N° 52 – FEVRIER 2009
C’est le premier numéro de cette année ! Nous terminons ici nos deux articles de
décembre sur le festival de bluegrass qui aura prochainement lieu en Allemagne et
sur les afros- américains dans la musique country. Prochainement nous allons
développer ce dernier point et continuer à vous faire découvrir la country music en
dehors de l’Europe et des États-Unis. Bientôt vont commencer les festivals, si vous
souhaitez parler de vos « têtes d’affiches », n’hésitez pas à nous contacter ! Bonne
lecture ! Gillou
Site :
http://countrybulletin.free.fr/ Mail : cwb@countryenalsace.com
SOMMAIRE
Cd reviews : Big Rock, JB Louwagie, Pierre Lorry, Rusty Legs, par Jacques
« Rockin’Boy » Dufour
Le programme du Country Rendez-Vous Festival de Craponne
Laurette Canyon & The Gold Diggers, par Christian Koch
Le 7ème Festival International de Bluegrass (suite), par Oooviking
Rencontre avec Romain Decoret, par Jacques « Rockin’Boy » Dufour
Cd reviews : The Lone Rangers, par Jacques « Rockin’Boy » Dufour
Les Afros-Américains et la musique country (suite), par Marie-France Simon
Au micro ce soir : Dominique Lemaréchal, par Jacques « Rockin’Boy » Dufour
Cd reviews : Kevin Costner, Caroline Casey, R.W. Hampton, George Jones, par
Marion Lacroix
Biographie : Ashton Sheperd, par Barbara Pichl
Un festival pas comme les autres, par Rose Alleyson
Interview de Paul Eason, par David Loison et Tracey
Cd reviews : Doug Moreland, par David Loison
Dans le texte, Dierk Bentley, par Mireille Lafond
Les News du Saloon, par Jacques « Rockin’Boy » Dufour
Trace Adkins, par Bruno Gadaut
Country Music et Moto, par Marc Verdier
Cd review : Brad Paisley, par Rose Alleyson
Made in France, par Jacques « Rockin’Boy » Dufour
L’agenda, par Jacques « Rockin’Boy » Dufour
Radios Country sur le Net, par Jacques « Rockin’Boy » Dufour et Gilles Bataille
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CD REVIEWS par Jacques « Rockin’Boy » Dufour
BIG ROCK “Cowgirl crazy”
Le premier album du jeune Big Rock, enregistré
« live » (CWB mai 2006), était tout feu tout flamme.
Débordant d’énergie et basé sur des tempos rapides
il se voulait un hommage aux artistes modernes qui
l’ont inspiré. Une fois les influences digérées voici un
album plus affiné, mature et affirmé. Une oeuvre
annonçant une personnalité intéressante qui se situe
déjà parmi les stylistes de la country Française.
Ceci en partie grâce à l’appui d’un méga musicien
qui n’est autre que Mr Jay (Hat Trick) et à des
compositions pertinentes de Marie Dazzler, Bruno
Liger et Fabrice « Big Rock » Collet. Enfin grâce
surtout au talent propre de ce jeune chanteur qui a
su canalisé ses efforts et son ardeur.
Big Rock a le mérite de sortir un album de country moderne sans le besoin de reprendre Alan
Jackson, Strait ou Garth Brooks. Il franchi là un pallier qui le situe au delà du groupe voué
exclusivement à la line-dance du samedi soir. L’exemple le plus frappant est peut-être cette très
belle valse acoustique de 5 mn « A place in the sun » qu’il a composée avec Marie et Bruno.
Là il a compris qu’il n’était pas nécessaire de forcer sa voix pour toucher les gens. Le trio a
également composé « Freeland » qui est un excellent country ainsi que « I want to go to
Nashville », très rapide avec guitare, pedal-steel et fiddle. Fabrice est aussi co-auteur de
« Through the sky », très Fogerty, et du rock « Cowgirl crazy » avec une grosse guitare mais
néanmoins la présence du fiddle de François Polansky.
Les 4 reprises sont fort diverses, allant de Clint Black « Drinking song and other logic » à
Dwight Yoakam avec le cool « Blame the vain ». « Hey good looking » est modernisé par une
basse ronflante et un toujours excellent fiddle, un peu comme le fait Hank Williams Jr avec les
chansons de son père. Et ça marche. Enfin l’emprunt à Eli Young Band, jeune groupe
actuellement dans les charts, est un peu « heavy », mais cet « Oklahoma girl » permet à Mr Jay
de s’amuser avec sa guitare…
Ce premier album studio de Big Rock est plus qu’une réussite, c’est une révélation. Notre jeune
Provençal est un véritable artiste en train de se révéler et sa renommée ne devrait pas tarder à
dépasser nos frontières…
03
JB LOUWAGIE & MADE IN COUNTRY "One more last chance"
Jean-Baptiste Louwagie a un vocal doux et agréable à l’oreille qui le rapproche d’un Vince Gill.
Les morceaux sont souvent rapides mais la voix n’est jamais forcée. Elle reste limpide et est
soutenue par des musiciens qui ne poussent pas les vitesses. Avec talent ils savent se mettre
en valeur tour à tour selon les circonstances sans être en surrégime. Il en découle un album
harmonieux, vif mais paisible à la fois.
Comme un bon CD de Vince Gill cité plus haut. Toutefois si 5 reprises de Gill figuraient sur le
premier opus « Mercury » (voir CWB de mars 2006) nous ne retrouvons cette fois que le rapide
« One more last chance », un n°1 en 1993. C’est Mark Chestnutt qui semble avoir la côte
actuellement auprès de JBL avec trois chansons : « Goin’ through the big D – Gonna get a life –
Danger at my door ».
Parmi les autres titres qui bougent on trouve
« One step forward » (Desert Rose Band),
« Dead end road » (JJ Cale/Clapton) avec orgue
et harmonica, « Some days you gotta dance »
(Dixie Chicks) et « Blowin’s smoke ». Plus
calmes figurent au programme Tim Mac Graw
avec « My old friends » et Joe Nichols avec
« What’s guy gotta do ». Pour faire bonne
mesure une valse nous est offerte, « The fifth »,
du météorite Brad Martin (2002) et un shuffle,
« Amigo », titre d’un album récent de David Ball.
Seul le sympathique pedal-steeliste Lyonnais
Denis Blanchard a rejoint l’équipe des
Dauphinois depuis l’enregistrement précédent.
Gérard Vandestoke (basse), Antoine Laville
(piano) et Lionel Lanoue (batterie) sont restés fidèles à Jean-Baptiste (vocal et guitare) qui
réalise là un album hautement recommandé qui s’apprécie autant sur la piste de danse qu’avec
un verre de chartreuse verte à la main…
PIERRE LORRY "Because it’s Country"
Mon confrère Christian Koch au cours de son émission « Sur la route de Nashville » (voir
tableau !) n’a pas hésité à prétendre que « Because it’s country » était le meilleur album
Français qu’il ait écouté en 2008. Je n’irai pas jusque là car au cours de ces 12 derniers mois
j’ai pu en écouter de fort bons.
Pierre Lorry est un personnage fort connu sur la scène country hexagonale tant avec son
Phenix Country Band qu’avec son one man show pour lequel il semble s’investir complètement.
Voici donc l’album complet après une première mouture de 5 titres parues dans l’été. Treize
chansons pour résumer la musique populaire Américaine du milieu du siècle précédent
puisqu’elles vont du folk de Dylan à la soul de Ray Charles en passant par le bluegrass, le rock
and roll et la country.
Avec quelques créations de Pierre en sus. Le nouveau concept de ce « Farwest singer » ou
« The west Singer » (on ne sait plus !) a une valeur pédagogique car à travers ses
interprétations le chanteur explique l’histoire de ces différents courants musicaux.
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Il replace les chansons dans leurs contextes d’origine, ne se contentant pas de les égrener à la
suite les unes des autres. La nouvelle appellation musicale « americana » ne peut être plus
justifiée qu’appliquée à cette démarche. L’intérêt de ce concept est d’éveiller la curiosité du
public en le ramenant à une période où la musique avait une âme. L’amateur spécialisé et
focalisé sur sa tranche de musique Américaine ne se sentira sans doute pas concerné.
L’auditeur sans à priori qui découvre Pierre Lorry
dans son spectacle aura à coeur par contre de
rapporter chez lui cette galette qui l’incitera peutêtre
à partir à la découverte de toutes ces
musiques que l’on aime. La sélection comporte
« The girl from the north country – Man of
constant sorrow – Georgia – Country roads » et
une demi-douzaine de compositions de Pierre.
Cet album est bien « roots » avec la bonne voix
bien râpeuse de notre Lyonnais, qu’on accèpte
ou qui fait peur, mais qui réchauffe et qui est
chargée d’émotions. Il y a aussi l’humour de
l’auteur dans ses notes de pochettes. Pierre,
l’homme orchestre qu’on souhaiterait inviter chez
soi, pour une veillée entre potes…
RUSTY LEGS "Line Dance Party N°1"
« Line dance party n°1 » s’adresse en premier lieu à toute personne atteinte du syndrome que
les scientifiques appellent « bacillus lineum dansum ». C’est en tout cas la terminologie donnée
dans la pochette intérieure de cet album destiné aux amateurs de danses country.
Ce groupe Albigeois est l’un des plus actifs de l’hexagone et les samedis soirs passés à la
maison doivent se compter sur les doigts d’une main… J’ajouterai que RL est également l’un
des plus sérieux pour sa communication avec les médias. Le souci premier de ces musiciens
chevronnés est de présenter un répertoire de gourmet pour les danseurs.
Le choix des titres est éloquent avec une
prédilection pour les morceaux rapides : « The city
put the country back in me » (Neal Mac Coy),
« Against the grain » (Garth Brooks), « Sold »
(John Michael Montgomery), « Wait a minute »
(Rodney Crowell), « 6.3.4.5.7.8.9. » ( ?) ou encore
« Little miss honky tonk » (Brooks & Dunn).
Plus incongru « The leaving of Liverpool » n’a pas
ma faveur avec sa batterie disco qui conviendrait
mieux à Boney M. Et tant qu’à reprendre des
classiques du rock and roll, le medley « Jailhouse
rock/King creole » aurait mérité un peu plus de
hargne dans son exécution et un peu moins de
choeurs à la Jordanaires.
L’originalité d’une reprise loin de l’original quand celui ci est un classique attaché à un grand
interprète, en l’occurrence Elvis, n’est pas toujours une réussite.
