du groupe, Laurie Lewis, est aujourd’hui connue sur la scène Bluegrass, comme la « Grand Lady ». Un genre musical dans lequel, longtemps les femmes tenaient un rôle secondaire. Elle était, incontestablement la première Star de Bluegrass féminine, en dehors des états sudest des Etats-Unis. Une région ou la musique Bluegrass, au début des années 1940 naquit. 09 Laurie Lewis vit le jour à Long Beach en Californie. A la fin des années 60, elle se tourna vers la musique Folk, apprenait à jouer la guitare, le violon puis découvrait la scène Bluegrass de la côte ouest. 1973 Laurie Lewis démarra comme bassiste dans le group „The Phantom Of The Opry“. De 1975 à 1977 elle jouait le violon dans la formation féminine „The Good Ol’ Persons“ et ensuite fonda le „Grant Street String Band“ qui rapidement devint „Laurie Lewis & Grant Street“. Après des épisodes en duo et aussi en trio avec le chanteur et jouer de Mandoline Tom Rozum et le jouer de Banjo Scott Huffman, Laurie Lewis a, depuis environ 3 ans son propre group « Laurie Lewis & The Right Hands“. Son group avec lequel elle participera au 7e Festival International de Bluegrass à Bühl. A travers ses ballades mélancoliques, la musique de Laurie Lewis est marquée par son phrasé de rêve , partie instrumentale intense, les numéros de swing décontracté et non des moindres sa propre formidable voix, si expressive. Au long des années les distinctions comprennent : à deux reprises « meilleure chanteuse bluegrass » attribué par la IBMA (1992 et 1994), ‘l’Album de l’année 1990 » (Indie Award), „Song Of The Year“ 1994 pour „Who Will Watch The Home Place“ et un Grammy pour l’album „True Life Blues – The Songs Of Bill Monroe“ ainsi que „Meilleur Album“ à travers l’IBMA l’année 1997. http://www.laurielewis.com Dans le numéro d’avril, découvrez : Randy Waller & The Country Gentlemen (USA), The Moonlighters (USA) LE PROGRAMME : Vendredi 1 Mai 2009 Samedi 2 Mai 2009 19h00 -23h30 Bürgerhaus NEUER MARKT 10h30-12h00 OPEN AIR Johannesplatz 14h30-17h30 19h00-24h00 Bürgerhaus NEUER MARKT Wayne Henderson & Helen White (USA) Nugget (A) Nugget (A) The Looping Brothers (D) Laurie Lewis & the Right Hands (USA) Laurie Lewis & the Right Hands (USA) Crooked Still (USA) Randy Waller & The Country Gentlemen (USA) The Moonlighters (USA) 10 RENCONTRE AVEC ROMAIN DECORET par Jacques « Rockin’Boy » Dufour Toute personne un tant soit peu branchée musique populaire Américaine a entendu parler des célèbres studios SUN de Memphis, Tennessee. Le rock and roll n’y est peut être pas né précisément mais c’est bien là qu’il a été porté sur les fonds baptismaux en 1954 par Sam C Phillips avec les premiers rockabillies gravés par Elvis. Curieusement c’est bien de ces mythiques studios SUN que prirent leur essor les plus grandes légendes de l’époque, de Jerry Lee Lewis à Johnny Cash, de Carl Perkins à Roy Orbison. Sans oublier bien sûr une pléiade d’artistes moins médiatisés qui ont laissé leur empreinte dans la saga du rock : Sonny Burgess, Billy Lee Riley, Conway Twitty, Carl Mann, Ray et Warren Smith, Charlie Feathers, Hayden Thompson, Charlie Rich… Certains sont disparus prématurément, d’autres se sont brillamment reconvertis dans la country ou ont été redécouverts sur le tard et se produisent toujours dans des festivals. Tous ont contribué à alimenter la légende de l’épopée SUN. Un artiste Français vient de réaliser son rêve de musicien : celui d’enregistrer sur les traces de ses illustres aînés dans les studios Sam Phillips Recording à Memphis, TN et avec l’aide de musiciens légendaires. Il s’agit de Romain Decoret, chanteur du groupe Lone Rangers. Nous l’avons rencontré pour le CWB. Le groupe de Romain Decoret (basse, vocaux) et Franckie Gumbo (guitare) sort on second Cd, Aces & Faces, sur le label Socadisc . L’album a été enregistré à Memphis, Tennessee dans les studios Phillips Recording , avec l’ingénieur du son Roland Janes, légendaire guitariste original de Jerry Lee Lewis. Interview et explications… CWB - Romain, pourrais -tu nous dresser ton parcours musical, des 60’s jusqu’à nos jours ? RC - Je suis né à Lyon. Mon premier groupe était les Mercury’s, formés en 1961. Nous avons joué dans une série d’émission radio/concerts qui s’appelait Les Jeudis de la Jeunesse, présentés par Simone Garnier et Guy Bouxin, dans des music-halls tels que La Cigale ou le cinéma Vox à Vaise. Musicalement, j’étais un fan de rock’n’roll(Bill Haley, Gene Vincent, Johnny Otis) mais aussi de country, j’ai acheté mon premier 45t de Hank Williams en 1962. J’ai eu la chance de voir Gene Vincent sur scène en 1963 au Théâtre des Celestins, accompagné par les Sunlights-inoubliable-puis en 1964 au Palais d’Hiver avec The Shouts où il a chanté "Rolling Danny". En même temps je découvrais le rockabilly avec les 45t Sun de Billy Lee Riley ou Hayden Thompson. Je fréquentais le Marché Commun du Disque où j’ai rencontré notre ami George Collange. Les groupes de l’époque étaient les Dynamic Strings, les Gone Rock. J’ai joué avec les Folkways, un 45t est sorti sur le label JBP, mais je ne participais pas aux séances, bien que nous ayons joué en concert au West Side Club. Ensuite j’ai quitté Lyon et j’ai vécu aux USA et en Angleterre, avant de m’installer à Paris où j’ai été bassiste d’Hôtel Du Rock, de Joey Greco & Bobbie Clarke, et enregistré pour Big Beat le disque d’Ervin Travis, Tribute To Gene. J’ai ensuite formé le groupe The Lone Rangers avec Franckie Gumbo à la guitare. Nous sommes l’un des rares groupes qui chante en anglais , mais comprend et vit également ce qu’il chante… 11 CWB - Pourquoi avoir choisi d’aller enregistrer à Memphis aux studios Phillips Recording ? RC - Le but des Lone Rangers est de construire une oeuvre à plusieurs volets, traitant des courants musicaux des villes américaines. Le premier album, Texas Guitar/Real Rock’n’Roll Drive,sur le label Mosaïc Records, a été enregistré à Austin, Texas, avec le joueur de pedalsteelTommy Spurlock des Burritos DeLuxe. Nous traitons les musiques locales, texas rockabilly style Starday, western-swing, gospel texan. Pour ce second album, nous avons rencontré BB Cunningham, bassiste de Jerry Lee Lewis, qui nous a mis en contact avec Roland Janes à Phillips Recording. Au départ l’idée était d’enregistrer chez Sun, sur Union Avenue, mais apres discussion avec Jimmy Lott, ingé-son de Sun, il s’est révélé que nous aurions du apporter du matériel lourd, consoles, etc, pour faire un enregistrement correct. D’où le choix de Phillips Recording, sur Madison Avenue., à quelque pas de chez Sun…. C’est le studio que Sam Phillips a fait construire en 1960, un peu avant de revendre le studio Sun. Roland Janes est l’ingénieurs du sonde Phillips Recording depuis cette période, après qu’il eut quitté Jerry Lee Lewis. C’est la que le Killer a enregistré toutes les pistes basiques de son dernier album, Last Man Standing. Le piano est celui sur lequel enregistre Jerry Lee ! CWB -Peux tu nous fournir quelques anecdotes concernant cet enregistrement et tes rencontres à Memphis ? RC - Nous sommes arrivés par avion à Nashville et nous sommes allés à Memphis en voiture de location. Un trajet de 320 km, qui passe par Jackson, Tennessee, la ville où vivait Carl Perkins. Sa mémoire y est tres vive. Suivant les conseils de Gilbert Rouit, grand voyageur des Southern States, nous nous somme arrêtés sur Church Street au Rockabilly Hall Of Fame de Jackson, où se trouve la scène du club El Rancho Mirage , sur laquelle jouaient les Perkins Brothers en 1952/54. Ils ont transplanté la scène telle quelle lorsque le Rancho Mirage a été démoli. ! Nous avons été invités à jammer avec un groupe dont le batteur était le légendaire WS "Fluke" Holland. Grand moment ! Le guitariste était Larry Blakely , un jeune hillbilly dont le disque est fabuleux ("I educated young Billy Bob/and I also buried him when the yankees killed him in 1863"). Avec eux, nous avons chanté et joué "Pipeliner Blues" de Moon Mullican, "Tennessee" de Carl Perkins et "Shine, Shave & Shower" de Lefty Frizzell. Une superbe mise en conditions pour les séances qui nous attendaient à Memphis ! J’ai essayé d’inviter WS Holland, mais il avait d’autres engagements à Franklin et à Jackson cette semaine-là. Arrivés à Memphis, nous passons la nuit au motel King’s Court sur Union Avenue, conseillé par BB Cunningham. Le lendemain matin , arrivée au studio à 10.00h. Sur le parking est garée une fabuleuse Crown 1974. Derrière la console, un homme jovial aux cheveux gris nous déclare "Roland Janes is not here, man !". Il s’agit bien entendu de Roland Janes lui-même ! Il nous présente les musiciens qui vont enregistrer avec nous. Robert Hall, le batteur du Jerry Lee Touring Band, Rob Haynes le pianiste de James Burton. Les deux ont aussi un groupe avec BB Cunningham et jouent souvent dans les casinos de Tunica, Mississippi, à une centaine de km de Memphis sur le Highway 61 en direction de Clarksdale. 12 Parallèlement, j’ai fait venir mon ami Chris Casello de Nashville, qui joue en même temps de la pedal-steel et de la guitare (Telecaster, bien sur). Nous commençons par "New Pipeliner Blues" avec les souvenirs tout frais de WS Holland à Jackson., puis quelques unes des chansons que j’ai composées spécialement, "Rival Romeos" et "Beer, Bourbon & Wine". Le soir, nous allons sur Beale Street gouter la délicieuse "crawfish etouffée" du King’s Restaurant, à ne pas confondre avec le BB King Blues Club qui se trouve en face. Après avoir discuté avec Tater Red, le propriétaire du Mojo Shop, nous finissons la nuit au Rhumboogie Cafe. Le lendemain, nous attaquons avec une version country/hilbilly de "Boogie Disease" du Dr Ross, l’homme-orchestre de Beale Street. , puis "21 Days in Jail" de Magic Sam, un rockabilly composé par un bluesman, comme "Maybelline" de Chuck Berry. Western-swing avec "Every Which-a-Way" de Moon Mullican sur lequel Chris Casello sort des plans de pedalsteel sur plusieurs octaves, à la Eldon Shamblin des Texas Play Boys de Bob Wills. Je tiens absolument a dédier "Mohair Sam" de Dallas Frazier -via Charlie Rich- à Sam Phillips et c’est BB Cunningham qui tient la basse sur ce titre. Quelques autres enregistrements plus tard, dont l’original "New River Train", et le tribute à Gene Vincent "Black Leather Rebel", l’album est presque fini. Roland Janes est un tel inspirateur que les premières prises sont généralement les bonnes et c’est un tel sorcier qu’il peut faire une prise définitive avec deux prises imparfaites, mais généralement tout se passe en direct, en une prise. Je le vois lire un telex (Roland Janes ne fonctionne que par telex, pas d’e-mails…) de Joe Exposito, qui lui propose d’enregistrer dans son studio la bande originale d’un film hollywoodien. CWB - Vous avez terminé l’album à Nashville ? RC - Au Creative Workshop, avec le producteur Joe Funderburgh. Joe est connu pour avoir enregistré Roger Miller, Kenny Rogers, et plus récemment Hank III et le guitariste Johnny Hiland. Il a des disques d’or partout sur les murs des couloirs. Il y a également des archives radio des 50’s dont j’utilise de courts extraits pour séparer et illustrer les morceaux sur le mix final. Le travail de Roland Janes a été tellement impeccable qu’il y a peu de choses a revoir, juste rajouter des solos du guitariste Van Wilks et de Thierry LeCoz des Teen Kats, venus spécialement à Nashville pour terminer l’album. D’où le titre Aces & Faces, des as et des figures. A toi de juger qui sont les as et qui sont les figures…. CWB - Tu penses à un prochain album ? RC - Je voudrais aller à Lubbock ou à Clovis pour le prochain disque, tu vois pourquoi…. A moins que ce ne soit à Shreveport, ou habite James Burton. J’ai toujours été fasciné par ce projet qu’avait Gene Vincent d’enregistrer un album de voodoo-rock en Louisiane avec Kim Fowley. Finalement cela s’est fait à Los Angeles, le voodoo-rock a été abandonné et c’est devenu l’album I’m Back and I’m Proud. J’aimerais vaincre l’entropie paralysante du 21eme siecle et réaliser ce qui aurait pu etre.