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Le rock de Brooks & Dunn qui termine l’album est par contre exécuté comme il se doit. Les
musiciens de Rusty Legs ont la dextérité requise pour se permettre de reprendre honnêtement
du Keith Urban avec « Somebody like you ».
La « vieille » country n’est pas oubliée avec la reprise du honky-tonk « Pick me up on your way
down » (1958 : Patsy Cline, Faron Young, Hank Thompson…) sur laquelle brille le fiddle de
Cécilia.
Les deux seuls morceaux lents de cet album, « Brockenheartsville », le premier succès de Joe
Nichols, et « I just wanna dance with you », une balade exotique de George Strait, peuvent
souffrir de la comparaison avec les originaux. Les danseurs ne pousseront cependant pas aussi
loin l’analyse et ils auront avec ce premier volume matière à s’exercer avant d’aller rejoindre
Rusty Legs le prochain samedi…
COUNTRY RENDEZ-VOUS FESTIVAL – LE PROGRAMME
Une programmation de grande classe pour cette 22ème édition du 24 au 26 juillet 2009 ! (cliquez
sur les noms soulignés pour accéder à plus d’infos …)
Vendredi 24 Juillet 2009 : de 19H00 à 1H30 du matin
19H00-20H00 : TAHIANA (F)
20H15-21H15 : PAULA NELSON (USA)
21H30-22H35 : W. C. EDGAR (USA)
22H50-00H00 : OWEN TEMPLE (USA)
00H15-01H20 : THE FLATLANDERS (USA)
Samedi 25 Juillet 2009 : de 18H00 à 1H00 du matin
18H00-19H00 : DAZZLER & LAYNE (F)
19H15-20H15 : THE FIGS (USA)
20H30-21H30 : PAUL EASON (USA)
21H45-22H50 : CARRIE HASSLER & HARD RAIN (USA)
23H05-00H15 : JO DEE MESSIN A (USA)
00H30-01H40 : ROBERT EARL KEEN (USA)
Dimanche 26 Juillet 2009 : de 15H00 à 22H00
15H00-16H05 : THE TOY HEARTS (UK)
16H20-17H30 : BASTARD SONS OF JOHNNY CASH (USA)
17H45-18H55 : STAR DE AZLAN (USA)
19H10-20H25 : JEFF GRIFFITH (USA)
20H40-22H00 : MATT SKINNER & DOUG MORELAND (USA)
SCÈNE OUVERTE / Festival OFF (Samedi 25 et Dimanche 26)
TENNESSEE STUD (F), DAN GALLI & THE DRIFTIN’ BOYS (F),
KEVIN BUCKLEY (F)
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LAURETTE CANYON & THE GOLD DIGGERS
par Christian Koch
KC - Salut Laurette, peut-tu présenter le groupe aux lecteurs du country web bulletin ?
LC - Le groupe s’est formé en 2008 à la Music Academy International de Nancy. Il est composé
de : Laure DOMANSKI : chant, créatrice du groupe, Marc GORSE : guitare, Jérémy BARES :
guitare, Fred VINQUANT : basse, Mathieu FRANK : batterie
KC - Comment en est tu venu à la musique ? Quelles sont tes expériences avant ce groupe ?
LC - Mon papa était musicien et m’a donné très tôt le goût pour la musique. J’ai toute jeune été
attirée par le rock’n roll et j’ai commencé la guitare avant le chant, écrit des textes, composé
des mélodies. Puis j’ai fait partie de groupes de reprises, surtout jazz bossa nova, rien à voir
avec la country !!! Et moi j’avais trop envie de monter mon groupe dans lequel je ferais les
morceaux que je veux et que j’aime, je voulais surtout faire de la country.
KC - Quel est le passé musical des autres
membres du groupe ?
LC - Marc Gorse (guitare) a beaucoup joué
dans des formations de blues, sur Paris, et on
s’est rencontré au MAI Music Academy
International de Nancy. Jérémy Barès (guitare)
a été sur scène très jeune, dans des groupes
de blues ; on s’est rencontrés au « MAI » où
Jérémy est professeur. Mathieu Frank (batterie)
je l’ai également rencontré au « MAI ! » Mathieu
vient de la musique punk-rock, rien à voir avec
la country non plus ! Mais c’est un très bon
batteur il s’est très vite adapté. Je suis
heureuse de l’avoir rencontré mon ptit Mat !
Fred Vinquant (basse), aussi au « MAI ! » Son
passé serait trop long à expliquer pour ce cher
Fredo … Il a joué dans diverses et multiples
formations, beaucoup de styles.
KC - Comment as-tu découvert la country music et pourquoi avoir choisit ce style ?
LC - J’ai commencé par écouter Elvis Presley, dont je suis fan ! Puis Johnny Cash est arrivé, et
de fil en aiguille j’en suis venu à la country. Je suis très touchée par les mélodies, par l’éventail
de choses que l’on peut entendre dans la country. Et les guitares !!!! je suis très sensible à cet
instrument, et là y a moyen de se faire plaisir !
KC - Quelles sont vos influences ?
LC - On aime ce qui sonne rock, mais notre répertoire est assez large, Elvis Presley, Johnny
Cash pour le plaisir, Brooks and Dunn, Joe Diffie, Dixie Chicks, Sheryl Crow, Stoney Larue,
Dire Straits, etc ... Il y a tellement de choses qu’on aime …
KC - Après vous avoir vu en concert, une chose m’avait frappé au niveau du répertoire : tu es la
lead singer du groupe mais les titres sont en majorité des reprises d’artistes masculins, y a t-il
une raison particulière à cela ?
LC - Oui j’aime vraiment les artistes masculins de la country music. J’ aurais dû être un homme
! Mais je me mets de plus en plus au répertoire féminin, et puis ma voix est dans un registre
plus grave que certaines. Bon, promis, je m’y mets !
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KC - J’ai noté également des reprises hors répertoire country mais joué de telle façon que si je
n’avais pas connu ces titres j’aurais dit que cela en étais, je pense notamment à « highway to
hell » de ACDC, pourquoi ce choix ?
LC - Comme je disais, on aime quand ça sonne rock, j’aime tous ces groupes ACDC, Lynyrd
Skynyrd, mais aussi le rockabilly , je suis fan des Stray Cats, et je voulais surtout que notre
répertoire puisse se diriger vers des gens qui ne connaissent pas la country, et ainsi
reconnaître des morceaux, je voudrais que ce soit notre originalité, être ROCK country.
KC - Vous reprenez aussi un titre de Stoney Larue "Idabel blues" comment l’avez vous connu ?
LC - J’ai découvert Stoney Larue chez un ami et j’ai vraiment accroché tout de suite. Je trouve
que c’est jeune et j’aime leur son. Un vrai coup de coeur.
KC - Vous avez également interprété
une composition du groupe, peut-tu en
dires plus sur ce titre ?
LC - C’est San Francisco Dream, je l’ai
composé ça fait 4 ou 5 ans je crois. Je
rêve d’aller à San Francisco, et dans ce
titre, je parle tout simplement de la
difficulté d’atteindre ses rêves parfois, et
que c’est justement dans l’imagination
qu’on peut essayer de les vivre. Voilà, je
suis une vraie rêveuse
KC - Comptez-vous en faire d’autres ?
LC - Pour l’instant ce n’est pas dans les projets mais nous sommes encore un groupe jeune, je
pense que ça viendra avec le temps, on a besoin de se connaître plus entre nous aussi pour
composer ensemble.
KC - Il y a un public qui compte depuis quelques années c’est celui des line dancers, quelle est
leur réaction par rapport au groupe ?
LC - Les line dancers me disent qu’ils aiment ce que nous faisons, ils ont de quoi danser, de
quoi écouter et de quoi voir, c’est un groupe plein d’énergie, de bonne humeur, et je pense que
nous le transmettons bien aux danseurs. Nous avons déjà notre petit groupe qui nous suit un
peu partout.
KC - Y a t-il des projet pour l’enregistrement d’un album ?
LC - Oui, je pense courant 2009, c’est dans nos projets, et puis c’est encore une autre
expérience le studio, nous sommes plus des musiciens de scène que de studio, alors c’est un
vrai défi à relever.
KC - Reprises, compos ou les 2 ?
LC - De la reprise, c’est certain et peut-être quelques surprises......c’est même sûr !
KC - Des festivals en vue pour 2009 ?
LC - Oui, nous sommes en attente de certaines réponses, et nous serons de la partie à Mirande
du 9 au 14 juillet 200909, pour le reste, on attend …
KC - J’espère et vous souhaite une grande année 2009 ?
LC – Ouuuuuuiiiiiiiii !!!!!!! Surtout pleine de musique !!!!!!!
Découvrir Laurette Canyon & The Gold Diggers :
http://fr.myspace.com/laurettecanyon
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LE 7ème FESTIVAL INTERNATIONAL DE BLUEGRASS (suite)
par oooviking
NUGGET (A)
+ Helmut Mitteregger : Chant, Mandoline
+ Katarina Mitteregger : Chant, Basse
+ Jakub Racek : Chant, Guitare
+ Jarda Jahoda : Chant, Banjo
Pour le 7e Festival International de Bluegrass et à la demande mainte fois renouvelée, un des
meilleures groupes Bluegrass européens sera au rendez vous. Une formation autrichienne qui
déjà à la 3e édition du Festival en 2005 avait enthousiasmé le publique.
Le group „Nugget“ fondé début 1976
à Vienne, avait pendant de
nombreuses années, sous
différentes configuration, un grand
succès en Autriche. En 2003 il fut élu
meilleur groupe Bluegrass Européen,
à l’occasion du Festival EWOB aux
Pays-Bas et par conséquence
représenta l’Europe au Festival
Annuel, le International Bluegrass
Music Association à
Louisville/Kentucky à l’automne
2004.
„Nugget“ maîtrise le style Bluegrass classique, comme le chant moderne en harmonie à
plusieurs voix et joue avec virtuosité le Swing acoustique.
Les membres talentueux et inchangés depuis de nombreuses années sont Helmut Mitteregger
(Chant, Mandoline), Katarina Mitteregger (Chant, Basse), Jakub Racek (Chant, Guitare) et
Jarda Jahoda (Banjo, Chant).
http://www.nugget.at
LAURIE LEWIS & THE RIGHT HANDS (USA)
+ Laurie Lewis : Chant, Violon
+ Tom Rozum : Chant, Mandoline
+ Scott Huffman : Chant, Guitare
+ Craig Smith : Banjo
+ Todd Phillips : Basse
La chanteuse, violoniste virtuose, compositeur et leader du groupe, Laurie Lewis, est
aujourd’hui connue sur la scène Bluegrass, comme la « Grand Lady ». Un genre musical dans
lequel, longtemps les femmes tenaient un rôle secondaire.
Elle était, incontestablement la première Star de Bluegrass féminine, en dehors des états sudest
des Etats-Unis. Une région ou la musique Bluegrass, au début des années 1940 naquit.
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Laurie Lewis vit le jour à Long Beach en Californie. A la fin des années 60, elle se tourna vers la
musique Folk, apprenait à jouer la guitare, le violon puis découvrait la scène Bluegrass de la
côte ouest. 1973 Laurie Lewis démarra comme bassiste dans le group „The Phantom Of The
Opry“.
De 1975 à 1977 elle jouait le violon dans la
formation féminine „The Good Ol’ Persons“ et
ensuite fonda le „Grant Street String Band“ qui
rapidement devint „Laurie Lewis & Grant
Street“. Après des épisodes en duo et aussi en
trio avec le chanteur et jouer de Mandoline Tom
Rozum et le jouer de Banjo Scott Huffman,
Laurie Lewis a, depuis environ 3 ans son
propre group « Laurie Lewis & The Right
Hands“. Son group avec lequel elle participera
au 7e Festival International de Bluegrass à
Bühl.
A travers ses ballades mélancoliques, la musique de Laurie Lewis est marquée par son phrasé
de rêve , partie instrumentale intense, les numéros de swing décontracté et non des moindres
sa propre formidable voix, si expressive.
Au long des années les distinctions comprennent : à deux reprises « meilleure chanteuse
bluegrass » attribué par la IBMA (1992 et 1994), ‘l’Album de l’année 1990 » (Indie Award),
„Song Of The Year“ 1994 pour „Who Will Watch The Home Place“ et un Grammy pour l’album
„True Life Blues – The Songs Of Bill Monroe“ ainsi que „Meilleur Album“ à travers l’IBMA
l’année 1997.
http://www.laurielewis.com
Dans le numéro d’avril, découvrez : Randy Waller & The Country Gentlemen (USA), The
Moonlighters (USA)
LE PROGRAMME :
Vendredi 1 Mai 2009 Samedi 2 Mai 2009
19h00 -23h30
Bürgerhaus
NEUER MARKT
10h30-12h00
OPEN AIR
Johannesplatz
14h30-17h30
19h00-24h00
Bürgerhaus
NEUER MARKT
Wayne Henderson &
Helen White (USA)
Nugget (A) Nugget (A)
The Looping Brothers
(D)
Laurie Lewis & the
Right Hands (USA)
Laurie Lewis & the
Right Hands (USA)
Crooked Still (USA) Randy Waller &
The Country
Gentlemen (USA)
The Moonlighters
(USA)
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RENCONTRE AVEC ROMAIN DECORET
par Jacques « Rockin’Boy » Dufour
Toute personne un tant soit peu branchée musique populaire Américaine a entendu parler des
célèbres studios SUN de Memphis, Tennessee. Le rock and roll n’y est peut être pas né
précisément mais c’est bien là qu’il a été porté sur les fonds baptismaux en 1954 par Sam C
Phillips avec les premiers rockabillies gravés par Elvis. Curieusement c’est bien de ces
mythiques studios SUN que prirent leur essor les plus grandes légendes de l’époque, de Jerry
Lee Lewis à Johnny Cash, de Carl Perkins à Roy Orbison. Sans oublier bien sûr une pléiade
d’artistes moins médiatisés qui ont laissé leur empreinte dans la saga du rock : Sonny Burgess,
Billy Lee Riley, Conway Twitty, Carl Mann, Ray et Warren Smith, Charlie Feathers, Hayden
Thompson, Charlie Rich… Certains sont disparus prématurément, d’autres se sont brillamment
reconvertis dans la country ou ont été redécouverts sur le tard et se produisent toujours dans
des festivals. Tous ont contribué à alimenter la légende de l’épopée SUN. Un artiste Français
vient de réaliser son rêve de musicien : celui d’enregistrer sur les traces de ses illustres aînés
dans les studios Sam Phillips Recording à Memphis, TN et avec l’aide de musiciens
légendaires. Il s’agit de Romain Decoret, chanteur du groupe Lone Rangers. Nous l’avons
rencontré pour le CWB.
Le groupe de Romain Decoret (basse, vocaux) et Franckie Gumbo (guitare) sort on second
Cd, Aces & Faces, sur le label Socadisc . L’album a été enregistré à Memphis, Tennessee dans
les studios Phillips Recording , avec l’ingénieur du son Roland Janes, légendaire guitariste
original de Jerry Lee Lewis. Interview et explications…
CWB - Romain, pourrais -tu nous dresser ton parcours musical, des 60’s jusqu’à nos jours ?
RC - Je suis né à Lyon. Mon premier groupe était les Mercury’s, formés en 1961. Nous avons
joué dans une série d’émission radio/concerts qui s’appelait Les Jeudis de la Jeunesse,
présentés par Simone Garnier et Guy Bouxin, dans des music-halls tels que La Cigale ou le
cinéma Vox à Vaise. Musicalement, j’étais un fan de rock’n’roll(Bill Haley, Gene Vincent,
Johnny Otis) mais aussi de country, j’ai acheté mon premier 45t de Hank Williams en 1962. J’ai
eu la chance de voir Gene Vincent sur scène en 1963 au Théâtre des Celestins, accompagné
par les Sunlights-inoubliable-puis en 1964 au Palais d’Hiver avec The Shouts où il a chanté
"Rolling Danny".
En même temps je découvrais
le rockabilly avec les 45t Sun
de Billy Lee Riley ou Hayden
Thompson. Je fréquentais le
Marché Commun du Disque où
j’ai rencontré notre ami George
Collange. Les groupes de
l’époque étaient les Dynamic
Strings, les Gone Rock.
J’ai joué avec les Folkways, un 45t est sorti sur le label JBP, mais je ne participais pas aux
séances, bien que nous ayons joué en concert au West Side Club. Ensuite j’ai quitté Lyon et
j’ai vécu aux USA et en Angleterre, avant de m’installer à Paris où j’ai été bassiste d’Hôtel Du
Rock, de Joey Greco & Bobbie Clarke, et enregistré pour Big Beat le disque d’Ervin Travis,
Tribute To Gene. J’ai ensuite formé le groupe The Lone Rangers avec Franckie Gumbo à la
guitare. Nous sommes l’un des rares groupes qui chante en anglais , mais comprend et vit
également ce qu’il chante…
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CWB - Pourquoi avoir choisi d’aller enregistrer à Memphis aux studios Phillips Recording ?
RC - Le but des Lone Rangers est de construire une oeuvre à plusieurs volets, traitant des
courants musicaux des villes américaines. Le premier album, Texas Guitar/Real Rock’n’Roll
Drive,sur le label Mosaïc Records, a été enregistré à Austin, Texas, avec le joueur de pedalsteelTommy
Spurlock des Burritos DeLuxe. Nous traitons les musiques locales, texas
rockabilly style Starday, western-swing, gospel texan.
Pour ce second album, nous avons rencontré BB Cunningham, bassiste de Jerry Lee Lewis,
qui nous a mis en contact avec Roland Janes à Phillips Recording. Au départ l’idée était
d’enregistrer chez Sun, sur Union Avenue, mais apres discussion avec Jimmy Lott, ingé-son de
Sun, il s’est révélé que nous aurions du apporter du matériel lourd, consoles, etc, pour faire un
enregistrement correct. D’où le choix de Phillips Recording, sur Madison Avenue., à quelque
pas de chez Sun….
C’est le studio que Sam Phillips a fait construire en 1960, un peu avant de revendre le studio
Sun. Roland Janes est l’ingénieurs du sonde Phillips Recording depuis cette période, après qu’il
eut quitté Jerry Lee Lewis. C’est la que le Killer a enregistré toutes les pistes basiques de son
dernier album, Last Man Standing. Le piano est celui sur lequel enregistre Jerry Lee !
CWB -Peux tu nous fournir quelques anecdotes concernant cet enregistrement et tes
rencontres à Memphis ?
RC - Nous sommes arrivés par avion à Nashville et nous sommes allés à Memphis en voiture
de location. Un trajet de 320 km, qui passe par Jackson, Tennessee, la ville où vivait Carl
Perkins. Sa mémoire y est tres vive. Suivant les conseils de Gilbert Rouit, grand voyageur des
Southern States, nous nous somme arrêtés sur Church Street au Rockabilly Hall Of Fame de
Jackson, où se trouve la scène du club El Rancho Mirage , sur laquelle jouaient les Perkins
Brothers en 1952/54. Ils ont transplanté la scène telle quelle lorsque le Rancho Mirage a été
démoli. !
Nous avons été invités à
jammer avec un groupe dont le
batteur était le légendaire WS
"Fluke" Holland. Grand
moment ! Le guitariste était
Larry Blakely , un jeune
hillbilly dont le disque est
fabuleux ("I educated young
Billy Bob/and I also buried him
when the yankees killed him in
1863").
Avec eux, nous avons chanté et joué "Pipeliner Blues" de Moon Mullican, "Tennessee" de Carl
Perkins et "Shine, Shave & Shower" de Lefty Frizzell. Une superbe mise en conditions pour les
séances qui nous attendaient à Memphis ! J’ai essayé d’inviter WS Holland, mais il avait d’autres
engagements à Franklin et à Jackson cette semaine-là.
Arrivés à Memphis, nous passons la nuit au motel King’s Court sur Union Avenue, conseillé par
BB Cunningham. Le lendemain matin , arrivée au studio à 10.00h. Sur le parking est garée une
fabuleuse Crown 1974. Derrière la console, un homme jovial aux cheveux gris nous déclare
"Roland Janes is not here, man !". Il s’agit bien entendu de Roland Janes lui-même ! Il nous
présente les musiciens qui vont enregistrer avec nous. Robert Hall, le batteur du Jerry Lee
Touring Band, Rob Haynes le pianiste de James Burton. Les deux ont aussi un groupe avec BB
Cunningham et jouent souvent dans les casinos de Tunica, Mississippi, à une centaine de km
de Memphis sur le Highway 61 en direction de Clarksdale.
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Parallèlement, j’ai fait venir mon ami Chris Casello de Nashville, qui joue en même temps de la
pedal-steel et de la guitare (Telecaster, bien sur). Nous commençons par "New Pipeliner
Blues" avec les souvenirs tout frais de WS Holland à Jackson., puis quelques unes des
chansons que j’ai composées spécialement, "Rival Romeos" et "Beer, Bourbon & Wine".