… 13 THE LONE RANGERS « Aces and Faces » Des as et des figures, cet album en comporte à revendre. Nous vous conseillons la lecture préalable de l’interview de Romain Decoret, cet artiste Français qui est allé enregistrer son album à Memphis avec l’appui des musiciens de Jerry Lee Lewis, James Burton et quelques autres experts du son rock and roll. Le fruit de ces séances n’est pas un CD de country et encore moins de rockabilly. C’est une galette de rock and roll authentique. Car lorsqu’on enregistre avec ces gens-là, monsieur, on ne fait pas de l’imitation. On fait du R’n’R pur jus mariné dans le blues, le boogie et la country. La guitare est même souvent jazzy. Le vocal de Romain est à la hauteur de ses accompagnateurs, et déjà là c’est une perf. Le son est totalement Américain. Trois originaux ont été glissés parmi les reprises et ils ne dépareillent pas. « Rival romeos » (Decoret) est un RnR ainsi que « I’ll get you anyway » (JL Moncel). « Beer, bourbon & wine » (Decoret) peut être une suite à « One scotch, one bourbon, one beer » dans le style rockin’blues. L’album démarre sur deux boogies : « The boogie disease » de Dr Ross, repris en 1981 par Billy Hancock, et « New pipeliner blues » du pianiste Moon Mullican. C’est très agréable d’entendre de la pedal steel guitar sur ce type de morceaux. « Every which a way » est un autre tempo rapide de Mullican. Il est à noter la connaissance musicale de Romain qui est allé gratter dans ses archives pour exhumer des titres inconnus du public. C’est le cas pour « Little darlin’ », un country-shuffle récupéré chez Jimmy Wakely, populaire chanteur de balades country des années 40 et 50. Toujours dans les rocks (en fait cet album ne contient pas une seule balade !) « 21 days in jail » est puisé chez le bluesman Magic Sam, « Midnight shift » chez Buddy Holly et « Truck drivin’ man » est à la base une chanson de routiers que tout le monde a enregistré de Commander Cody à Dick Rivers. « Black leather rebel » est l’hommage à Gene Vincent composé par Johnny Carroll et qui est enregistré à la manière des Stray Cats. Le funky « Mohair Sam », grand succès pour Charlie Rich, est moins ma tasse de thé. En revanche « New river train » est un country traditionnel rapide très sympa. L’album se referme par le fameux classique du saxophoniste Boots Randolph « Yakety sax », devenu « Yaketi axe » par Chet Atkins et qui est familier à toutes les oreilles après avoir été adopté par Benny Hill ! Romain Decoret a réalisé un album de classe qui mérite d’être largement diffusé. 14 LES AFROS-AMERICAINS DANS LA COUNTRY MUSIC(suite) par Marie-France Simon « NASILLER » NE DOIT RIEN A LA COULEUR (Twang is not a color) Où en sont les afro-américains dans la musique country d’aujourd’hui ? Texte de Laurie Paulik – journaliste sur www.2Steppin.com - paru en 1998 Economie et segmentation marketing C’est le racisme sous-jacent qui pervertit le marketing et les décisions promotionnelles de Music Row qui peut causer le plus de dégâts. Selon Tom Roland, journaliste à Nashville, il faudrait compter de 500 000 à 1 million de dollars pour sortir le premier album d’un artiste, et que tous les dirigeants de maisons de disque deviennent nerveux quand il est question d’investir de telles sommes. Les décisions prises en regard des artistes afro-américains incluent du racisme, mais c’est surtout que les labels ne croient pas qu’une majorité du public blanc soit prêt à accepter des artistes noirs. L’industrie a besoin de dépasser ses peurs et proposer ces artistes à tous les auditeurs de musique country, noir et blancs confondus. « Le marketing divise les gens en catégories, explique Roland. On pouvait autrefois choisir une station de radio et y entendre Jim Reeves, les Beatles ou Frank Sinatra. C’est impossible de nos jours. Les gens sont placés dans des niches et segmentés. Et l’une des premières segmentations qui a été faite l’a été sur le sexe et la couleur. Je pense que, d’un point de vue musical, utiliser la couleur de peau pour diviser les gens en styles musicaux crée des différences artificielles qui n’ont pas nécessairement besoin d’être. « La musique country est commercialisée seulement en direction des auditeurs blancs, mais les noirs écoutent le Grand Ole Opry et aiment ce qu’ils entendent », précise Staton. « si on se réfère au showcase de BCMA de l’an dernier, le public était à 60-70 % blanc. Je connais un tas d’enfants noirs qui adorent LeAnn Rimes. Les femmes noires de moins de 25 ans aiment tout spécialement la musique country. » Les afro-américains constituent 12 à 13 % de la population américaine. Une récente enquête menée par Simmons Study of Media & Market (1993-1994) montre qu’entre 17 et 24 % des adultes afro-américains, de 18 ans et plus, écoutent une radio country. En partant des chiffres ci-dessus, l’industrie du disque estime que 2% de ses auditeurs est noir. Bien que cela semble un petit nombre, la plupart des auditeurs afro-américains sont des femmes entre 18 et 44 ans, une cible non négligeable. L’incapacité de l’industrie discographique à adapter son marché au public noir signifie que les auditeurs noirs avec un pouvoir d’achat sont purement et simplement ignorés. Cela indique également que les maisons de disque, pour la plupart, négligent la possibilité d’augmenter leur marge bénéficiaire en incluant le public afro-américain. « Gentleman » Jim Reeves 15 Et que pensent les auditeurs afro-américains de la musique country ? Jackie Nelms écoute de la musique country depuis plus de 20 ans. « Pour moi, la musique country western ressemble au Blues. On y parle des difficultés de la vie, de la perte de quelqu’un, du chômage. Et tout çà me concerne ». Elle apprécie autant les artistes du passé que ceux des années 90, comme Alan Jackson, Lori Morgan et Vince Gill. « Quand Billy Ray Cyrus a sorti « Achy Breaky Heart », la critique a dit qu’il ne connaissait rien au métier et qu’il a juste été chanceux. Mais pour moi, il a su parler aux femmes. Et de toutes les couleurs, moi y comprise. » Jackie Nelms aime la musique country mais pense elle aussi que les dirigeants des maisons de disque craignent que le public blanc n’accepte pas un interprète noir. « Ils pensent que les Blancs n’accepteront pas un afro-américain chantant de la country. C’est la raison pour laquelle, je pense, ils ont choisi de réunir des musiques différentes il y a quelques années, en créant des duos entre chanteurs noirs et chanteurs country » . Apprendre les ficelles du métier Les afro-américains ont affronté les mêmes problèmes que tout autre artiste quand ils ont essayé de pénétrer ce milieu, mais ces problèmes ont été amplifiés du fait du peu de prédécesseurs, du manque de mentors et de l’absence de tout réseau relationnel. Ray devient philosophe et s’inspire de sa propre expérience lorsqu’il déclare « Le manque de Noirs ayant fait avancer les choses réside dans le fait que la plupart d’entre eux se contente de rester dans leur petite ville et ne se diversie pas. La raison est souvent financière : ils n’ont pas les moyens de s’offrir un site Web, des affiches. Ils n’ont pas nécessairement de photos de bonne qualité. Et ils ne savent pas toujours comment faire ! » En fait, quand Ray est apparu à la Fan Fair de 1998, il n’avait lui-même que très peu de matériel promotionnel et une très vague idée de ce dont il aurait eu besoin. Seul son premier CD, enregistré à Broken Arrow dans l’Oklahoma, était disponible à la vente. Depuis, Ray s’est adjoint les services d’un publicitaire, d’un site Web et dispose de matériel de promotion de qualité, tous des éléments essentiels à tout artiste désirant réussir dans le monde musical. L’Association de la Musique Country Noire (BCMA), présidée par Frankie Station et basée à Nashville, fournit un forum et donne une visibilité aux artistes noirs. En mettant en place un réseau et en construisant une infrastructure qui manquaient, elle donne aux artistes afro-américains une plate-forme utile pour obtenir des conseils et une formation sur l’industrie du disque. « Frankie a beaucoup souffert », dit Roland, « Elle sait ce que les autres doivent affronter et il y a maintenant quelqu’un capable de dire –Okay, voilà ce que vous devez affronter- et de donner une image réaliste ». Bien qu’il y ait maintenant une organisation capable de donner un coup de main aux artistes noirs, c’est aux individus de faire leurs propres plans afin d’atteindre le succès. Frankie Staton, une des fondatrice de BCMA, qui fera l’objet d’un prochain article 16 Ray parlait de la nécessité d’apprendre son métier sur le tas et de construire sa renommée en travaillant localement, puis de faire des tournées pour asseoir son audience. « On ne peut pas vous ignorer si vous vendez des disques, et on ne peut vous ignorer si vous avez un public », dit Ray. « Quand la chance vous sourit et que vous vous asseyez à la table des discussions, ils vous voient comme quelqu’un qui a déjà le potentiel pour réussir ». Et le talent dans tout cà ? « Honnêtement, j’ai écouté pas mal de ces trucs, de cette musique qui est sortie, et les gens de dire –faites comme ce chanteur afro-américain-, et dans la plupart des cas, la qualité artistique n’était pas vraiment au rendez-vous, et que voulez-vous y faire ? » demande Tom Roland. Il parlait d’une nouvelle maison de disque, récemment installée, et du nouvel artiste qu’on voulait promouvoir. « Je n’avais aucune idée qu’elle était noire. J’ai aimé les 2 premières lignes et ensuite il y a eu ce truc qu’elle faisait avec sa voix et qui était positivement insupportable, et je n’en voulais pas. Et vous apprenez qu’elle est afro-américaine, alors, vous y allez… Malheureusement, c’est parfois comme cela que vont les affaires. Mais la qualité n’est pas là. » Parlant de la maison de disque de cette artiste, Roland dit « Ils ont l’équipement, et ils ont sans aucun doute de l’argent, mais cet argent n’est pas bien employé. Il est dépensé pour une artiste qui n’est pas prête à enregistrer. Et que voulez-vous faire ? Si j’étais une station de radio, je ne voudrais pas la programmer, et je pense qu’on ne doit pas programmer un artiste simplement parce qu’il est afro-américain. » Trini Triggs est actuellement le seul chanteur afro-américain sous contrat. Il a le talent requis pour rencontrer le succès. Trini a passé une audition pour Mike Curb (de Curb Records) et a chanté acapella. « Dès qu’il a commencé à chanter, Mike a voulu lui faire signer un contrat, » raconte Susan Collier, publicitaire de Trini Triggs. « Trini a battu un record dans Radio & Records Magazine –qui publie chaque semaine une compilation des hit parades des stations de radio country. Il a battu le record de LeAnn Rimes du plus petit nombre de stations permettant d’être en tête des hit parades. Il ne lui a fallu que 8 stations de radio, contre 19 à LeAnn Rimes. Normalement, il faut 30 à 40 stations de radio pour figurer au hit parade de Radio & Records Magazine. » « Tout le monde l’aime », ajoute Susan Collier, « il a un tel charisme. » Carl Ray a collaboré avec Johnny Nash et d’autres conseillers, et a travaillé efficacement à l’écriture des textes des chansons. Il travaille dur pour améliorer