Le soir, nous allons sur Beale Street gouter la délicieuse "crawfish etouffée" du King’s
Restaurant, à ne pas confondre avec le BB King Blues Club qui se trouve en face. Après avoir
discuté avec Tater Red, le propriétaire du Mojo Shop, nous finissons la nuit au Rhumboogie
Cafe. Le lendemain, nous attaquons avec une version country/hilbilly de "Boogie Disease" du
Dr Ross, l’homme-orchestre de Beale Street. , puis "21 Days in Jail" de Magic Sam, un
rockabilly composé par un bluesman, comme "Maybelline" de Chuck Berry. Western-swing
avec "Every Which-a-Way" de Moon Mullican sur lequel Chris Casello sort des plans de pedalsteel
sur plusieurs octaves, à la Eldon Shamblin des Texas Play Boys de Bob Wills.
Je tiens absolument a dédier "Mohair Sam" de Dallas Frazier -via Charlie Rich- à Sam Phillips
et c’est BB Cunningham qui tient la basse sur ce titre. Quelques autres enregistrements plus
tard, dont l’original "New River Train", et le tribute à Gene Vincent "Black Leather Rebel",
l’album est presque fini. Roland Janes est un tel inspirateur que les premières prises sont
généralement les bonnes et c’est un tel sorcier qu’il peut faire une prise définitive avec deux
prises imparfaites, mais généralement tout se passe en direct, en une prise. Je le vois lire un
telex (Roland Janes ne fonctionne que par telex, pas d’e-mails…) de Joe Exposito, qui lui
propose d’enregistrer dans son studio la bande originale d’un film hollywoodien.
CWB - Vous avez terminé l’album à Nashville ?
RC - Au Creative Workshop,
avec le producteur Joe
Funderburgh. Joe est connu
pour avoir enregistré Roger
Miller, Kenny Rogers, et plus
récemment Hank III et le
guitariste Johnny Hiland. Il a
des disques d’or partout sur les
murs des couloirs.
Il y a également des archives radio des 50’s dont j’utilise de courts extraits pour séparer et
illustrer les morceaux sur le mix final. Le travail de Roland Janes a été tellement impeccable
qu’il y a peu de choses a revoir, juste rajouter des solos du guitariste Van Wilks et de Thierry
LeCoz des Teen Kats, venus spécialement à Nashville pour terminer l’album. D’où le titre Aces
& Faces, des as et des figures. A toi de juger qui sont les as et qui sont les figures….
CWB - Tu penses à un prochain album ?
RC - Je voudrais aller à Lubbock ou à Clovis pour le prochain disque, tu vois pourquoi…. A
moins que ce ne soit à Shreveport, ou habite James Burton. J’ai toujours été fasciné par ce
projet qu’avait Gene Vincent d’enregistrer un album de voodoo-rock en Louisiane avec Kim
Fowley. Finalement cela s’est fait à Los Angeles, le voodoo-rock a été abandonné et c’est
devenu l’album I’m Back and I’m Proud. J’aimerais vaincre l’entropie paralysante du 21eme
siecle et réaliser ce qui aurait pu etre.…
13
THE LONE RANGERS « Aces and Faces »
Des as et des figures, cet album en comporte à revendre. Nous vous conseillons la lecture
préalable de l’interview de Romain Decoret, cet artiste Français qui est allé enregistrer son
album à Memphis avec l’appui des musiciens de Jerry Lee Lewis, James Burton et quelques
autres experts du son rock and roll.
Le fruit de ces séances n’est pas un CD de
country et encore moins de rockabilly. C’est une
galette de rock and roll authentique. Car
lorsqu’on enregistre avec ces gens-là, monsieur,
on ne fait pas de l’imitation. On fait du R’n’R pur
jus mariné dans le blues, le boogie et la country.
La guitare est même souvent jazzy. Le vocal de
Romain est à la hauteur de ses
accompagnateurs, et déjà là c’est une perf. Le
son est totalement Américain.
Trois originaux ont été glissés parmi les reprises
et ils ne dépareillent pas. « Rival romeos »
(Decoret) est un RnR ainsi que « I’ll get you
anyway » (JL Moncel). « Beer, bourbon & wine »
(Decoret) peut être une suite à « One scotch, one bourbon, one beer » dans le style
rockin’blues. L’album démarre sur deux boogies : « The boogie disease » de Dr Ross, repris en
1981 par Billy Hancock, et « New pipeliner blues » du pianiste Moon Mullican.
C’est très agréable d’entendre de la pedal steel guitar sur ce type de morceaux. « Every which
a way » est un autre tempo rapide de Mullican. Il est à noter la connaissance musicale de
Romain qui est allé gratter dans ses archives pour exhumer des titres inconnus du public. C’est
le cas pour « Little darlin’ », un country-shuffle récupéré chez Jimmy Wakely, populaire
chanteur de balades country des années 40 et 50.
Toujours dans les rocks (en fait cet album ne contient pas une seule balade !) « 21 days in jail »
est puisé chez le bluesman Magic Sam, « Midnight shift » chez Buddy Holly et « Truck drivin’
man » est à la base une chanson de routiers que tout le monde a enregistré de Commander
Cody à Dick Rivers. « Black leather rebel » est l’hommage à Gene Vincent composé par
Johnny Carroll et qui est enregistré à la manière des Stray Cats. Le funky « Mohair Sam »,
grand succès pour Charlie Rich, est moins ma tasse de thé. En revanche « New river train » est
un country traditionnel rapide très sympa.
L’album se referme par le fameux classique du saxophoniste Boots Randolph « Yakety sax »,
devenu « Yaketi axe » par Chet Atkins et qui est familier à toutes les oreilles après avoir été
adopté par Benny Hill ! Romain Decoret a réalisé un album de classe qui mérite d’être
largement diffusé.
14
LES AFROS-AMERICAINS DANS LA COUNTRY MUSIC(suite)
par Marie-France Simon
« NASILLER » NE DOIT RIEN A LA COULEUR (Twang is not a color)
Où en sont les afro-américains dans la musique country d’aujourd’hui ?
Texte de Laurie Paulik – journaliste sur
www.2Steppin.com - paru en 1998
Economie et segmentation marketing
C’est le racisme sous-jacent qui pervertit le marketing et les décisions promotionnelles de Music
Row qui peut causer le plus de dégâts.
Selon Tom Roland, journaliste à Nashville, il faudrait compter de 500 000 à 1 million de dollars
pour sortir le premier album d’un artiste, et que tous les dirigeants de maisons de disque
deviennent nerveux quand il est question d’investir de telles sommes.
Les décisions prises en regard des artistes afro-américains incluent du racisme, mais c’est
surtout que les labels ne croient pas qu’une majorité du public blanc soit prêt à accepter des
artistes noirs.
L’industrie a besoin de dépasser ses peurs et proposer ces artistes à tous les auditeurs de
musique country, noir et blancs confondus.
« Le marketing divise les gens en catégories, explique Roland.
On pouvait autrefois choisir une station de radio et y entendre
Jim Reeves, les Beatles ou Frank Sinatra. C’est impossible de
nos jours. Les gens sont placés dans des niches et segmentés.
Et l’une des premières segmentations qui a été faite l’a été sur
le sexe et la couleur. Je pense que, d’un point de vue musical,
utiliser la couleur de peau pour diviser les gens en styles
musicaux crée des différences artificielles qui n’ont pas
nécessairement besoin d’être.
« La musique country est commercialisée seulement en
direction des auditeurs blancs, mais les noirs écoutent le Grand
Ole Opry et aiment ce qu’ils entendent », précise Staton. « si
on se réfère au showcase de BCMA de l’an dernier, le public
était à 60-70 % blanc. Je connais un tas d’enfants noirs qui
adorent LeAnn Rimes. Les femmes noires de moins de 25 ans
aiment tout spécialement la musique country. »
Les afro-américains constituent 12 à 13 % de la population américaine. Une récente enquête
menée par Simmons Study of Media & Market (1993-1994) montre qu’entre 17 et 24 % des
adultes afro-américains, de 18 ans et plus, écoutent une radio country.
En partant des chiffres ci-dessus, l’industrie du disque estime que 2% de ses auditeurs est noir.
Bien que cela semble un petit nombre, la plupart des auditeurs afro-américains sont des
femmes entre 18 et 44 ans, une cible non négligeable.
L’incapacité de l’industrie discographique à adapter son marché au public noir signifie que les
auditeurs noirs avec un pouvoir d’achat sont purement et simplement ignorés. Cela indique
également que les maisons de disque, pour la plupart, négligent la possibilité d’augmenter leur
marge bénéficiaire en incluant le public afro-américain.
« Gentleman » Jim Reeves
15
Et que pensent les auditeurs afro-américains de la musique country ?
Jackie Nelms écoute de la musique country depuis plus de 20 ans. « Pour moi, la musique
country western ressemble au Blues. On y parle des difficultés de la vie, de la perte de
quelqu’un, du chômage. Et tout çà me concerne ».
Elle apprécie autant les artistes du passé que ceux des années 90, comme Alan Jackson, Lori
Morgan et Vince Gill. « Quand Billy Ray Cyrus a sorti « Achy Breaky Heart », la critique a dit
qu’il ne connaissait rien au métier et qu’il a juste été chanceux. Mais pour moi, il a su parler aux
femmes. Et de toutes les couleurs, moi y comprise. »
Jackie Nelms aime la musique country mais pense elle aussi que les dirigeants des maisons de
disque craignent que le public blanc n’accepte pas un interprète noir. « Ils pensent que les
Blancs n’accepteront pas un afro-américain chantant de la country. C’est la raison pour
laquelle, je pense, ils ont choisi de réunir des musiques différentes il y a quelques années, en
créant des duos entre chanteurs noirs et chanteurs country » .
Apprendre les ficelles du métier
Les afro-américains ont affronté les mêmes problèmes que tout autre artiste quand ils ont
essayé de pénétrer ce milieu, mais ces problèmes ont été amplifiés du fait du peu de
prédécesseurs, du manque de mentors et de l’absence de tout réseau relationnel.
Ray devient philosophe et s’inspire de sa propre expérience lorsqu’il déclare « Le manque de
Noirs ayant fait avancer les choses réside dans le fait que la plupart d’entre eux se contente de
rester dans leur petite ville et ne se diversie pas. La raison est souvent financière : ils n’ont pas
les moyens de s’offrir un site Web, des affiches. Ils n’ont pas nécessairement de photos de
bonne qualité. Et ils ne savent pas toujours comment faire ! »
En fait, quand Ray est apparu à la Fan Fair de 1998, il n’avait lui-même que très peu de
matériel promotionnel et une très vague idée de ce dont il aurait eu besoin. Seul son premier
CD, enregistré à Broken Arrow dans l’Oklahoma, était disponible à la vente. Depuis, Ray s’est
adjoint les services d’un publicitaire, d’un site Web et dispose de matériel de promotion de
qualité, tous des éléments essentiels à tout artiste désirant réussir dans le monde musical.
L’Association de la Musique Country Noire (BCMA),
présidée par Frankie Station et basée à Nashville,
fournit un forum et donne une visibilité aux artistes
noirs. En mettant en place un réseau et en
construisant une infrastructure qui manquaient, elle
donne aux artistes afro-américains une plate-forme
utile pour obtenir des conseils et une formation sur
l’industrie du disque.
« Frankie a beaucoup souffert », dit Roland, « Elle
sait ce que les autres doivent affronter et il y a
maintenant quelqu’un capable de dire –Okay, voilà
ce que vous devez affronter- et de donner une
image réaliste ».
Bien qu’il y ait maintenant une organisation capable
de donner un coup de main aux artistes noirs, c’est
aux individus de faire leurs propres plans afin
d’atteindre le succès.
Frankie Staton, une des fondatrice de
BCMA, qui fera l’objet d’un prochain
article
16
Ray parlait de la nécessité d’apprendre son métier sur le tas et de construire sa renommée en
travaillant localement, puis de faire des tournées pour asseoir son audience. « On ne peut pas
vous ignorer si vous vendez des disques, et on ne peut vous ignorer si vous avez un public »,
dit Ray. « Quand la chance vous sourit et que vous vous asseyez à la table des discussions, ils
vous voient comme quelqu’un qui a déjà le potentiel pour réussir ».
Et le talent dans tout cà ?
« Honnêtement, j’ai écouté pas mal de ces trucs, de cette musique qui est sortie, et les gens de
dire –faites comme ce chanteur afro-américain-, et dans la plupart des cas, la qualité artistique
n’était pas vraiment au rendez-vous, et que voulez-vous y faire ? » demande Tom Roland.
Il parlait d’une nouvelle maison de disque, récemment installée, et du nouvel artiste qu’on
voulait promouvoir. « Je n’avais aucune idée qu’elle était noire. J’ai aimé les 2 premières lignes
et ensuite il y a eu ce truc qu’elle faisait avec sa voix et qui était positivement insupportable, et
je n’en voulais pas. Et vous apprenez qu’elle est afro-américaine, alors, vous y allez…
Malheureusement, c’est parfois comme cela que vont les affaires. Mais la qualité n’est pas là. »
Parlant de la maison de disque de cette artiste, Roland dit « Ils ont l’équipement, et ils ont sans
aucun doute de l’argent, mais cet argent n’est pas bien employé. Il est dépensé pour une artiste
qui n’est pas prête à enregistrer. Et que voulez-vous faire ? Si j’étais une station de radio, je ne
voudrais pas la programmer, et je pense qu’on ne doit pas programmer un artiste simplement
parce qu’il est afro-américain. »
Trini Triggs est actuellement le seul chanteur afro-américain sous contrat. Il a le talent requis
pour rencontrer le succès.
Trini a passé une audition pour Mike Curb (de Curb Records) et a chanté
acapella. « Dès qu’il a commencé à chanter, Mike a voulu lui faire signer
un contrat, » raconte Susan Collier, publicitaire de Trini Triggs.
« Trini a battu un record dans Radio & Records Magazine –qui publie
chaque semaine une compilation des hit parades des stations de radio
country. Il a battu le record de LeAnn Rimes du plus petit nombre de
stations permettant d’être en tête des hit parades. Il ne lui a fallu que 8
stations de radio, contre 19 à LeAnn Rimes. Normalement, il faut 30 à 40
stations de radio pour figurer au hit parade de Radio & Records
Magazine. » « Tout le monde l’aime », ajoute Susan Collier, « il a un tel charisme. »
Carl Ray a collaboré avec Johnny Nash et d’autres conseillers, et a travaillé efficacement à
l’écriture des textes des chansons. Il travaille dur pour améliorer ses performances vocales et
dit « si vous êtes ténor, vous devez être vraiment bon pour qu’on vous écoute. Sinon, vous
n’êtes pour eux qu’un autre chanteur « à chapeau », donc devez prendre vos responsabilités si
vous voulez que les choses avancent ».
La voie du succès – le besoin d’être différent
« Ce boulot est suffisamment dur, que vous soyez blanc, noir, vert ou jaune. Que vous soyez
dans le registre country ou dans le rythme & blues », observe Ray. « La compétition est rude.
Vous devez faire tout votre possible pour être admis, et être différent. Ce peut être votre
personnalité, votre musique, vos relations, vous devez de toute façon trouver un moyen d’être
là. »
17
Pour percevoir l’importance du problème, Roland suggère de se rendre dans un grand magasin
et d’imaginer que vous êtes un artiste avec un unique CD. En regardant tous ces rayons de
disques faits pas des artistes extrêmement différents les uns des autres, dans tous les genres,
essayez d’imaginer ce que vous devriez faire pour que votre musique sorte du lot pour donner
envie à quelqu’un de la chercher et de l’acheter.
La nécessité d’être « différent » est alors importante pour n’importe quel artiste débutant. Pour
les afro-américains en musique country, leur couleur est déjà une différence visible. Ainsi, la
majorité des interprètes noirs se retrouvent pris entre la nécessité d’être différent et le besoin de
trouver leur place. En vue d’établir leur crédibilité vis-à-vis des maisons de disque et vis-à-vis
du public, ils abordent l’industrie du disque sous l’étiquette « traditionalistes », à la fois dans
leur image et dans leur style.
Pour les artistes masculins (l’image des artistes féminines est bien plus ouverte), l’image
traditionnelle en musique country, et ceci depuis les premiers westerns, a toujours été
étroitement mêlée à celle du cow-boy. Afin de prouver qu’ils appartiennent au monde country,
les artistes masculins pensent le plus souvent qu’ils doivent « coller » à l’image du cow-boy,
telle que l’ont établie des artistes comme George Strait, Mark Chesnutt, Alan Jackson, etc…
Cette approche est probablement saine et peut même être critiquée.
« Je pense qu’un label voudra signer un artiste
noir ou hispanique talentueux tant qu’il
ressemblera à Roy Rogers avec une peau
sombre », dit Kim DiLoreto, blanche et fan de
toujours de country music . « La plupart de mes
artistes préférés ont cette allure. George Strait,
Gary Allan, Chris LeDoux Cela tient plus aux
jeans Wrangler et aux chapeaux Resistol qu’à
la couleur de la peau”.
Ainsi que Susan Collier l’a noté, en parlant de Trini Triggs, « Il est très traditionnel, à la fois dans
le look et dans le son ».
C’est à propos du son que l’étiquette « tradition » devient un peu plus problématique. Les
artistes noirs ont souvent choisi de composer et d’enregistrer des chansons qui sont de style
Honky Tonk, une sous-division de la musique country, sous-division présentée actuellement
comme le musique « traditionnelle ».
Bien que la majorité des auditeurs soient satisfaits de cette définition, les artistes qui
connaissent actuellement les plus grands succès, comme Garth Brooks ou Shania Twain, sont
ceux qui ont rompu avec le son traditionnel. En fait, le dernier groupe a avoir connu un succès
phénoménal, les Dixie Chicks, ont utilisé un son pop-country.
Tout artiste afro-américain tentant une carrière dans la
musique country est confronté à un choix difficile. Choisir un
son traditionnel, et s’assurer un succès limité dans le
contexte actuel de la musique country.
S’engager sur la voie de la country-pop, et perdre sa
crédibilité en tant qu’artiste country tout autant que la raison
pour laquelle on avait choisi cette carrière, en tout premier
lieu.
Mike Mann & the NightRiders
VICKIE VANN
18
Face à face
Alors, où en est-on et quelle est la réalité quotidienne ?
Carl Ray dit qu’il n’est pas découragé. Frankie Staton,
de BCMA est, après tout, relativement optimiste. « Je
voie du changement dans les attitudes, un tout petit
changement. Le monde change, et Nashville doit
changer elle aussi ».
Les choses changent-elles ou pas ? Que se passe-t-il
quand les artistes afro-américains se retrouvent face à
leur public ?
Première chose, la composition du public n’a guère
changé.
Cheryl Harvey Hill, publicitaire de Carl Ray, a noté : « Nous étions à la soirée des auditeurs de
la station de radio KVOO. Carl était le seul noir parmi 5000 personnes. Ce qui était intéressant
était qu’il n’y avait aucun noir parmi le public. On avait annoncé la venue de Carl, et on aurait
pu penser que les noirs se seraient déplacés pour voir un chanteur country noir. »
Jackie Nelms dit « C’est dur de réussir dans la mesure où il faut faire de la scène. C’est là que
se trouve la barrière car le public ne va pas être un public mélangé. J’aimerais assister à des
concerts, mais je pense que je ne m’y sentirais pas à l’aise du tout ».
Comment un public blanc réagit-il face aux interprètes noirs ?
« Trini est très bien accepté, » raconte Susan Collier, la publiciste de Trini Triggs. « à tous ses
concerts, Trini reçoit un excellent accueil et les gens font la queue pour obtenir un
autographe. »
Hill est d’accord, « Les gens ont fait la queue pendant
plus de deux heures juste pour pouvoir serrer la main
de Carl. Quand ils l’entendent chanter, ils sont épatés.
Le commentaire qui revient le plus souvent lors des
concerts est –Wao ! on ne dirait pas que c’est un noir !-
de la part des enfants comme des plus âgés ; je vois
des gens serrer Carl dans leurs bras et je suis sûr qu’ils
n’ont jamais touché un noir de leur vie. Et maintenant,
non seulement ils l’étreignent, mais ils sont disposés à
faire plusieurs heures de queue pour être pris en photo
avec lui. »
« C’est la musique qui veut çà, » précise Hill. « La musique
efface les couleurs. Dès que Carl commence à chanter, il est
un chanteur country qui se trouve être noir, ce n’est pas un noir
qui chante de la musique country. »
C’est CELA la musique country !
CARL RAY
Taylor’s Kentucky Boys
LEADBELLY
19
AU MICRO CE SOIR par Jacques « Rockin’Boy » Dufour
Ils sont ceux qui vous permettent d’écouter de la musique country à la radio, ou à présent sur
internet. Ils vous informent sur les manifestations près de chez vous, vous font découvrir les
nouveautés ou vous repassent quelques classiques. Ce sont des passionnés. CWB tend le
micro aux animateurs country de la bande FM. Figures locales, le net permet à présent à leurs
émissions d’avoir une audience nationale. Cherchez-les sur le tableau des radios, ils vous
accompagneront tout au long de la semaine.