ses performances vocales et dit « si vous êtes ténor, vous devez être vraiment bon pour qu’on vous écoute. Sinon, vous n’êtes pour eux qu’un autre chanteur « à chapeau », donc devez prendre vos responsabilités si vous voulez que les choses avancent ». La voie du succès – le besoin d’être différent « Ce boulot est suffisamment dur, que vous soyez blanc, noir, vert ou jaune. Que vous soyez dans le registre country ou dans le rythme & blues », observe Ray. « La compétition est rude. Vous devez faire tout votre possible pour être admis, et être différent. Ce peut être votre personnalité, votre musique, vos relations, vous devez de toute façon trouver un moyen d’être là. » 17 Pour percevoir l’importance du problème, Roland suggère de se rendre dans un grand magasin et d’imaginer que vous êtes un artiste avec un unique CD. En regardant tous ces rayons de disques faits pas des artistes extrêmement différents les uns des autres, dans tous les genres, essayez d’imaginer ce que vous devriez faire pour que votre musique sorte du lot pour donner envie à quelqu’un de la chercher et de l’acheter. La nécessité d’être « différent » est alors importante pour n’importe quel artiste débutant. Pour les afro-américains en musique country, leur couleur est déjà une différence visible. Ainsi, la majorité des interprètes noirs se retrouvent pris entre la nécessité d’être différent et le besoin de trouver leur place. En vue d’établir leur crédibilité vis-à-vis des maisons de disque et vis-à-vis du public, ils abordent l’industrie du disque sous l’étiquette « traditionalistes », à la fois dans leur image et dans leur style. Pour les artistes masculins (l’image des artistes féminines est bien plus ouverte), l’image traditionnelle en musique country, et ceci depuis les premiers westerns, a toujours été étroitement mêlée à celle du cow-boy. Afin de prouver qu’ils appartiennent au monde country, les artistes masculins pensent le plus souvent qu’ils doivent « coller » à l’image du cow-boy, telle que l’ont établie des artistes comme George Strait, Mark Chesnutt, Alan Jackson, etc… Cette approche est probablement saine et peut même être critiquée. « Je pense qu’un label voudra signer un artiste noir ou hispanique talentueux tant qu’il ressemblera à Roy Rogers avec une peau sombre », dit Kim DiLoreto, blanche et fan de toujours de country music . « La plupart de mes artistes préférés ont cette allure. George Strait, Gary Allan, Chris LeDoux Cela tient plus aux jeans Wrangler et aux chapeaux Resistol qu’à la couleur de la peau”. Ainsi que Susan Collier l’a noté, en parlant de Trini Triggs, « Il est très traditionnel, à la fois dans le look et dans le son ». C’est à propos du son que l’étiquette « tradition » devient un peu plus problématique. Les artistes noirs ont souvent choisi de composer et d’enregistrer des chansons qui sont de style Honky Tonk, une sous-division de la musique country, sous-division présentée actuellement comme le musique « traditionnelle ». Bien que la majorité des auditeurs soient satisfaits de cette définition, les artistes qui connaissent actuellement les plus grands succès, comme Garth Brooks ou Shania Twain, sont ceux qui ont rompu avec le son traditionnel. En fait, le dernier groupe a avoir connu un succès phénoménal, les Dixie Chicks, ont utilisé un son pop-country. Tout artiste afro-américain tentant une carrière dans la musique country est confronté à un choix difficile. Choisir un son traditionnel, et s’assurer un succès limité dans le contexte actuel de la musique country. S’engager sur la voie de la country-pop, et perdre sa crédibilité en tant qu’artiste country tout autant que la raison pour laquelle on avait choisi cette carrière, en tout premier lieu. Mike Mann & the NightRiders VICKIE VANN 18 Face à face Alors, où en est-on et quelle est la réalité quotidienne ? Carl Ray dit qu’il n’est pas découragé. Frankie Staton, de BCMA est, après tout, relativement optimiste. « Je voie du changement dans les attitudes, un tout petit changement. Le monde change, et Nashville doit changer elle aussi ». Les choses changent-elles ou pas ? Que se passe-t-il quand les artistes afro-américains se retrouvent face à leur public ? Première chose, la composition du public n’a guère changé. Cheryl Harvey Hill, publicitaire de Carl Ray, a noté : « Nous étions à la soirée des auditeurs de la station de radio KVOO. Carl était le seul noir parmi 5000 personnes. Ce qui était intéressant était qu’il n’y avait aucun noir parmi le public. On avait annoncé la venue de Carl, et on aurait pu penser que les noirs se seraient déplacés pour voir un chanteur country noir. » Jackie Nelms dit « C’est dur de réussir dans la mesure où il faut faire de la scène. C’est là que se trouve la barrière car le public ne va pas être un public mélangé. J’aimerais assister à des concerts, mais je pense que je ne m’y sentirais pas à l’aise du tout ». Comment un public blanc réagit-il face aux interprètes noirs ? « Trini est très bien accepté, » raconte Susan Collier, la publiciste de Trini Triggs. « à tous ses concerts, Trini reçoit un excellent accueil et les gens font la queue pour obtenir un autographe. » Hill est d’accord, « Les gens ont fait la queue pendant plus de deux heures juste pour pouvoir serrer la main de Carl. Quand ils l’entendent chanter, ils sont épatés. Le commentaire qui revient le plus souvent lors des concerts est –Wao ! on ne dirait pas que c’est un noir !- de la part des enfants comme des plus âgés ; je vois des gens serrer Carl dans leurs bras et je suis sûr qu’ils n’ont jamais touché un noir de leur vie. Et maintenant, non seulement ils l’étreignent, mais ils sont disposés à faire plusieurs heures de queue pour être pris en photo avec lui. » « C’est la musique qui veut çà, » précise Hill. « La musique efface les couleurs. Dès que Carl commence à chanter, il est un chanteur country qui se trouve être noir, ce n’est pas un noir qui chante de la musique country. » C’est CELA la musique country ! CARL RAY Taylor’s Kentucky Boys LEADBELLY 19 AU MICRO CE SOIR par Jacques « Rockin’Boy » Dufour Ils sont ceux qui vous permettent d’écouter de la musique country à la radio, ou à présent sur internet. Ils vous informent sur les manifestations près de chez vous, vous font découvrir les nouveautés ou vous repassent quelques classiques. Ce sont des passionnés. CWB tend le micro aux animateurs country de la bande FM. Figures locales, le net permet à présent à leurs émissions d’avoir une audience nationale. Cherchez-les sur le tableau des radios, ils vous accompagneront tout au long de la semaine. Bonjour, je m’appelle Dominique Lemaréchal et je présente l’émission ’Rockin Chair’ sur RCF Rivages depuis septembre 1995, d’abord le dimanche soir puis depuis 3 ans le vendredi soir de 21h00 à 22h30. Les fréquences de la station sont : 89,O sur Brest, 92,6 sur Quimper, 96,7 sur Morlaix, 99,6 sur Quimperlé et 105,2 sur Chateaulin Carhaix, et aussi sur le net au même horaire : www.rcf.fr CWB : Quels furent tes premiers goûts musicaux ? DL : Mes premiers goûts musicaux sont, comme les personnes de ma génération, le rock’n’roll français des années 60, ce qui m’a fait découvrir le rock’n’roll américain (Bill Haley, Gene Vincent, Elvis Presley, Eddie Cochran et tous les autres comme Hank Williams, Johnny Cash, Carl Perkins, Jerry Lee Lewis, etc.. CWB : Comment as-tu découvert la country ? DL : J’ai découvert la country et la bluegrass music grâce au rock’n’roll, par exemple : Bill Haley (il était western swing avant le rock’n’roll), Hank Williams pour la country Elvis Presley pour la bluegrass, et oui il a repris ’Blue moon of Kentucky’ de Bill Monroe le père de la bluegrass music CWB : Comment en es-tu venu à présenter une émision ? Ton historique en la matière. DL : Et bien c’est grâce à un groupe non country mais de rock français de Toulouse en 1982 qui m’a demandé de présenter leur 45trs (et oui quelle époque) sur une radio de Brest, je l’ai présenté sur ’Radio Crystal 2’ en décembre 82 dans une émission d’une amie et j’ai pris gout de présenter un groupe et j’ai eu envie de faire une émission moi même pour faire connaitre mes gouts musicaux (country, bluegrass, rockabilly) et j’ai commencé en mars 1983 sur ’Radio Emeraude’, qui était à l’époque à Plouguerneau, puis en septembre 1985 sur ’Radio Rohan’ à Landerneau et de septembre 1987 à juin 1989 sur ’Radio Bro Leon’ à Lesneven. J’ai fait une pause jusqu’en 1995, car mon travail m’a emmené à Paris avant de revenir dans le Finistère. Durant cette pause, j’étais invité dans d’autres émissions de country. CWB : Quel est le contenu de ton émission au niveau des styles et des époques ? DL : Je fais une émission sur 2 country, une émission sur 2 bluegrass et aussi rockabilly (une fois tous les 2 mois), de maintenant comme des anciens. Mais surtout je ne passe pas que des américains, je présente aussi des artistes venant du Canada, des pays d’Europe, d’Australie, de Nouvelle Zélande, d’Asie, d’Amérique du Sud et dernièrement d’Afrique du Sud CWB : Quelle part faite aux majors et aux indépendants et pourquoi ? DL : Je passe beaucoup d’indépendants ou de petits labels, car je trouve que l’esprit, l’ambiance country est mieux représenté que les majors, bien sur les grands comme Alan Jackson, George Strait sur les majors sont des maitres pour la country traditionnelle actuelle 20 CWB : Programmes-tu des groupes Français et reçois-tu des invités ? DL : Je programme les groupes français et je les admire car chanter en anglais, déjà c’est un exploit ce n’est pas notre langue. Je reçois des invités quand ils sont dans la région comme Youpi Whaou. Brest est au bout de la terre d’où le nom du département le Finistère, sinon les groupes locaux sont venus dans l’émission (Appalaches, Mary-Lou, Lonesome Day, Milwaukee) CWB : Assistes-tu à des soirées country et à des festivals ? DL : Oui, bien sur lorsque il y a des soirées country dans la région avec groupes, je vais les voir, entendre et les interviewer même en anglais quand c’est des étrangers, car j’ai une amie Isabelle Prodhomme, elle m’aide pour la traduction. Les festivals bien sur comme le West Country Festival de Bain de Bretagne (35) en août, le Mayfest de Pontivy (56) en mai, Dam Country près de Rouen en septembre et surtout le Country Rendez-Vous de Craponne sur Arzon en Haute Loire en juillet, la Mecque des festivals en France, c’est aussi le pays de mon grand père maternel. CWB : Quels sont tes artistes favoris en 2009 ? DL : C’est dur de dire mes artistes favoris car tu vois, je ne suis pas fan d’un artiste mais d’une musique alors tout artiste qui chante de la country ou de la bluegrass musique, pour moi je suis aux anges. Enfin mes dernières acquisitions : en country : Eddy Ray Cooper (In Eddy) - Lonesome Day (Chansons à écouter & à danser) - Pierre Lorry ( Because it’s country) - Jodie Lynn (A million tears) - Georges McAnthony (Bridge to el dorado (italien)) - Hallur (Pickin time in Nashville (Féroé)), en bluegrass : Little Creek (Back to tradition) - Jiri Kralik (Movin on (tchèque)) - Davidson Brothers (australien) CWB : As-tu d’autres passions en dehors de la musique ? DL : Oui j’anime des cours de danses country et je fais des recherches généalogiques de ma famille. Avec mon épouse Yvonne et d’autres personnes, nous avons monté en octobre 2003 une association ’Aber’s Country’ dont le but est de faire découvrir la musique & danse country. Et nous organisons chaque année en février une soirée avec groupes et cette année le 7 février, ici à Plabennec avec 2 groupes : ’Country Side & The Wanted Men’ (du