Bonjour, je m’appelle Dominique Lemaréchal et je présente l’émission ’Rockin Chair’ sur RCF
Rivages
depuis septembre 1995, d’abord le dimanche soir puis depuis 3 ans le vendredi soir de 21h00
à 22h30. Les fréquences de la station sont : 89,O sur Brest, 92,6 sur Quimper, 96,7 sur
Morlaix, 99,6 sur Quimperlé et 105,2 sur Chateaulin Carhaix, et aussi sur le net au même
horaire :
www.rcf.fr
CWB : Quels furent tes premiers goûts musicaux ?
DL : Mes premiers goûts musicaux sont, comme les personnes de ma génération, le rock’n’roll
français des années 60, ce qui m’a fait découvrir le rock’n’roll américain (Bill Haley, Gene
Vincent, Elvis Presley, Eddie Cochran et tous les autres comme Hank Williams, Johnny Cash,
Carl Perkins, Jerry Lee Lewis, etc..
CWB : Comment as-tu découvert la country ?
DL : J’ai découvert la country et la bluegrass music grâce au rock’n’roll, par exemple : Bill Haley
(il était western swing avant le rock’n’roll), Hank Williams pour la country Elvis Presley pour la
bluegrass, et oui il a repris ’Blue moon of Kentucky’ de Bill Monroe le père de la bluegrass
music
CWB : Comment en es-tu venu à présenter une émision ? Ton historique en la matière.
DL : Et bien c’est grâce à un groupe non country mais de rock français de Toulouse en 1982 qui
m’a demandé de présenter leur 45trs (et oui quelle époque) sur une radio de Brest, je l’ai
présenté sur ’Radio Crystal 2’ en décembre 82 dans une émission d’une amie et j’ai pris gout de
présenter un groupe et j’ai eu envie de faire une émission moi même pour faire connaitre mes
gouts musicaux (country, bluegrass, rockabilly) et j’ai commencé en mars 1983 sur ’Radio
Emeraude’, qui était à l’époque à Plouguerneau, puis en septembre 1985 sur ’Radio Rohan’ à
Landerneau et de septembre 1987 à juin 1989 sur ’Radio Bro Leon’ à Lesneven. J’ai fait une
pause jusqu’en 1995, car mon travail m’a emmené à Paris avant de revenir dans le Finistère.
Durant cette pause, j’étais invité dans d’autres émissions de country.
CWB : Quel est le contenu de ton émission au niveau des styles et des époques ?
DL : Je fais une émission sur 2 country, une émission sur 2 bluegrass et aussi rockabilly (une
fois tous les 2 mois), de maintenant comme des anciens. Mais surtout je ne passe pas que des
américains, je présente aussi des artistes venant du Canada, des pays d’Europe, d’Australie, de
Nouvelle Zélande, d’Asie, d’Amérique du Sud et dernièrement d’Afrique du Sud
CWB : Quelle part faite aux majors et aux indépendants et pourquoi ?
DL : Je passe beaucoup d’indépendants ou de petits labels, car je trouve que l’esprit,
l’ambiance country est mieux représenté que les majors, bien sur les grands comme Alan
Jackson, George Strait sur les majors sont des maitres pour la country traditionnelle actuelle
20
CWB : Programmes-tu des groupes Français et reçois-tu des invités ?
DL : Je programme les groupes français et je les admire car chanter en anglais, déjà c’est un
exploit ce n’est pas notre langue. Je reçois des invités quand ils sont dans la région comme
Youpi Whaou. Brest est au bout de la terre d’où le nom du département le Finistère, sinon les
groupes locaux sont venus dans l’émission (Appalaches, Mary-Lou, Lonesome Day, Milwaukee)
CWB : Assistes-tu à des soirées country
et à des festivals ?
DL : Oui, bien sur lorsque il y a des
soirées country dans la région avec
groupes, je vais les voir, entendre et les
interviewer même en anglais quand c’est
des étrangers, car j’ai une amie Isabelle
Prodhomme, elle m’aide pour la
traduction. Les festivals bien sur comme
le West Country Festival de Bain de
Bretagne (35) en août, le Mayfest de
Pontivy (56) en mai, Dam Country près de
Rouen en septembre et surtout le Country
Rendez-Vous de Craponne sur Arzon en
Haute Loire en juillet, la Mecque des
festivals en France, c’est aussi le pays de
mon grand père maternel.
CWB : Quels sont tes artistes favoris en 2009 ?
DL : C’est dur de dire mes artistes favoris car tu vois, je ne suis pas fan d’un artiste mais d’une
musique alors tout artiste qui chante de la country ou de la bluegrass musique, pour moi je suis
aux anges. Enfin mes dernières acquisitions : en country : Eddy Ray Cooper (In Eddy) -
Lonesome Day (Chansons à écouter & à danser) - Pierre Lorry ( Because it’s country) - Jodie
Lynn (A million tears) - Georges McAnthony (Bridge to el dorado (italien)) - Hallur (Pickin time in
Nashville (Féroé)), en bluegrass : Little Creek (Back to tradition) - Jiri Kralik (Movin on
(tchèque)) - Davidson Brothers (australien)
CWB : As-tu d’autres passions en dehors de la musique ?
DL : Oui j’anime des cours de danses country et je fais des recherches généalogiques de ma
famille. Avec mon épouse Yvonne et d’autres personnes, nous avons monté en octobre 2003
une association ’Aber’s Country’ dont le but est de faire découvrir la musique & danse country.
Et nous organisons chaque année en février une soirée avec groupes et cette année le 7
février, ici à Plabennec avec 2 groupes : ’Country Side & The Wanted Men’ (du Finistère) &
’General Store’ (de l’Ile & Vilaine)
CWB : Quelque chose à rajouter ?
DL : Oui que vive la country & bluegrass music. Enfin de voir à la télé française une émission
de musique 100% country bluegrass, un rêve !
Dominique Lemaréchal avec Isabelle Prodhomme qui,
à l’occasion, écrit pour le CWB
21
CD REVIEWS par Marion Lacroix
Kevin Costner « Untold Truths »
Une "ancienne légende" du grand écran qui se lance dans la Country Music. En fait cela fait
plus de 20 ans qu’il répète avec son groupe Modern West. On sent bien que ce n’est pas un
débutant de la scène et que ce CD est bien rodé.
Un bon CD avec des titres bien rythmés et
modernes qu’on peut classer dans le style
"Country", comme on pourrait y classer Mark
Knopfler. Ce qui n’empêche pas de le trouver
très agréable à écouter, il a du volume et les
arrangements sonnent très bien.
Vous pourriez très bien écouter cet album sans
jamais penser à faire un lien avec la Country
Music, sauf à écouter l’harmonica qui passe sur
quelques titres. La voix ne laisse pas indifférente
malgré une sensation de "déjà entendu" !
Il s’est entouré de bons musiciens comme John
Coinman ou Teddy Morgan, qui sont aussi de
très auteurs-compositeurs.
Mais lui aussi a mis la main à la pâte en coécrivant certains titres, notamment "Don’t Lock’Em
Away" que j’aime bien.
Le CD commence par "Long Hot Night" qui comme "90 Miles An Hour" et "Superman14 " ont
été distribués aux radios US. Un choix auquel je rajouterai "Leland Iowa" et "Down In Nogales".
Caroline Casey & The Stringslingers « This Broken Crown »
Une des soeurs Casey, un duo "The Casey
Sisters" qui vient du Rockabilly ou elle a fait la
scène avec des pointures comme Wanda
Jackson ou Rosie Flores. Elle a décidée d’une
carrière solo et a signé sur le label espagnol
spécialisé dans le Rockabilly, "El
Toro Records". Son album par contre est bien
un Cd de Country Music. Un style classique,
voire rétro, qui me plait bien. On pourrait la
classer dans son style entre Marti Brom et Miss
Leslie & Her Juke-Jointers.
C’est aussi un auteur qui a composé 8 des 12
titres de cette galette.
Mes préférences vont vers trois de ses compositions, "That Kiss Is There", excellent, rythmé et
jazzy, "It’s Later Now", "Blazin Champagne Trail" et "Texas Boogie".
C’est frais, leger, du Honky-Tonk croisé avec du Hillbilly, et ça vient du Texas ou certains la
surnomment le "Honky-Tonk Queen" d’Austin.
22
R.W. Hampton « Oklahoma .. Where The West Remains »
Un texan arborant un belle moustache qui nous chante de la musique de Cow-boy, style
musique des Westerns de l’époque. Rien que le titre du CD en dit long "Oklahoma..Where The
West Remains " et qui nous introduit dans le " West " des USA, du moins musicalement.
Un excellent album si vous aimez le style, ce qui
est mon cas et me rappelle les bons Westerns et
leur musique qui nous faisait rêver.
D’ailleurs ça commence par le titre du CD sous
forme de musique de film. Les morceaux sont
entrecoupé de petit fichiers narrés, un voyage
qui vous racontera des histoires et chansons de
1907 à 2007. Il a été nommé chanteur de
l ‘année aux Western Music Award Show. Un
album qui affiche 33 plages mais il n’y a en
réalité qu’une vingtaine de chansons.
Vient l’heure du choix, et il est assez vaste car je
trouve dix titres à mon goût, ce qui est rare.
Le meilleur, un Western Swing "We’ve Take Bob Back To Tulsa", puis "Where The West
Remains " version chantée, "The Journey", "Run Of The Cherokee Outlet", etc..
Ils sont tous bons à écouter à mon avis. Un bon achat pour qui aime la Country Music classique
et le Western.
George Jones « Burn Your Playhouse Down – The Unreleased Duets »
Il n’est plus à présenter, une des légendes de la Country Music, qui nous propose un CD de
duos enregistrés entre 1977 et 2006 et qui n’avaient jamais été publiés.
Ca débute avec sa fille, qu’il a eu avec Tammy Wynette (dont elle a des intonations), Georgette
Jones qui a même co-écrit ce song "You And Me And Time". Tammy Wynette figure parmis les
duos dans "Lovin’ You, Lovin’ Me".
La plupart des invités viennent de la scène
Country (Dolly Parton, Mark Chesnutt, Marty
Stuart, Ricky Skaggs, Shelby Lynne, Vince Gill,
etc..), mais il y a aussi d’autres invités moins
Country, tel Keith Richards des Rolling Stones
avec lequel il nous gratifie du très bon morceau
et titre de l’album "Burn Your Playhouse Down",
Leon Russell dans un des succès de Jones en
1961 "The Window Up Above". Leon qui est
pianiste & compositeur et qui a navigué dans
tous les styles. Il y a aussi Mark Knopfler avec
lequel il nous interprète un beau slow "I Always
Get Lucky With You".
George nous propose là encore un très bon CD de Country Classique comme on les aime, pas
trop moderne, mais pas rétro. Il a la voix pour et ce quelque chose qui ne sonne pas comme les
aux autres. Tout est bon il n’y a rien à jeter…
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ASHTON SHEPERD traduction par Barbara Pichl
Un moment d’inattention et vous manquez le tout petit village de Leroy , Alabama ; mais si vos
oreilles sont grands ouvertes, vous l’entendrez !
La voie country claire et pure d’Ashton Shepherd chantant au crépuscule dans sont « pickin’
shed ». C’est une cabane à côté de sa maison situé sur un terrain cultivable de 3,5 hectares.
Après les corvées du jour, elle, son mari et son beau-frère sortent leurs guitares et remplissent
cet endroit de leurs chansons. Et quelles chansons !
Ashton Shepherd écrit dans un style qui est direct et rafraichissant tout comme sa personnalité.
Le meilleur exemple de style est « Takin’ Off This Pain ». Sa voie haute sonne très bien dans
cette country rurale base de son album ’Sounds So Good’. C’est une « country girl » battante et
libre comme ces morceaux : « I Like Being Single » et « Not Right Now ». « Old Memory That
Don’t Remember Me », « Whiskey Won The Battle » , sont des balades mélancoliques typiques
qui auraient pu être écrite il y a déjà des années.
Son humeur varie d’histoires touchant tel que
« How Big Are Angle Wings » à des hillbilly rock
tel que « The Bigger The Heart, The Harder They
Fall ». « Lost in You », « Regular Joe » Le
contraste est parfait entre ces deux morceaux, le
premier étant avec beaucoup de pedal steel.
Son » pickin’shed ’ adoré ’est le thème d’une de
ces chansons. La force de ces mots en temps que
femme au foyer dans la chanson « I Ain’t Dead
Yet » est une autre page de sa biographie.
Tout ces morceaux son si bon que MCA de Nashville a décidé de la produire. Ils ont tous été
écrit avant ces 21 ans.
« Je suis née pour faire cela » dit Ashton Sheperd dans son accent d’Alabama, doux comme le
miel. « j’ai toujours chanter mais ca ne venais pas de moi, je n’ai jamais appris à chanter, j’ai
toujours chanté . C’est la même chose pour les paroles ; aussitôt que j’ai pu écrire je composais
des morceaux . Déjà quand j’avais 5,6 ans et que je ne savais pas encore écrire correctement,
je composais déjà ». Les mots venant comme un dialogue frénétique. Ashton Shepherd a un
candeur naturelle. Elle parle comme la « country girl » qu’elle a toujours été. Si vous regardez
sur une carte sa région, sud ouest de Birmingham vous verrez une vaste étendue ou il n’y a pas
d’autoroute et une communauté très petite.
Tombigbee et la rivière Alabama s’insinuent vers le sud par Mobile a travers des hectares et
des hectares de champs et de fermes. Coffeeville où Ashton a été élevée, est une petite ville
de 360 personnes. Leroy , où elle vit, n’est même pas répertorié. Il y a une école et des champs
de cacahuète dit-elle. Cligne des yeux et tu la loupe. « La famille de mon mari possède la ferme
et nous y travaillons ». Quand les gens de Nashville m’ont demander ce que je faisais, je leurs
disais que le matin je ramassais de petits poids et le soir je « ramassais » ma guitare.
Elle est née Ashton Delilah Shepherd le 16 août 1986 ; Son père, Donnie, a travaillé dans une
fabrique de papier le long de la rivière Alabama. Sa maman, Denise, était une ménagère et une
maman pour elle, ces deux frères aînés et sa petite soeur. Les deux parents chantaient et les
deux frères accompagnaient la maman à la guitare mais Ashton était encore plus avancée.
« j’ai commencé a chanter aussitôt que je pouvais parlé » dit Ashton.
24
« J’ai fais mon premier concert quand j’avais 8 ans . J’ai chanté : ’Crazy’ et ’Walkin’ After
Midnight’ de Patsy Cline , c’est tout ce que je chantais lorsque j’ai commencé . J’ai chanté
’She’s Got You’ et ’I Fall To Pieces’ et tout son répertoire . J’ai juste pensé que sa voix et tout ce
qui tournait autour d’elle était si géniale et unique ».
Toute son enfance elle a chanté des classiques de la country pour des fêtes locales, des
oeuvres de bienfaisances et pour la communauté. Quand elle a eu 15 ans son frère l’a poussé a
prendre la guitare.
« Juste avant d’avoir 15 ans je jouais . Alors les chansons s’écoulèrent les unes après les
autres. » Quand elle a eu 15 ans ses parents on composés un album enregistré à Alabama au
studio Geff cook, Payne, Alabama. Sa mère a pris la photo de couverture. On a eu pris le
minimum de 1 000 copies ; se souviens Ashton. « j’ai vu tellement d’endroit ou les gens me
disaient : « avez-vous un cd , avez-vous quelque chose » ? Alors nous en avons produit et les
vendions pour quelque chose comme 10 dollars . Il y a peut-être 4 ou 5 bar locaux où nous
avons joué ; le public a toujours aimé mes compositions ; une de leur préférée était « Note Right
Now » car les femme appréciaient le contenu qui parlait du fait de ne pas se marier tout de suite
et ce chanté par une jeune femme.
C’était super de jouer chez moi ; mais je voulais une carrière ! Je voulais faire écouter ma
musique au monde entier. Mais nous ne savions pas comment faire. j’en ai souvent parlé avec
mon mari ; ça me déprimais car je sentais que Dieu m’avait donné un talent et je n’en faisais
rien.
Et un jour tout ceci arriva ! En juin 2006 elle participe à un concours de jeune talent à
Gilbertown, Alabama. Le prix était l’ouverture du concert de Lorrie Morgan. Un producteur de
Nashville l’a repérée et lui a demandé un cd puis l’a invitée à Nashville pour enregistrer
quelques morceaux.
Elle arrive dans la ville de la Musique en Août 2006, consciente qu’elle aura besoin d’un avocat
spécialisé dans les affaires du monde de la musique. Elle téléphone au hasard à un numéro
trouvé sur le net. La dame à l’autre bout du téléphone était gentille et très serviable. Elle était
aussi très aux faits car elle produisait le guitariste légendaire Jerry Kennedy.
Ceci l’a amené a rencontrer le fils de Jerry qui l’a
conduite au studio MCA. En moins d’une année
après son arrivé , l’album « Sound So Good «
était complété par le producteur Buddy Cannon
(Kenny Chesney, Reba McEntire...). Tout le
monde disait qu’ils n’avaient jamais rien vu de
tel !. « Je ne peux attendre de rencontrer des gens
et que les gens me rencontrent. J’espère que tout
le monde adorera ma musique tel qu’elle l’a été à
Nashville. Je pense que oui. Je pense que les
gens vont ressentir l’authenticité des mes
chanson. J’ai toujours rêvé de ce qui est entrain
de m’arriver ; je me sent béni comme jamais dans
ma vie. »
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UN FESTIVAL PAS COMME LES AUTRES par Rose Alleyson
Festival de CONTY (80)
Connaissez-vous le festival Country de Conty
dans la somme ? Si oui, vous savez déjà que
c’est vraiment là une initiative particulièrement
originale. Et si non, eh bien en voici l’histoire...
Tout est né en 2003, lors d’un concert organisé
par Elvis My Happiness (Fan club d’Elvis
Presley)
à Lille. Ce n’est pas de la country me direz vous,
mais, chut...laissez l’histoire se dérouler...
Assistent donc à ce concert Stanislas Szumny
(Stan) et ses enfants, tous des musiciens
confirmés, mais issus de la musique classique
(conservatoire), Ils sont là et prennent un coup de musique américaine au coeur et...le virus est
planté !
Stan rencontre Jean Marie Pouzenc, écrivain et responsable de l’association consacrée au
King et l’alchimie se fait : la musique classique a rencontré le rock et la culture américaine !
Puis ce fut une deuxième rencontre avec Yannick Dimont de Gunshot et la naissance d’une
idée : monter un festival de culture américaine avec des motos, des indiens, un peu d’Amérique
en France quoi !
Mais la vie en avait décidé autrement : Stan est malvoyant depuis longtemps et l’année 2004 fut
une succession d’opérations qui ne laissent pas beaucoup de temps pour la country music ou
un festival.
Mais, l’idée est toujours là et quelle idée ! Monter une festival autour de la non voyance et de la
musique. Mobiliser des gens autour de la musique et en profiter pour parler du Handicap.
Rassembler des non voyants et des voyants, un même week end, avec de la country music
comme bannière.
Les personnes rencontrées dès le début (les membres de Gunshot et de Elvis my Happiness)
répondent présents, et d’autres se joignent au projet : un festival est né..
Le principe est simple : une soirée le samedi avec 3 formations Country et Rock’n roll qui
rapporte des sous avec les entrées, et, le dimanche, une journée au service des non voyants
qui perd de l’argent (mais « on s’en fout » dit Stan !) Le dimanche, une ballade moto est
proposée aux non voyants depuis la cathédrale d’Amiens jusqu’à Conty. Les personnes non ou
mal voyantes sont assises derrière des motards bénévoles qui leur offrent un vrai plaisir des
sens. Puis, arrivée sur le site du festival COUNTRY MOTO MUSIC ou ceux qui le désirent,
Handicapés ou pas, peuvent participer à des animations comme des tours de taureau
mécanique, des balades en calèche, du lancer de couteaux ( !!! pour des mal voyants !!! eh
oui...) et des initiations à la Line Dance.
Mais, comment font des malvoyants pour danser la Line Dance ? Eh bien ceux qui sont
accompagnés vont sur le parquet de danse avec leur accompagnant et... pour les autres... Eh
bien, le public, spontanément, a pris les mains de ceux qui étaient seuls et les a aidés à danser !
Cela s’est fait comme ça, sans préméditation...
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Et depuis c’est ainsi que se passe le dimanche : chacun vient là, Handicapé ou pas et donne la
main aux autres. Du coup, les gens se parlent, les Handicapés se sentent pris en considération
et une ouverture d’esprit se dessine dans la population dite « normale » à propos des petits
soucis du quotidien que peuvent rencontrer des personnes qui ont eu moins de chance que les
autres. On mange ensemble et les différences s’estompent.