Finistère) & ’General Store’ (de l’Ile & Vilaine) CWB : Quelque chose à rajouter ? DL : Oui que vive la country & bluegrass music. Enfin de voir à la télé française une émission de musique 100% country bluegrass, un rêve ! Dominique Lemaréchal avec Isabelle Prodhomme qui, à l’occasion, écrit pour le CWB 21 CD REVIEWS par Marion Lacroix Kevin Costner « Untold Truths » Une "ancienne légende" du grand écran qui se lance dans la Country Music. En fait cela fait plus de 20 ans qu’il répète avec son groupe Modern West. On sent bien que ce n’est pas un débutant de la scène et que ce CD est bien rodé. Un bon CD avec des titres bien rythmés et modernes qu’on peut classer dans le style "Country", comme on pourrait y classer Mark Knopfler. Ce qui n’empêche pas de le trouver très agréable à écouter, il a du volume et les arrangements sonnent très bien. Vous pourriez très bien écouter cet album sans jamais penser à faire un lien avec la Country Music, sauf à écouter l’harmonica qui passe sur quelques titres. La voix ne laisse pas indifférente malgré une sensation de "déjà entendu" ! Il s’est entouré de bons musiciens comme John Coinman ou Teddy Morgan, qui sont aussi de très auteurs-compositeurs. Mais lui aussi a mis la main à la pâte en coécrivant certains titres, notamment "Don’t Lock’Em Away" que j’aime bien. Le CD commence par "Long Hot Night" qui comme "90 Miles An Hour" et "Superman14 " ont été distribués aux radios US. Un choix auquel je rajouterai "Leland Iowa" et "Down In Nogales". Caroline Casey & The Stringslingers « This Broken Crown » Une des soeurs Casey, un duo "The Casey Sisters" qui vient du Rockabilly ou elle a fait la scène avec des pointures comme Wanda Jackson ou Rosie Flores. Elle a décidée d’une carrière solo et a signé sur le label espagnol spécialisé dans le Rockabilly, "El Toro Records". Son album par contre est bien un Cd de Country Music. Un style classique, voire rétro, qui me plait bien. On pourrait la classer dans son style entre Marti Brom et Miss Leslie & Her Juke-Jointers. C’est aussi un auteur qui a composé 8 des 12 titres de cette galette. Mes préférences vont vers trois de ses compositions, "That Kiss Is There", excellent, rythmé et jazzy, "It’s Later Now", "Blazin Champagne Trail" et "Texas Boogie". C’est frais, leger, du Honky-Tonk croisé avec du Hillbilly, et ça vient du Texas ou certains la surnomment le "Honky-Tonk Queen" d’Austin. 22 R.W. Hampton « Oklahoma .. Where The West Remains » Un texan arborant un belle moustache qui nous chante de la musique de Cow-boy, style musique des Westerns de l’époque. Rien que le titre du CD en dit long "Oklahoma..Where The West Remains " et qui nous introduit dans le " West " des USA, du moins musicalement. Un excellent album si vous aimez le style, ce qui est mon cas et me rappelle les bons Westerns et leur musique qui nous faisait rêver. D’ailleurs ça commence par le titre du CD sous forme de musique de film. Les morceaux sont entrecoupé de petit fichiers narrés, un voyage qui vous racontera des histoires et chansons de 1907 à 2007. Il a été nommé chanteur de l ‘année aux Western Music Award Show. Un album qui affiche 33 plages mais il n’y a en réalité qu’une vingtaine de chansons. Vient l’heure du choix, et il est assez vaste car je trouve dix titres à mon goût, ce qui est rare. Le meilleur, un Western Swing "We’ve Take Bob Back To Tulsa", puis "Where The West Remains " version chantée, "The Journey", "Run Of The Cherokee Outlet", etc.. Ils sont tous bons à écouter à mon avis. Un bon achat pour qui aime la Country Music classique et le Western. George Jones « Burn Your Playhouse Down – The Unreleased Duets » Il n’est plus à présenter, une des légendes de la Country Music, qui nous propose un CD de duos enregistrés entre 1977 et 2006 et qui n’avaient jamais été publiés. Ca débute avec sa fille, qu’il a eu avec Tammy Wynette (dont elle a des intonations), Georgette Jones qui a même co-écrit ce song "You And Me And Time". Tammy Wynette figure parmis les duos dans "Lovin’ You, Lovin’ Me". La plupart des invités viennent de la scène Country (Dolly Parton, Mark Chesnutt, Marty Stuart, Ricky Skaggs, Shelby Lynne, Vince Gill, etc..), mais il y a aussi d’autres invités moins Country, tel Keith Richards des Rolling Stones avec lequel il nous gratifie du très bon morceau et titre de l’album "Burn Your Playhouse Down", Leon Russell dans un des succès de Jones en 1961 "The Window Up Above". Leon qui est pianiste & compositeur et qui a navigué dans tous les styles. Il y a aussi Mark Knopfler avec lequel il nous interprète un beau slow "I Always Get Lucky With You". George nous propose là encore un très bon CD de Country Classique comme on les aime, pas trop moderne, mais pas rétro. Il a la voix pour et ce quelque chose qui ne sonne pas comme les aux autres. Tout est bon il n’y a rien à jeter… 23 ASHTON SHEPERD traduction par Barbara Pichl Un moment d’inattention et vous manquez le tout petit village de Leroy , Alabama ; mais si vos oreilles sont grands ouvertes, vous l’entendrez ! La voie country claire et pure d’Ashton Shepherd chantant au crépuscule dans sont « pickin’ shed ». C’est une cabane à côté de sa maison situé sur un terrain cultivable de 3,5 hectares. Après les corvées du jour, elle, son mari et son beau-frère sortent leurs guitares et remplissent cet endroit de leurs chansons. Et quelles chansons ! Ashton Shepherd écrit dans un style qui est direct et rafraichissant tout comme sa personnalité. Le meilleur exemple de style est « Takin’ Off This Pain ». Sa voie haute sonne très bien dans cette country rurale base de son album ’Sounds So Good’. C’est une « country girl » battante et libre comme ces morceaux : « I Like Being Single » et « Not Right Now ». « Old Memory That Don’t Remember Me », « Whiskey Won The Battle » , sont des balades mélancoliques typiques qui auraient pu être écrite il y a déjà des années. Son humeur varie d’histoires touchant tel que « How Big Are Angle Wings » à des hillbilly rock tel que « The Bigger The Heart, The Harder They Fall ». « Lost in You », « Regular Joe » Le contraste est parfait entre ces deux morceaux, le premier étant avec beaucoup de pedal steel. Son » pickin’shed ’ adoré ’est le thème d’une de ces chansons. La force de ces mots en temps que femme au foyer dans la chanson « I Ain’t Dead Yet » est une autre page de sa biographie. Tout ces morceaux son si bon que MCA de Nashville a décidé de la produire. Ils ont tous été écrit avant ces 21 ans. « Je suis née pour faire cela » dit Ashton Sheperd dans son accent d’Alabama, doux comme le miel. « j’ai toujours chanter mais ca ne venais pas de moi, je n’ai jamais appris à chanter, j’ai toujours chanté . C’est la même chose pour les paroles ; aussitôt que j’ai pu écrire je composais des morceaux . Déjà quand j’avais 5,6 ans et que je ne savais pas encore écrire correctement, je composais déjà ». Les mots venant comme un dialogue frénétique. Ashton Shepherd a un candeur naturelle. Elle parle comme la « country girl » qu’elle a toujours été. Si vous regardez sur une carte sa région, sud ouest de Birmingham vous verrez une vaste étendue ou il n’y a pas d’autoroute et une communauté très petite. Tombigbee et la rivière Alabama s’insinuent vers le sud par Mobile a travers des hectares et des hectares de champs et de fermes. Coffeeville où Ashton a été élevée, est une petite ville de 360 personnes. Leroy , où elle vit, n’est même pas répertorié. Il y a une école et des champs de cacahuète dit-elle. Cligne des yeux et tu la loupe. « La famille de mon mari possède la ferme et nous y travaillons ». Quand les gens de Nashville m’ont demander ce que je faisais, je leurs disais que le matin je ramassais de petits poids et le soir je « ramassais » ma guitare. Elle est née Ashton Delilah Shepherd le 16 août 1986 ; Son père, Donnie, a travaillé dans une fabrique de papier le long de la rivière Alabama. Sa maman, Denise, était une ménagère et une maman pour elle, ces deux frères aînés et sa petite soeur. Les deux parents chantaient et les deux frères accompagnaient la maman à la guitare mais Ashton était encore plus avancée. « j’ai commencé a chanter aussitôt que je pouvais parlé » dit Ashton. 24 « J’ai fais mon premier concert quand j’avais 8 ans . J’ai chanté : ’Crazy’ et ’Walkin’ After Midnight’ de Patsy Cline , c’est tout ce que je chantais lorsque j’ai commencé . J’ai chanté ’She’s Got You’ et ’I Fall To Pieces’ et tout son répertoire . J’ai juste pensé que sa voix et tout ce qui tournait autour d’elle était si géniale et unique ». Toute son enfance elle a chanté des classiques de la country pour des fêtes locales, des oeuvres de bienfaisances et pour la communauté. Quand elle a eu 15 ans son frère l’a poussé a prendre la guitare. « Juste avant d’avoir 15 ans je jouais . Alors les chansons s’écoulèrent les unes après les autres. » Quand elle a eu 15 ans ses parents on composés un album enregistré à Alabama au studio Geff cook, Payne, Alabama. Sa mère a pris la photo de couverture. On a eu pris le minimum de 1 000 copies ; se souviens Ashton. « j’ai vu tellement d’endroit ou les gens me disaient : « avez-vous un cd , avez-vous quelque chose » ? Alors nous en avons produit et les vendions pour quelque chose comme 10 dollars . Il y a peut-être 4 ou 5 bar locaux où nous avons joué ; le public a toujours aimé mes compositions ; une de leur préférée était « Note Right Now » car les femme appréciaient le contenu qui parlait du fait de ne pas se marier tout de suite et ce chanté par une jeune femme. C’était super de jouer chez moi ; mais je voulais une carrière ! Je voulais faire écouter ma musique au monde entier. Mais nous ne savions pas comment faire. j’en ai souvent parlé avec mon mari ; ça me déprimais car je sentais que Dieu m’avait donné un talent et je n’en faisais rien. Et un jour tout ceci arriva ! En juin 2006 elle participe à un concours de jeune talent à Gilbertown, Alabama. Le prix était l’ouverture du concert de Lorrie Morgan. Un producteur de Nashville l’a repérée et lui a demandé un cd puis l’a invitée à Nashville pour enregistrer quelques morceaux. Elle arrive dans la ville de la Musique en Août 2006, consciente qu’elle aura besoin d’un avocat spécialisé dans les affaires du monde de la musique. Elle téléphone au hasard à un numéro trouvé sur le net. La dame à l’autre bout du téléphone était gentille et très serviable. Elle était aussi très aux faits car elle produisait le guitariste légendaire Jerry Kennedy. Ceci l’a amené a rencontrer le fils de Jerry qui l’a conduite au studio MCA. En moins d’une année après son arrivé , l’album « Sound So Good «  était complété par le producteur Buddy Cannon (Kenny Chesney, Reba McEntire...). Tout le monde disait qu’ils n’avaient jamais rien vu de tel !. « Je ne peux attendre de rencontrer des gens et que les gens me rencontrent. J’espère que tout le monde adorera ma musique tel qu’elle l’a été à Nashville. Je pense que oui. Je pense que les gens vont ressentir l’authenticité des mes chanson. J’ai toujours rêvé de ce qui est entrain de m’arriver ; je me sent béni comme jamais dans ma vie. » 25 UN FESTIVAL PAS COMME LES AUTRES par Rose Alleyson Festival de CONTY (80) Connaissez-vous le festival Country de Conty dans la somme ? Si oui, vous savez déjà que c’est vraiment là une initiative particulièrement originale. Et si non, eh bien en voici l’histoire... Tout est né en 2003, lors d’un concert organisé par Elvis My Happiness (Fan club d’Elvis Presley) à Lille. Ce n’est pas de la country me direz vous, mais, chut...laissez l’histoire se dérouler... Assistent donc à ce concert Stanislas Szumny (Stan) et ses enfants, tous des musiciens confirmés, mais issus de la musique classique (conservatoire), Ils sont là et prennent un coup de musique américaine au coeur et...le virus est planté ! Stan rencontre Jean Marie Pouzenc, écrivain et responsable de l’association consacrée au King et l’alchimie se fait : la musique classique a rencontré le rock et la culture américaine ! Puis ce fut une deuxième rencontre avec Yannick Dimont de Gunshot et la naissance d’une idée : monter un festival de culture américaine avec des motos, des indiens, un peu d’Amérique en France quoi ! Mais la vie en avait décidé autrement : Stan est malvoyant depuis longtemps et l’année 2004 fut une succession d’opérations qui ne laissent pas beaucoup de temps pour la country music ou un festival. Mais, l’idée est toujours là et quelle idée ! Monter une festival autour de la non voyance et de la musique. Mobiliser des gens autour de la musique et en profiter pour parler du Handicap. Rassembler des non voyants et des voyants, un même week end, avec de la country music comme bannière. Les personnes rencontrées dès le début (les membres de Gunshot et de Elvis my Happiness) répondent présents, et d’autres se joignent au projet : un festival est né.. Le principe est simple : une soirée le samedi avec 3 formations Country et Rock’n roll qui rapporte des sous avec les entrées, et, le dimanche, une journée au service des non voyants qui perd de l’argent (mais « on s’en fout » dit Stan !) Le dimanche, une ballade moto est proposée aux non voyants depuis la cathédrale d’Amiens jusqu’à Conty. Les personnes non ou mal voyantes sont assises derrière des motards bénévoles qui leur offrent un vrai plaisir des sens. Puis, arrivée sur le site du festival COUNTRY MOTO MUSIC ou ceux qui le désirent, Handicapés ou pas, peuvent participer à des animations comme des tours de taureau mécanique, des balades en calèche, du lancer de couteaux ( !!! pour des mal voyants !!! eh oui...) et des initiations à la Line Dance. Mais, comment font des malvoyants pour danser la Line Dance ? Eh bien ceux qui sont accompagnés vont sur le parquet de danse avec leur accompagnant et... pour les autres... Eh bien, le public, spontanément, a pris les mains de ceux qui étaient seuls et les a aidés à danser ! Cela s’est fait comme ça, sans préméditation... 26 Et depuis c’est ainsi que se passe le dimanche : chacun vient là, Handicapé ou pas et donne la main aux autres. Du coup, les gens se parlent, les Handicapés se sentent pris en considération et une ouverture d’esprit se dessine dans la population dite « normale » à propos des petits soucis du quotidien que peuvent rencontrer des personnes qui ont eu moins de chance que les autres. On mange ensemble et les différences s’estompent. Dès la deuxième année, le Festival s’est ouvert aux autres Handicaps. Et ce sont maintenant des personnes en fauteuils, des déficients mental légers et toutes sortes de bras cassés de la vie qui répondent présents à l’appel de Stan et osent s’intégrer à la société. Stan est heureux que ce festival serve ainsi de vitrine et de tribune pour le Handicap auprès des médias. Car il est difficile de se faire entendre quand on est Handicapé. C’est comme si on était un peu transparent ... invisible. Sa fille est aussi mal voyante et il a fallu la retirer de son école publique car elle n’y avait pas sa place. On met les enfants dans des écoles spécialisées et petit à petit, ils s’enferment dans leur handicap et ne cherchent même plus à aller vers l’autre monde, celui des gens « normaux ». Stan me confiait que 80% des enfants Handicapés étaient de niveau CAP ou moins... Et sa fille a été dans les deux seuls jeunes gens à obtenir le Bac en Picardie en 20 ans ! Alors, voilà pourquoi Stan a créé ce festival : Pour que les handicapés et non Handicapés se trouvent autour de leur passion commune : la musique (qui, elle, ne s’adresse qu’au coeur et pas aux yeux ou aux jambes). La country les rassemble et c’est l’occasion de faire parler, d’avancer, de poser des jalons qui permettront une meilleure intégration, ou simplement un regard différent. Stan a réussi a obtenir des subventions, mais elles ne sont pas grosses et sans cesse dépendantes du bon vouloir des politiques....Mais, ça, c’est de l’histoire connue. L’intégration, la communication sont devenues sont crédo et même les gens qui fournissent le repas et servent à table sont des dames qui font partie d’association de femmes en difficulté... Il se décrit comme un « fou de faire ça » mais il le fait quand même ! Et, chaque année, de plus en plus d’ Handicapés viennent faire un tour à Conty. Et c’est ça la vraie victoire ! Ce qui serait bien, dit Stan, ce serait de trouver des voitures américaines pour permettre à des personnes qui ne peuvent pas monter sur une moto de suivre la balade du dimanche. Alors, avis aux amateurs de « belles américaines » qui seraient basés non loin de la somme : Vous pourriez faire une bonne action qui ne vous coûterait rien mais qui serait un vrai trésor dans la tête et le coeur de vos passagers d’un jour. Je suis moi même motarde et depuis de années, je participe à une « ride » où l’on fait faire une balade à des Handicapés sur Lyon. Les responsables du centre où nos passagers habitent, nous ont raconté qu’ils se préparaient pour cette sortie des mois durant et qu’elle était le moment fort de leur année. Quelques heures données qui perdurent pendant un an, ça c’est du bénéfice ! Alors, venez découvrir ce festival pas comme les autres, les 30 et 31 Mai 2009. venez y pour la country ET pour donner l’envie de s’intégrer, de se mélanger à notre monde, à des gens qui sont un peu mis à l’écart... Contact pour le festival : Stan Szumny au 03 22 42 07 46 ou http://lespetitsmozart.fr 27 INTERVIEW DE PAUL EASON par David Loison et Tracey L’interview date du 3 janvier 2009. Paul Eason sera à Craponne sur Arzon, au Country Rendez- Vous Festival, le 25 juillet prochain. (écoute en podcast : http://www.rvrradio.fr/?Tout_l%27au...) DLT : Sur votre cd ,on peut apercevoir l’image d’une chaine Montagneuse, "The Mountains of Nuevo Leon ". Pouvez vous nous en dire plus sur cette endroit ? En quoi vous est il cher ? PE : C’est un endroit du Mexique que j’apprécie ……j’aime beaucoup cet endroit. DLT : Paul, vous vouliez vous démarquer des autres artistes texans qui parfois réalisent leurs albums juste avec un violon et une steel ? PE : Ce n’est pas forcément nécessaire pour tous les groupes, mais en fait j’aime beaucoup quand il y a beaucoup d’instruments . J’en joue d’ailleurs plusieurs sur cet album. DLT : "Tonight we ride ", on entend de l’accordéon avec une guitare style TEX MEX ... Pouvezvous nous dire plus sur ce morceau. ? Avez-vous des origines lointaines mexicaines ou irlandaises ? ("sweet red llano wine ") ou autre ? PE : Ce n’est pas moi qui a crée cette chanson mais je l’ai écouter autour d’un feu de camp. DLT : Les 24, 25, 26 juillet, vous serez en France au Festival de Craponne sur Arzon ... Je suppose que vous êtes excité de venir en France ? Avez vous connaissance de la place qu’occupe la COUNTRY MUSIC EN FRANCE ? PE : Oui c’est la première fois que je viens en Europe et je suis très très excité. Je ne sais pas trop (concernant la country Music en France ) car c’est la première fois mais j’ai pu entendre plein de bonnes choses à ce sujet. DLT : Si vous deviez nous donner votre genre musical, quel genre de country : roots, americana , reddirt, ou autre ? PE : En fait ,j’aime tous les styles et ce qui est intéressant c’est que la country music est un mélange de tout ça ! DLT : Pouvez vous nous parler de vos débuts en 1995 ? PE : En fait j’ai commencé à jouer à l’âge de 12 ans en commençant par le Rock et ça évolué au file des années. DLT : (question personnelle ... pas obliger de répondre ) : Paul , pouvez-vous nous parler d’une journée passée avec Paul Eason ou d’une semaine passée avec vous au sein de votre travail ? ... en dehors de votre métier d’artiste que faites vous : hobbies , vie familiale , etc.. ? PE : Tous les jours ,surtout en ce moment, je suis sur les routes et je joue un peu partout et parfois c’est plus « relaxe » pour aller écouter la musique d’autres groupes. DLT : Si vous étiez un autre artiste, vous aimeriez être : Jack Ingram ou Kevin Fowler ou Tim Mc Graw ? PE : KEVIN FOWLER mais j’aime les autres quand même. 28 DLT : Si vous étiez une artiste féminine, vous aimeriez être : Gretchen Wilson ,Miranda Lambert ou Sunny Swenney ? PE : Miranda Lambert car j’aime son attitude … DLT : Par ce qu’elle est Texane ?… (RIGOLADES ) … PE : Oui ça un rapport … (RIGOLADES) DLT : Côté Sport , tu préfères : hockey, baseball ou foot ? PE : Baseball. DLT : Ta chanson préférée d’un autre artiste ... puis celle de ton album ? PE : Une chanson de Robert Earl Keen. Ma chanson préférée sur mon album est « the Mountain of Nuevo Leon ». DLT : Pour rigoler ... Si on devez casser la croute ensemble maintenant, tu préférais : beer/chips, wine /french cheese or caviar /champagne ? PE : Je préférai le vin et le fromage français … mais j’apprécie les autres aussi. Merci à Tracey Sonthonnax pour la Traduction. En direct sur RVR radio CD REVIEWS par David Loison Doug Moreland L’année 2008 ,au festival de Craponne sur Arzon nous avions eu le plaisir de voir ou revoir le groupe Asleep At the Wheel ,nous rendons compte à quel point le western swing ,si bien interprété ,pouvait nous donner toujours autant de plaisir à l’écouter . Cette année ,ce sera Doug Moreland avec son violon et son groupe de quatre musiciens : Andrew Silver , Eric Lenington , Wade Mc Natt ,et Craig Smith ; Doug n’est pas à son premier Album mais à son sixième …….sublime ! Onze titres tous aussi bons les uns que les autres ! Evident ,me direz vous , quand on regarde un peu mieux les musiciens qui ont participé ce prodige ! Bill Kirchen…….vous rappellez vous ,le monsieur à la chemise bleue ,au country Rendez -vous avec Dallas Wayne et Redd Volkaert ,un guitariste exceptionnel ! Lloyd Maines , à la pedal steel ,Roger Craiger avec sa trompette sur le titre « A Boy like me » et Jason Robert (AATW) et Brendon Anthony (violoniste de Pat Green) ,tous les deux au violon. Vous pourrez apprécier Doug Moreland en Juillet , au Country Rendez -vous ,le festival à ne surtout pas oublier !!! 29 DANS LE TEXTE … par Mireille Lafond DIERK BENTLEY « Long Trip Alone » It’s a long trip alone over sand and stone That lie along the road that we all must travel down So maybe you could walk with me a while And maybe I could rest beneath your smile Everybody stumbles sometimes and needs a hand to hold ’Cause it’s a long trip alone It’s a short piece of time but just enough to find A little peace of mind under the sun somewhere So maybe you could walk with me a while And maybe I could rest beneath your smile You know we can’t afford to let one moment pass us by ’Cause it’s a short piece of time And I don’t know where I’d be without you here ’Cause I’m not really me without you there Yea, Yeah Yea, Yeah, Oh So maybe you could walk with me a while Maybe I could rest beneath your smile Everybody stumbles sometimes and needs a hand to hold So maybe you could walk with me a while Maybe I could rest beneath your smile Maybe I could feel you right beside me til’ I’m home ’Cause it’s a long trip alone A long trip alone C’est un long voyage solitaire sur le sable et les pierres Qui recouvrent la route que nous devons tous emprunter. Ainsi tu pourrais peut-être m’accompagner un bout de chemin Et peut-être pourrais je me reposer derrière ton sourire Il arrive à tout le monde de trébucher et d’avoir besoin d’une main secourable Car c’est un long voyage solitaire Ca ne dure pas longtemps mais cela suffit pour trouver Un peu de paix intérieure sous le soleil quelque part Ainsi tu pourrais peut-être m’accompagner un bout de chemin Et peut-être pourrais je me reposer derrière ton sourire Tu sais qu’on ne peut pas se permettre de gaspiller un seul instant Car ça ne dure pas longtemps Et je ne sais pas où je serais sans toi près de moi Car je ne suis pas vraiment moi si tu n’es pas là Yea, Yeah Yea, Yeah, Oh Ainsi tu pourrais peut-être m’accompagner un bout de chemin Peut-être pourrais je me reposer derrière ton sourire Il arrive à tout le monde de trébucher et d’avoir besoin d’une main secourable Ainsi tu pourrais peut-être m’accompagner un bout de chemin Peut-être pourrais je me reposer derrière ton sourire Peut-être pourrais je sentir ta présence à côté de moi jusqu’à ce que j’arrive à la maison Car c’est un long voyage solitaire Un long voyage solitaire 30 LES NEWS DU SALOON par Jacques « Rockin’Boy » Dufour · Isabella, née en novembre, est le 4ème enfant pour Josh Gracin après Briana, Gabby et Landon. La maman, Ann Marie, va bien. · Enceinte de 6 mois, Jo Dee Messina qui est très sportive, a participé et terminé une course pédestre de 8 km en novembre au profit des sans-abris de Nashville. · John Rich (Big & Rich) a épousé Joan, ex-modèle, en décembre. Elle dirige à présent une agence de mannequins. · Brad Mates, le chanteur du groupe Emerson Drive, s’est marié en octobre dans le Maine, état de son épouse. · Nettement moins drôle : nouvelle tentative de suicide en décembre pour Mindy Mc Cready qui s’est entaillé les poignets et a avalé des pillules. La fois précédente (drogue et alcool) remontait à 2005. · Pour une association d’aide aux nécessiteux et aux sans-abris de Nashville (Rescue Mission) Tracy Lawrence, comme l’an dernier, a aidé à rôtir 500 dindes pour Thanksgiving (27 novembre). Il a reçu l’aide de Darryl Worley, Lorrie Morgan, Wade Hayes et Jason Aldean. · Statufiée à 24 ans ! Carrie Underwood possède désormais son effigie en cire au Musée Tussaud de New York. · Le groupe Alabama a fait ses adieux à la scène en 2004. Depuis, son chanteur Randy Owen a écrit une biographie « Born country », a sorti un album solo produit par John Rich, et a monté un nouveau groupe avec Megan Mullins (fiddle) et Wade Hayes (guitare). · Le magazine Forbes dans son classement 2008 des couples du show business ayant une résidence à Hollywood a placé Faith Hill/Tim McGraw à la 4ème place. Nicole Kidman/Keith Urban se contentent de la 8ème ! · Dierks Bentley figurait parmi les invités qui se sont produits au concert du Prix Nobel de la Paix en décembre à Oslo. · Curieusement, c’est la chanson « Just got started lovin’ you » du méconnu James Otto qui a été la plus diffusée sur les radios Américaines en 2008 devant, quand même, « I saw God today » de George Strait et « Small town southern man » d’Alan Jackson. · Martie Maguire, la violoniste des Dixie Chicks, travaille sur un album instrumental de bluegrass. Quant au trio il vient d’enregistrer un simple. · Le grand petit homme de la country music, Little Jimmy Dickens, est devenu membre du Grand Ole Opry en… 1948 ! Il y a fêté ce 60ème anniversaire entouré de George Jones, Brad Paisley, Trace Adkins et d’autres amis au cours d’une retransmission télé. Agé de 88 ans il se produit toujours sur scène. · Retour de Jessica Andrews. Elle sera la 1ère artiste à signer sur le nouveau label de Nashville Carolwood Records. Son nouvel album sera produit par Jay Demarcus (Rascal Flatts). · La crise frappe aussi à Nashville. Clint Black a fermé son label Equity Records en décembre. L’aventure commencée en 2003 a révélé Little Big Town. Se retrouvent sur la touche en 2009, outre Clint, Laura Bryna, Carolina Rain et Kevin Fowler. · Laissée libre par BNA, Terri Clark songe, à l’instar de plusieurs de ses confrères, a créer son propre label pour sortir son nouvel album. Elle peut désormais s’associer à Clint Black… · Après quelques années d’insuccès Neal Mc Coy a décidé de quitter la country au profit de la variété/pop. De ce fait, peu intéressés par cette nouvelle orientation, ses 7 musiciens le quittent. Certains étaient avec lui depuis 10 ans. · Honky Tonk Tailgate Party Tour 2009 comprendra Mark Wills, Trent Willmon, Jeff Bates. En 2008 cette tournée comprenait aussi Buddy Jewell et Ray Scott. 31 TRACE ADKINS par Bruno Gadaut Pour la troisième fois consécutive Trace Adkins remporte le titre de Meilleur Clip de l’année Il y a tout juste un an, Trace Adkins faisait sa première apparition dans la série télévisée de la NBC, « The Celebrity Apprentice ». Commençait alors un parcours qui devait finalement l’amener à chanter « You’re Gonna Miss This », au cours du dernier épisode, puisque ce fut la chanson arrivée première des charts. Durant l’été, “Miss This” resta, pendant plus de 10 semaines, en tête des meilleurs clips dans le Top 20 Country Countdown du Great American Country (Une chaîne spécialisée disponible sur le Net, le câble ou par satellite), pour terminer finalement N°1 de l’année, lorsque le Great American Country fit paraître son classement Top 50 Videos Of 2008. Ce succès pourrait bien ne pas être le dernier pour ce titre, puisque, pour son interprétation, Trace est nominé pour le Grammy du Meilleur Chanteur Country, alors que les auteurs Ashley Gorley et Lee Thomas Miller sont également en course, toujours avec ce morceau, pour la récompense de Meilleure Chanson Country. Une partie de la raison du succès obtenu par Trace avec “You’re Gonna Miss This” tient à son thème “Se sentir heureux au moment présent avec ce que l’on a », qui est très important pour lui. Il l’a d’ailleurs expliqué lors d’un show du Great American Country “GAC Nights : Live From Nashville” : “J’ai eu cette conversation avec mes enfants. Ils traversent l’adolescence et dépriment un peu, avec tous ces trucs qui vont avec. J’ai essayé de leur faire comprendre que c’étaient les meilleures années de leur vie. Qu’ils devaient en profiter et en savourer chaque seconde. Non pas parce qu’il se passe plein de choses merveilleuses autour d’eux mais simplement parce qu’ils n’ont aucune responsabilité. Leur seul boulot est d’être des enfants convenables. Ils n’ont pas à travailler. Ils n’ont pas besoin de gagner d’argent. Ils n’ont rien à faire, à part être des enfants ». Comme ses enfants, Trace a pleinement savouré ces derniers jours, en grande partie grâce à « You’re Gonna Miss This ». Les fans l’on classé à la première place des clips de 2008 et cela fait ainsi la troisième fois consécutive qu’il remporte ce classement établi par le Great American Country. Il avait, en effet, déjà gagné ce titre en 2007, avec « Ladies Love Country Boys » et en 2006, avec « Honky Tonk Badonkadonk ». Et en plus de tout cela, une autre chanson de Trace « Muddy Water » est classée N°3 des meilleurs clips pour 2008. "Muddy Water" a même été N°1 durant la dernière semaine de décembre. Pour savoir si Trace va continuer de conserver sa place de leader incontesté, rien de mieux à faire que d’aller jeter un oeil sur le Top 20 Country Countdown, chaque vendredi, sur www.gactv.com . 32 COUNTRY MUSIC ET MOTOS par Marc Verdier Artistes – Salon – Chansons Artistes et organisateurs de salon : Interview de Thierry Capdeville MV : Tu as joué et tu joues dans quel groupe de country ? TC : Je joue actuellement avec le groupe Appaloosa, et nous accompagnons Brian Sklar pour la tournée 2009. J’ai pu jouer aussi avec Bootleggers, Orville Nash, JC Harrisson, Ian Mac Camy, Liane Edwards, Paul Mac Bonvin, Eddie Clendening, Ruby Ann, Blues And Trouble.... MV : Bon, peux-tu me dire un peu comment tu as connu la moto, quels ont été tes débuts ? TC : Ben j’ai commencé avec mon oncle "Bébert", lui aussi batteur et fou de bécanes... je pense que c’est lui qui m’a donné le virus des 2 roues... j’avais alors 5 ou 6 ans... en même temps que pour la Zik ! J’ai donc commencé par les mobylettes, les premières étaient de vieilles "bleues", "oranges", récupérées dans des broussailles, puis retapées dans le garage de papi ! Mobylettes d’origines avec un bon guidon "apehangher" (chopper), 4 franges et me voila dans zizi rider !!! Puis j’ai connu un peu les mouvements de gangs de motards... hum, qui m’ont énormément passionné !!! MV : Peux-tu me parler de tes différentes moto ? TC : Mes premières machines étaient des petites japonaises, jusqu’au jour où j’ai décidé de monter mon propre Shovelhead, FLH 75, je suis un passionné de Harley (surtout les vieux fontes) ! Puis j’ai eut un Sporster et bientôt re Harley, car je n’ai en ce moment plus de moto mais ça ne devrais pas tarder, ça me manque énormément !!! MV : Par rapport au salon Country que tu organises pour la deuxième année près de Paris, quel rapport avec les Bikers qui sont venus et qui vont venir ? (clubs, amis, visiteurs, etc ...) TC : Je ne pense pas qu’il y est un rapport particulier, si ce n’est que ça va plus ou moins ensemble, country music, rock n’roll, bike, la route, la fête... MV : D’une manière générale, quels liens vois-tu entre la moto et la country ? TC : Mets un bon Creedence, ou un bon Lynyrd Skynyrd dans ton MP3 et prends la highway avec un vieux shovelhead noir mat bien roots, c’est le panard ! MV : As tu une ou plusieurs anecdotes concernant la moto et la country à nous raconter ? TC : J’aurais des dizaines d’anecdotes, mais il faudrait une soirée entière devant un kilo de Jack Daniel’s pour que ça revienne ! Mais des retours glacials de concerts, ou on dessaoule sur 1 km tellement il fait froid, ou la moto qui démarre pas quand on est bourré... bref, pleins de choses rigolotes mais y a pas marqué "avec modérations".... c’est trop bon !!! La country et le Rock n’roll en général, et la moto, surtout la Harley, l’Indian ... je pense que tout cela se complète et je ne vois pas l’un sans l’autre ! Toby Keith, passionné de balades en moto, nous offre « God love her », un de ses derniers morceaux, où il parle d’une fille née « in Dixie » (le sud). C’est une rebelle et une fille de pasteur, élevée sur les rives boueuses du Mississippi, baptisée à l’eau sale. 33 Elle a toujours eut l’idée de tomber amoureuse d’un ‘’Bad boy’’. Elle a grandi un peu vite, et ses dix sept ans lui ont tourné la tête. Sa mère a pleuré lorsqu’elle les a vus ensemble pour la première fois. Ses parents savaient qu’ils ne l’arrêteraient pas. Elle s’est agrippée à lui et à la bible, sur la selle arrière de sa moto, laissant tomber son père priant en chaire. Le bad boy dit : « moi et Dieu, on l’aime ». Elle a donné un baiser d’adieu à sa mère, et lui promis de téléphoner, l’a appelé d’un relais routier en Arizona… Grâce à elle, en Californie, le héros s’est senti revivre et sa vie de bohème commença au péage. Personne pour les arrêter, comme un ange, elle a sauvé son âme des démons. Tout le long du clip, on voit le conteur avec sa jolie blonde assise sur la selle arrière de la moto, cheveux au vent, en train de parcourir les belles routes américaines. Chanson : “God love her” de Toby Keith Just a girl born in Dixie, washed in the blood And raised on the banks of the Mississippi mud She always had a thing about fallin’ in love with a bad boy Yeah they could see it all comin’ But her daddy never dreamed She’d grow up that fast, you know what I mean The way a girls gets when she turns seventeen, kinda crazy She’s a rebel child and a preacher’s daughter She was baptized in dirty water Her mama cried the first time they caught her with me They knew they couldn’t stop her She holds tight to me and the Bible On the back seat of my motorcycle Left her daddy standing there preaching to the choir, you see God love her Oh, me and God love her She kissed her mama good-bye Said, "I’ll be sure to phone ‘ya" She called her from a truck stop in Tucson, Arizona With amazing grace we made California alive And then my gypsy life started takin’ it’s toll And the fast lane got empty and out of control And just like an angel she saved my soul from the devil She’s a rebel child and a preacher’s daughter She was baptized in dirty water Her mama cried the first time they caught her with me They knew they couldn’t stop her She holds tight to me and the Bible On the back seat of my motorcycle Left her daddy standing there preaching to the choir, you see God love her Oh, me and God love her Now she holds tight to me and the Bible On the back seat of my motorcycle Left her daddy standing there preaching to the choir, you see God love her Oh me and God love her God love her Me and God love her 34 CD REVIEWS par Rose Alleyson Brad Paisley ‘’ PLAY ‘’ Moi, je suis chanteuse, chanteuse blonde en plus, alors, un album à 90% instrumental, ça aurait du me laisser froide...Mais je suis aussi une fan de la première heure de ce Brad Paisley à qui tout semble réussir : il est mignon, jeune, a une vrai Voix et il joue de la guitare comme un dieu ! Et c’est à la guitare justement qu’est consacré cet album. Du début à la fin de ce 7ème album, un hommage a cet instrument qui l’a fasciné depuis tout petit. Et, moi, j’aime cette idée de rendre hommage à ceux qui nous ont précédé et fait rêver (Tiens, je vais devoir faire une chanson sur Joe Dassin... !) 11 titres instrumentaux donc et seulement 4 chansons mais du partage du début à la fin. Coté chansons, le lead vocal est partagé avec Keith Urban, Steve Wariner, BB King, et Buck Owens...Buck Owens !!! Mais, il est mort !! Eh oui, mais ce morceau avait été enregistré en 2006, juste avant le départ de Buck... Émouvant. Coté instrumentaux, un kaléidoscope d’ambiances qui nous rappellent tous quelque chose. Ici, nous sommes dans une atmosphère à la Shadows, ici, en plein Blues, ici, on part vers le Jazz...On se croirait dans un florilège de tout ce qu’on peut faire avec une guitare dans les mains. Mais là où cet album est pour moi un exploit, c’est qu’on SENT que ce n’est pas pour frimer et montrer tout ce qu’il sait faire, mais bien pour remercier ces musiques de l’avoir inspiré. Les divers titres ont tous une raison d’être ou une anecdote attachante : HUCKLEBERRY a été écrit pour son fils (c’est d’ailleurs son deuxième prénom) et commence avec un passage joué avec des jouets ! Sur le duo avec BB King, LET THE GOOD TIME ROLL, BB chante « Now BB and BP are in town ! » START A BAND (avec Keith Urban) est un duo qui lui était demandé depuis longtemps, mais jouer avec un des meilleurs impressionnait Brad... MORE THAN JUST THIS SONG raconte la vraie histoire de Brad : à 8 ans, son grand père lui offre une guitare pour qu’il ne soit jamais seul dans la vie. Et puis vient le fameux « CLUSTER PLUCK » Avec une intro qui est enregistrée avec le complice de toujours de Brad : « Little » Jimmy Dickens(regardez bien les clips, de Brad Paisley, cet ancien de la country y est toujours, comme un vibrant hommage aux racines de cette musique) Puis vient le morceau lui même : un petit morceau enregistré avec quelques amis...Albert Lee, James Burton, Red Volkaert, John Jorgensen, Steve Wariner, Brent Mason, Many rogers et Vince Gill...Excusez du peu !! Tous les Telecaster Heroes de Brad réunis en un seul Morceau ! Voilà un disque qu’il faut IMPERATIVEMENT avoir dans sa discothèque car il reflète l’esprit country, ce partage cette écoute et cette mise au service de la musique du musicien...Définitivement un des 10 albums country à avoir si on ne devait en avoir que 10 ! Dans ses remerciements, Brad Paisley a remercié particulièrement son Producteur de n’avoir même pas haussé un sourcil lorsqu’il lui a soumis l’idée de faire un album comme celui là. Alors, Merci le producteur ! (Joe Galante) pour avoir laissé Brad nous donner ce cadeau ! PS : à l’instant, j’apprends que START A BAND est N°1 dans les charts country... 35 MADE IN FRANCE par Jacques « Rockin’Boy » Dufour L’actualité de la scène country Française et frontalière. Toutes nos félicitations à Hélène Ambrois, violoniste de Dreamliners qui vient d’être maman en juin de la petite Juliette, et ce le jour même de son anniversaire ! Hélène assurera également le fiddle au sein de Chattahoochee. Merci à la newsletter de DJ Denys qui n’oublie jamais le CWB : http://www.eagles-star.com/ Wanted : Claude Rossat nous signale que des instruments précieux ont été volés au groupe Alambic lors d’un stage à Sommières dans le Gard. Il s’agit d’une guitare Manolo et d’un violon avec deux archets. Rensts : 06 72 55 15 45 / 03 81 60 00 62 Lutess est une formation nordiste formée à Arras, Pas de Calais, en 2005. Le vocal est assuré par 3 soeurs, Lucie, Julie et Laury. Elles sont accompagnées par Christian et Fabrice (guitares), Marc (claviers), Djamal (basse) et Alexandre (batterie). Influences principales : Dixie Chicks, SheDaisy, Martina McBride, Jo Dee Messina. Donc hot new-country. http://perso.orange.fr/lutess et www.myspace/lutess Les Partners, groupe de l’Essonne en Ile de France, ont recruté la chanteuse Bretonne Aziliz pour assurer le lead vocal en complément de Jean-Jacques (guitares). Le groupe comprend toujours Patrick Lourdel (guitare/choeurs/technique), Dominique Labarre (claviers), Philippe (basse) et Fred Kolinski (batterie). Le répertoire est new-country avec Gretchen Wilson, Dixie Chicks, Shania Twain, Martina McBride, Little Texas, Alan Jackson, Keith Urban… Un premier album est prévu cette année. musichaos@wanadoo.fr Crée en 2007, le groupe Sitting Bull est originaire d’Albi, Tarn et Garonne. Le vocal est assuré par Sabrina. Olivier est à la lead-guitar, Pascal à la basse, Stéphane à la batterie et Raphaël à la rythmique et au chant. Nous trouvons au répertoire Emmylou Harris, Dolly Parton, Crystal Gayle, Johnny Cash, Alan Jackson mais aussi Vicky Layne et Lynyrd Skynyrd ! Ils ont fait le festival off de Mirande en 2008 et seront en 2009 à celui de Montpont Ménestrol. www.myspace/lesittingbullgroupcountry Pascal 05 63 54 42 74 Après les Rodeo Girls, MC Maillet lance Cotton Eyed Joe. Même concept : toujours trois éléments séduisants, chantants et dansants mais, vous l’aurez compris, il s’agit cette fois de trois beaux garçons qui auront la charge de séduire les cowgirls du milieu de la danse avec leur spectacle : Jambalaya. Diego, Tracy et Gregory s’offrent à vous en trio sur bande orchestre ou en groupe de 5 musiciens. MC Maillet 01 42 63 11 01 The Lone Star Radio Show travaille sur des compos originales en vue de l’enregistrement d’une maquette 5 titres à l’attention des radios. Leslie Ryan sort un album « Time to change » et le présentera à l’occasion d’un concert gratuit le dimanche 15 février à Paullac , Gironde. http://duoleslieryan.free.fr Doyenne des formations de la région Lyonnaise avec une bonne vingtaine d’années d’existence, OK Country (01) prépare un nouvel album. 36 Sortie d’un album « live » du Phenix Country Band cet été. Pour voir les vidéos : www.myspace.com/phenixcountryband Les Coyotes 63 figurent parmi les doyens avec leur 22 années d’existence marquées par 2 albums, « Les Coyotes » (1997) et « 20 ans ! » (2007). Après la grande scène du Festival de Gramat en 2008 ils espèrent participer à d’autres manifestations d’envergure avec toujours à leur réperoire Hank Williams, Carl Perkins, Johnny Burnette ou Eddie Cochran. Dominique « Rocky » Auger est au chant et au volet (voir photo), Daniel « O’Sonic » Larbaud (lead guitar), Frédéric Mabrut (pedal steel guitar), Dominique « Rollin’ » Rollo (contrebasse) et Francky Veysseyre (rythmique). 06 83 48 49 84 lescoyotes63@yahoo.fr Mike Fairbairn & Home Cooking a produit un nouvel album dont vous pouvez écouter des extraits sur www.Home-Cooking-Productions.com Mary-Lou en studio au printemps pour l’enregistrement de son 7ème album ! Sortie du premier album (12 titres) des West Hillbillies prévue en mars avec entre autres « My father’s son » (Ricky Skaggs) et « Seminole wind » (John Anderson). Sortie courant 2009 du deuxième album du groupe Springfield. Canyon (Pau) est en studio pour un album dont la sortie est prévue pour le printemps. En janvier le site du groupe www.canyon64.com avait dépassé les 13.600 visites depuis sa création. Nouveau répertoire 2009 pour Chattahoochee avec la préparation du deuxième album avec une ou deux compos. Départ de la violoniste. Les Yankees de Nancy proposent 4 heures de musique new-country et country-rock et se déplacent sur toute la France en privilégiant la convivialité du logement chez l’habitant. Ils viennent de recruter Marcel Heintz, vétéran de la scène country dans l’Est, fondateur des Rebels et d’Armadillo. Il officie bien sûr à la pedal-steel guitare. Greenbow’s Shadow attend la convalescence de son batteur pour reprendre ses concerts avec un répertoire profondément remanié. Marc Raynaud (06 61 97 62 55) préside toujours aux destinées de 3 formations avec chacune sa tendance particulière : swing manouche façon Django avec Cadillac Slim (album prévu fin 2009), country-rock avec Truck Stop Rules, enfin bluegrass avec le répertoire des Stray Cats pour les Nashville Cats. De quoi bien employer ses samedis soirs ! Le répertoire 2009 de Matchriver aura plusieurs couleurs : celles du rock (ZZ Top), du Texas sound et de la new country (Sugarland, Carrie Underwood, Terri Clark, Lee Ann Rimes, Jo Dee Messina. Le groupe travaille également l’aspect visuel ainsi que les compositions. Les Studebakers se définissent comme un trio de rockabilly faisant un peu de country. C’est pour cela que l’on trouve Bob Wills et Cash au côté de Perkins et Cochran. Laurent Cholvy est au chant, guitare et piano, Cyril Lachasseigne à la basse et Valéri Moulin à la batterie. Rose-Mary Lou a quitté la capitale pour se fixer en Bretagne. Son nouvel album enregistré à Nashville vous sera présenté prochainement ainsi qu’une interview. 37 Le Hot Trucking Orchestra est certainement à l’heure actuelle la seule formation Française de western-swing tendance jazzy, plus proche d’Emmet Miller que de Bob Wills. Ces 5 musiciens Nornands et leur chanteuse à la coiffure charleston vous restituent l’ambiance des cabarets à l’époque de la prohibition. Le HTO, c’est deux heures de musique interprétée avec des costumes et des instruments d’époque pour un cachet vraiment modique. Recommandé. Les Culs Trempés de Lorraine (Nancy) ne doivent pas leur nom au degré de pluviosité de leur région mais à la transcription des Soggy Bottom tirés du film mythique « Oh Brother ». Formés en 2006 ils ont sorti leur premier album « Poney Express » l’année suivante. Le second « Poney M » est prévu cette année (mars). En 2008 le groupe s’est produit notamment dans les Vosges, en Auvergne et dans le Nivernais. Trois répertoires sont disponibles : bluegrass traditionnel, Québécois et chansons de pubs Irlandais. Le quatuor se compose de Jeff (mando, cuillère, guitare, harmonica, chant), Loïc (banjos, bouzouki Irlandais, mando, flûte Irlandaise, harmonica, chant), Romain (guitare, cloches, chant) et Jérôme (triangle, bodhran, washboard, flûte Irlandaise, cornemuse, chant). www.myspace/lesculstrempes Conniving mijote un mini album avec leur nouveau chanteur. Parmi les nouveautés 2009 figurent Josh Turner, Kate Russell, Lisa Brokop, Martina Mc Bride, Keith Everett, Blake Shelton, John Anderson… Depuis l’été 2008 c’est Denis Rey qui tient la guitare solo au sein de Billy Jam. Cette formation de Cholet est l’une des 3 qui sévissent dans le Maine et Loire ! Le répertoire est acoustique aussi bien pour la Louisiane, l’Acadie, l’Irlandais que la new-country. Le groupe comprend Jean Roy (chant/guitare), Sébastien Rabiller (clavier), Edith Gourdon (fiddle), Bertrand Gourdon (Contrebasse/flûte Irlandaise) et Denis. billyjam@free.fr Union Spirit a interrompu ses concerts pour travailler le répertoire avec son nouveau batteur Greg. Blue River de Toulouse a recruté Stéphane Croity au chant et Philippe Keromnes (Bretagne) à la guitare. La batterie est toujours assurée par Laurent Agosti, la basse par Serge Caschera et la rythmique par Hervé Benezech. Un CD promo de 5 titres est prévu avec « Mercury blues » (Jackson), « Start the car » (Tritt), « Redneck woman » (Wilson), « All I want is everything » (McCready) et « Your love don’t take backseat to nothing » (Brooks & Dunn). Nashville Airplane tourne essentiellement sur Paris. Ce sextet acoustique pratique la country et le bluegrass traditionnel avec au répertoire aussi bien Jimmie Rodgers, Hank Williams que Dylan, les Beatles et les Stones. Le groupe apparaitra sur le Vol 2 de la compilation réseervée au bluegrass hexagonal. Jacques Albif est au chant et à l’harmonica, Rémy Conan à la guitare solo, Christophe Constantin à la mandoline, Hervé Tuel au banjo, François Jean-Pierre au dobro et Denis Beckaerp à la contrebasse. 06 61 62 52 80 nashplane@noos.fr Zip Code 2025 se dénomme à présent les Banjomaniacs depuis le départ de Christian Labonne. Ils seront le 14 février à la salle des fêtes de Buis les Baronnies (Drôme) , siège du CRI du Coyote. Les membres de Danny Fletscher & Friends sont les mêmes depuis plusieurs années. C’est à dire Sad (Quimper) à la batterie, « Tété » Thierry (Brest) à la basse/contrebasse, Seb (Nantes et fils de Danny) au chant et à la guitare solo, Danny (Pont l’Abbé) au vocal. 38 Le répertoire va du classique (Cash) à la new-country (Alan Jackson, Tracy Byrd) en passant par le blues et le rockabilly (Perkins). www.myspace.com/dannyfletscherandfriends Wild Horses (Metz/Thionville) a recruté un nouveau lead-guitariste/chanteur Frédéric Pfister et un nouveau batteur, Nicolas Thiss. Une chanteuse assurera un intérim de 6 mois à partir de mars suite à un stage en Allemagne de la soliste habituelle. Un autre chanteur, Denis Thévenin, assure aussi les solos de guitare. Aucun changement quant au bassiste, Roland Brocca) et à l’autre guitariste soliste Frédéric Schafer. www.wildhorsescountryband.com Merci d’adresser vos infos à rockinboysaloon@free.fr et bonne année 2009 à tous. L’AGENDA par Jacques « Rockin’Boy » Dufour Merci d’adresser vos dates pour la période avril/mai avant le 20 mars à rockinboysaloon@free.fr) BIG ROCK-14/02 Cadenet la Bastide des Fontaines, 28/02 « Salle Léo Lagrange » Chateauneuf les Martigues (13) : promo sortie album. BIG WHEELS-14/02 La Plaine sur Mer BILLY JAM-28/02 La Séguinière (49), 07/03 St Saturnin (72) BLUEGRASS DELUXE-12/02 « Espace 1500 » Ambérieu en Bugey (01) BLUE MOUNTAIN-07/03 Corné (49), 20/03 Villepot (44) CANYON-29/03 « La Détente » Serre Castet (64) CATTLE CALL-06/02 « Petits Ecoliers » Paris 5éme, 15/02 « Troll Café » Paris 12ème, 22/02 « St Sauveur » Paris-Ménilmontant, 22/03 « Troll Café » Paris 12ème CHAIN GANG – 14/03 Nesles la Vallée (95), 21-22/03 « St Patrick » Essônes sur Marne (02) CHARLIE WEST - 21/02 Romilly sur Andelle (27), 07/03 Evry (91), 21/03 Mery sur Oise (95), 28/03 La Houssaye Béranger (76) CHATTAHOOCHEE-20/02 « Vaudryland » Vire (14), 21/02 St Etienne de Montluc (44) COUNTRYBREAKERS-06/02 « La Transhumance » Nîmes (30) COYOTES 63-14/02 « La Puce à l’Oreille » Riom (63) CULS TREMPES-20/03 « Pub le Grattoir » Gérardmer (88) DAN DICKSON-21/02 « Le Pell Mell » Lyon, 28/02 Couzon au Mont d’Or (69) DAN GALLI & DRIFTIN’BOYS-07/02 Meyenheim (68), 14-15/02 « Course Chiens de Traineaux » Les Fourgs (25) DON DONUTS & TWINHILLBOYS-07/02 « Pussy Twister » Marseille, 27/02 « Maison Hantée » Marseille, 28/03 Cagnes sur Mer (06) DREAMLINERS-21/02 « Vaudryland » Vire (14), 07/03 Boulognes (59), 27/03 Dampiere au Temple (51), 28/03 Château Thierry (02) EDDY RAY COOPER-05/02 « Cranberry’s Pub » La Garde, 07/02 Meyenheim (68), 08/02 Autun (71), 13/02 « Blue Lady Pub » Antibes, 26/02 « Le Pélican » Nîmes (30), 05/03 « Privat Pub » Narbonne (11). HAT TRICK-28/02 Berre (13) HILLBILLY ROCKERS-21/02 « Salle Cap Périaz » Seynod (74) KEVIN BUCKLEY-13/03 « Pub Ross & C° » Caen (14), 14/03 Rots (14), 21/03 Charente Maritime ( ?), 28/03 Gael (35) LIANE EDWARDS-12/02 « BO » Epernay », 21/02 Ludres, 07/03 « L ‘Arlequin » Mozac (63)27/02« Salle des Fêtes » Chaumont (52), 28/03 « L’Apostrophe » Mou (03) LILLY WEST-05 au 17/02 Tournée au Quebec, 14/03 Vals près le Puy (43) MARIOTTI BROTHERS-14/03 Peyrolles (13), 20/03 La Tour de Salvagny (69), 21/03 « Music Box » Chalon sur Saône, 28/03 « L’Hebergement » Nantes MATCHRIVER-07/03 « Line’s Cafe » Morbier (39) MARY-LOU-06/02 « Casino » Royan (17), 14/02 St Helen (22). 39 MATIS-07/02 Attignat (01), 28/02 Couzon (69) ORVILLE GRANT-077/02 Dompierre sur Yon (85), 27-28/02 et 01/03 « Foire Internationale » Sables d’Olonnes, 21/03 « Music Box » Chalon sur Sane (71) PHENIX COUNTRY BAND-07/03 « Fête du Cheval » Septeme (38), 21/03 Jarcieu (38), 28/03 « Agora Guilherand » Valence (26) PIERRE LORRY07/02 Meyenheim (68), 14/02 Gilly sur Isère, 26/02 Chaponost (69), 13/03 « Oncle Scott » Coutance, 14/03 Rots, 15/03 « Le Petit Zef » Pontivy, 19/03 « Maniac Café » Waldbredimus (LUX), 20/03 « Le St Laurent » Metz PRAIRIE DOGS-06/02 « Pavillons des Oiseaux » Paris, 14/03 Fère en Tardenois (02) RAMBLERS-06/02 « Famous Café » St Etienne (42) RANCHMEN-13/02 « Espace 2000 » Savigneux (01), 07/03 )Beaumont les Valence, 13/03 Savigneux (01), 21/03 Nantes (44) RANGE HEROES-07/02 « Futuroscope » Poîtiers (86), 15/02 « Hôtel de Ville » Chartres (28), 21/02 Déols (36), 21/03 Esvres (37) REBELS-06-07/02 « Le Country » Ludres (54), 27-28/03 « Le Country » Ludres ROCKINCHER-21/02 « Les Hivernales » Montauban, 07/03 Belhade (40), 14/03 Lespinasse, 28/03 Trèbes (11) ROSE ALLEYSON-07/02 Meyenheim, 21/02 Vif (38), 07/03 Longueville sur Mer, 21/03 « Music Box » Chalon sur Saone (71) ROSE-MARY LOU-14/03 « Centre André Ravache » Pouliguen (44) RUSTY LEGS-07/02 St Aunes (34), 14/02 St Sulpice de Royan (17), 07/03 Grand Champ (56), 14/03 St Astier (24), 21/03 Le Barp (33), 28/03 St Juery (81) SOGGY BOTTOM HILLBOYS-28/02 Meyrargues (13), SPRINGFIELD-07/02 « Association Oasis » Savigny sur Orge (91) STATION-21/03 Darvouret (77) STUDEBAKERS-07/03 « Taco’s Bar » Lausanne (CH) TENNESSEE STUD-07/02 Meyenheim (68) TEXAS SIDE STEP-07/02 Ingenheim (67), 09,11,13,16,20,23,25 et 27/02 Carqueiranne (83), 01/03 « Music Hall » Valence (26), 14/03 Andlau (68), 21/03 Chalon Saone (71), 28/03 Soultzeren (68) THE BUNCH-04/02 « Petit Journal de Montparnasse » Paris TOLY-07/02 « La Belle Epoque » Reims (51), 14/02 Tours sur Marne (51) TRANZEB EXPRESS-Billy Bop’s Disney, 6-7/03 Moret sur Loin (77), 12/03 St Cloud (92) WANTED MEN-07/02 Plabennec (29) WEST FARMERS-06/02 « Indian Saloon » Riom (63), 07/02 Thuret (63), 08/02 Gerzat (63), 28/03 Montmorin (63) WOMEN FOLK-21/03 « Music Box » Chalon sur Sâone (71), 27/03 Chaumont (52) DIVERS 2ème Edition du Salon Country & Western au Parc des Expos de Cergy Pontoise (95) les 7 et 08/02 avec danse + Appaloosa et One way. contact@saloncountrywestern.fr Billy Yates (USA) + Savannah (NL) 21/02 Salle Cap Périaz de Seynod (74) Rodney Hayden (USA) 14/03 Vilette d’Anthon (38) : Western Pleasure. Gary P Nunn (USA) 21/03 Romillé (près Rennes ) : www.westrennescountry.fr The Ranch Hands (USA) 14/02 Mions (69) et « Gibson’s Hall » Berre l’Etang (13) Cabaret Western 21/02 à Romilly sur Andelle (27. Dîner spectacle, 22 danseurs, 32 comédiens et figurants. L’histoire de la country et de ses danses (square dance, line dance, cajun, 2 step, Irish…) + Charlie West. www.normandycountry.net PS : Ne sont publiées que les dates adressées par les groupes ou les organisateurs. Vos dates pour la période avril/mai sont à adresser à rockinboysaloon@free.fr avant le 20 mars. Merci 40 RADIOS COUNTRY SUR LE NET par Jacques « Rockin’Boy » Dufour et Gilles Bataille Une réactualisation des émissions country que nous pouvons écouter sur internet s’avérait nécessaire pour y voir plus clair. Aidez-nous à corriger et à compléter ce tableau, que vous soyez DJ’s ou auditeurs. Merci. Mail : rockinboysaloon@free.fr Tous les Jours 24h00 / 24h00 Radio Country Club Jean-Yves www.radiocountryclub.com 24h00 / 24h00 Big Cactus Country Johnny D www.bigcactuscountry.com/ 24h00 / 24h00 Radio Country Family Gérard radionomy.com/radio-country-family.aspx 10h30 - 11h30 et 15h30 - 16h00 Country Music Max www.rvmfm.net/ Lundi 13h30 – 14h30 Country Music www.radiocraponne.com/ 17h30 Kanga routes Rolland www.rcf.fr (Rouen) 19h30 - 22h00 Country club Michel www.virefm.com 20h00 - 21h30 W country Jean-Michel www.radioplus.fr 20h00 - 23h00 Mickael www.bergerac95.fr 20h00 – 21h00 Pure Country Helen www.gapeaufm.com/ 21h00 - 22h00 Boss & Slide www.collinesfm.net 22h00 - 00h00 Planète country Jean-Pierre www.country.fr.tc Mardi 13h30 – 14h30 Country Music www.radiocraponne.com/ 17h30 - 18h30 On the Road Country Music Philippe http://www.aligrefm.org/ 19h00 - 20h00 Coun’trip http://perso.wanadoo.fr/primitive 20h30 – 21h30 Country and Co Gilles Radio beffroi 95.2 FM Thionville Mercredi 11h00 – 11h30 Coast to Coast Jean-Pierre www.rcf.fr (Nancy) 13h30 – 14h30 Country Music www.radiocraponne.com/ 18h00 - 20h00 Sur la route de Nashville Christian www.rpl-radio.com 19h00 - 21h00 Crossroads Bernard www.radioarverne.com 20h00 – 21h00 Honkytonk Radio David et Jean-Luc www.rvrradio.fr/ 20h00 - 22h30 Country souvenir Patrick www.idfm.fr.fm Jeudi 13h30 – 14h30 Country Music www.radiocraponne.com/ 18h00 - 20h00 W country Jean-Michel www.radioplus.fr 20h00 – 22h00 Country World Jean-Yves “Bill” www.frequencemutine.net/ 20h30 - 22h00 Destination country music Fredéric www.plurielfm.org 21h00 – 22h00 FACM Country Show Jean-Luc et David www.rvrradio.fr/ 21h00 - 22h00 CM radio magazine Patrice www.terremarinefm.com Vendredi 13h30 – 14h30 Country Music www.radiocraponne.com/ 19h00 - 21h00 Country show Patrice http://country-music.free.fr/countryshow 20h00 - 22h00 City of Lights Christophe www.beaubfm.com 21h00 - 22h30 Rockin’ chair Dominique www.rcf.fr (Rivages) 22h00 - 24h00 Country music www.agorafm.fr Samedi 10h00 - 12h00 Country roots Marion www.radioarcenciel.com 13h00 - 15h00 Crossroads (Redif) Bernard www.radioarverne.com 17h00 Fred’s country Fred www.rcf.fr (Vivarais) 17h00 - 18h00 Only country Philippe www.rcf.fr (Aude) 17h00 - 18h00 Country circus Michel www.radio-galaxie.com 18h00 - 19h00 Big boss country 1 sdi sur 2 www.radioperigueux103.org 18h00 - 19h00 Country Music www.radiocraponne.com/ Dimanche 11h00 Fred’s country (Redif) Fred www.rcf.fr (Vivarais) 16h00 - 17h30 Keep it country Mathias www.keepitcountryfrance.com 17h30 - 18h30 Country Music www.radiocraponne.com/ 18h00 - 19h00 Country circus (Redif) Michel www.radio-galaxie.com 19h00 - 20h00 Country land Caroline www.radio666.com 20h00 - 22h00 Rockin’Boy Saloon Jacques www.lyonpremiere.com 20h30 – 21h30 Country and Co Gilles Radio beffroi 95.2 FM Thionville 21h00 - 22h00 FACM Country Show Jean-Luc et David www.rvrradio.fr/ RENDEZ-VOUS POUR LE PROCHAIN NUMERO !

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