Dès la deuxième année, le Festival s’est ouvert aux autres Handicaps. Et ce sont maintenant
des personnes en fauteuils, des déficients mental légers et toutes sortes de bras cassés de la
vie qui répondent présents à l’appel de Stan et osent s’intégrer à la société.
Stan est heureux que ce festival serve ainsi de vitrine et de tribune pour le Handicap auprès
des médias. Car il est difficile de se faire entendre quand on est Handicapé. C’est comme si on
était un peu transparent ... invisible.
Sa fille est aussi mal voyante et il a fallu la retirer de son école publique car elle n’y avait pas sa
place. On met les enfants dans des écoles spécialisées et petit à petit, ils s’enferment dans leur
handicap et ne cherchent même plus à aller vers l’autre monde, celui des gens « normaux ».
Stan me confiait que 80% des enfants Handicapés étaient de niveau CAP ou moins... Et sa fille
a été dans les deux seuls jeunes gens à obtenir le Bac en Picardie en 20 ans !
Alors, voilà pourquoi Stan a créé ce festival : Pour que les handicapés et non Handicapés se
trouvent autour de leur passion commune : la musique (qui, elle, ne s’adresse qu’au coeur et pas
aux yeux ou aux jambes). La country les rassemble et c’est l’occasion de faire parler, d’avancer,
de poser des jalons qui permettront une meilleure intégration, ou simplement un regard
différent. Stan a réussi a obtenir des subventions, mais elles ne sont pas grosses et sans cesse
dépendantes du bon vouloir des politiques....Mais, ça, c’est de l’histoire connue. L’intégration,
la communication sont devenues sont crédo et même les gens qui fournissent le repas et
servent à table sont des dames qui font partie d’association de femmes en difficulté...
Il se décrit comme un « fou de faire ça » mais il le fait quand même ! Et, chaque année, de plus
en plus d’ Handicapés viennent faire un tour à Conty. Et c’est ça la vraie victoire !
Ce qui serait bien, dit Stan, ce serait de trouver
des voitures américaines pour permettre à des
personnes qui ne peuvent pas monter sur une
moto de suivre la balade du dimanche. Alors, avis
aux amateurs de « belles américaines » qui
seraient basés non loin de la somme : Vous
pourriez faire une bonne action qui ne vous
coûterait rien mais qui serait un vrai trésor dans la
tête et le coeur de vos passagers d’un jour.
Je suis moi même motarde et depuis de années,
je participe à une « ride » où l’on fait faire une
balade à des Handicapés sur Lyon.
Les responsables du centre où nos passagers habitent, nous ont raconté qu’ils se préparaient
pour cette sortie des mois durant et qu’elle était le moment fort de leur année. Quelques heures
données qui perdurent pendant un an, ça c’est du bénéfice !
Alors, venez découvrir ce festival pas comme les autres, les 30 et 31 Mai 2009. venez y pour la
country ET pour donner l’envie de s’intégrer, de se mélanger à notre monde, à des gens qui
sont un peu mis à l’écart...
Contact pour le festival : Stan Szumny au 03 22 42 07 46 ou
http://lespetitsmozart.fr
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INTERVIEW DE PAUL EASON par David Loison et Tracey
L’interview date du 3 janvier 2009. Paul Eason sera à Craponne sur Arzon, au Country Rendez-
Vous Festival, le 25 juillet prochain.
(écoute en podcast :
http://www.rvrradio.fr/?Tout_l%27au...)
DLT : Sur votre cd ,on peut apercevoir l’image d’une chaine Montagneuse, "The Mountains of
Nuevo Leon ". Pouvez vous nous en dire plus sur cette endroit ? En quoi vous est il cher ?
PE : C’est un endroit du Mexique que j’apprécie ……j’aime beaucoup cet endroit.
DLT : Paul, vous vouliez vous démarquer des autres artistes texans qui parfois réalisent leurs
albums juste avec un violon et une steel ?
PE : Ce n’est pas forcément nécessaire pour tous les groupes, mais en fait j’aime beaucoup
quand il y a beaucoup d’instruments . J’en joue d’ailleurs plusieurs sur cet album.
DLT : "Tonight we ride ", on entend de l’accordéon avec une guitare style TEX MEX ... Pouvezvous
nous dire plus sur ce morceau. ? Avez-vous des origines lointaines mexicaines ou
irlandaises ? ("sweet red llano wine ") ou autre ?
PE : Ce n’est pas moi qui a crée cette chanson mais je l’ai écouter autour d’un feu de camp.
DLT : Les 24, 25, 26 juillet, vous serez en France au
Festival de Craponne sur Arzon ... Je suppose que
vous êtes excité de venir en France ? Avez vous
connaissance de la place qu’occupe la COUNTRY
MUSIC EN FRANCE ?
PE : Oui c’est la première fois que je viens en
Europe et je suis très très excité. Je ne sais pas trop
(concernant la country Music en France ) car c’est la
première fois mais j’ai pu entendre plein de bonnes
choses à ce sujet.
DLT : Si vous deviez nous donner votre genre
musical, quel genre de country : roots, americana ,
reddirt, ou autre ?
PE : En fait ,j’aime tous les styles et ce qui est intéressant c’est que la country music est un
mélange de tout ça !
DLT : Pouvez vous nous parler de vos débuts en 1995 ?
PE : En fait j’ai commencé à jouer à l’âge de 12 ans en commençant par le Rock et ça évolué
au file des années.
DLT : (question personnelle ... pas obliger de répondre ) : Paul , pouvez-vous nous parler d’une
journée passée avec Paul Eason ou d’une semaine passée avec vous au sein de votre travail ?
... en dehors de votre métier d’artiste que faites vous : hobbies , vie familiale , etc.. ?
PE : Tous les jours ,surtout en ce moment, je suis sur les routes et je joue un peu partout et
parfois c’est plus « relaxe » pour aller écouter la musique d’autres groupes.
DLT : Si vous étiez un autre artiste, vous aimeriez être : Jack Ingram ou Kevin Fowler ou Tim
Mc Graw ?
PE : KEVIN FOWLER mais j’aime les autres quand même.
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DLT : Si vous étiez une artiste féminine, vous aimeriez être : Gretchen Wilson ,Miranda Lambert
ou Sunny Swenney ?
PE : Miranda Lambert car j’aime son attitude …
DLT : Par ce qu’elle est Texane ?… (RIGOLADES ) …
PE : Oui ça un rapport … (RIGOLADES)
DLT : Côté Sport , tu préfères : hockey, baseball ou foot ?
PE : Baseball.
DLT : Ta chanson préférée d’un autre artiste ... puis celle de ton album ?
PE : Une chanson de Robert Earl Keen. Ma chanson préférée sur mon album est « the
Mountain of Nuevo Leon ».
DLT : Pour rigoler ... Si on devez casser la croute ensemble maintenant, tu préférais :
beer/chips, wine /french cheese or caviar /champagne ?
PE : Je préférai le vin et le fromage français … mais j’apprécie les autres aussi.
Merci à Tracey Sonthonnax pour la Traduction. En direct sur RVR radio
CD REVIEWS par David Loison
Doug Moreland
L’année 2008 ,au festival de Craponne sur Arzon nous avions eu le plaisir de voir ou revoir le
groupe Asleep At the Wheel ,nous rendons compte à quel point le western swing ,si bien
interprété ,pouvait nous donner toujours autant de plaisir à l’écouter .
Cette année ,ce sera Doug Moreland avec son violon
et son groupe de quatre musiciens : Andrew Silver ,
Eric Lenington , Wade Mc Natt ,et
Craig Smith ; Doug n’est pas à son premier Album
mais à son sixième …….sublime !
Onze titres tous aussi bons les uns que les autres !
Evident ,me direz vous , quand on regarde un peu
mieux les musiciens qui ont participé ce prodige !
Bill Kirchen…….vous rappellez vous ,le monsieur à la
chemise bleue ,au country Rendez -vous avec Dallas
Wayne et Redd Volkaert ,un guitariste exceptionnel !
Lloyd Maines , à la pedal steel ,Roger Craiger avec sa trompette sur le titre « A Boy like me » et
Jason Robert (AATW) et Brendon Anthony (violoniste de Pat Green) ,tous les deux au violon.
Vous pourrez apprécier Doug Moreland en Juillet , au Country Rendez -vous ,le festival à ne
surtout pas oublier !!!
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DANS LE TEXTE … par Mireille Lafond
DIERK BENTLEY « Long Trip Alone »
It’s a long trip alone over sand and stone
That lie along the road that we all must travel
down
So maybe you could walk with me a while
And maybe I could rest beneath your smile
Everybody stumbles sometimes and needs a
hand to hold
’Cause it’s a long trip alone
It’s a short piece of time but just enough to find
A little peace of mind under the sun
somewhere
So maybe you could walk with me a while
And maybe I could rest beneath your smile
You know we can’t afford to let one moment
pass us by
’Cause it’s a short piece of time
And I don’t know where I’d be without you here
’Cause I’m not really me without you there
Yea, Yeah
Yea, Yeah, Oh
So maybe you could walk with me a while
Maybe I could rest beneath your smile
Everybody stumbles sometimes and needs a
hand to hold
So maybe you could walk with me a while
Maybe I could rest beneath your smile
Maybe I could feel you right beside me til’ I’m
home
’Cause it’s a long trip alone
A long trip alone
C’est un long voyage solitaire sur le sable et les pierres
Qui recouvrent la route que nous devons tous
emprunter.
Ainsi tu pourrais peut-être m’accompagner un bout de
chemin
Et peut-être pourrais je me reposer derrière ton sourire
Il arrive à tout le monde de trébucher et d’avoir besoin
d’une main secourable
Car c’est un long voyage solitaire
Ca ne dure pas longtemps mais cela suffit pour trouver
Un peu de paix intérieure sous le soleil quelque part
Ainsi tu pourrais peut-être m’accompagner un bout de
chemin
Et peut-être pourrais je me reposer derrière ton sourire
Tu sais qu’on ne peut pas se permettre de gaspiller un
seul instant
Car ça ne dure pas longtemps
Et je ne sais pas où je serais sans toi près de moi
Car je ne suis pas vraiment moi si tu n’es pas là
Yea, Yeah
Yea, Yeah, Oh
Ainsi tu pourrais peut-être m’accompagner un bout de
chemin
Peut-être pourrais je me reposer derrière ton sourire
Il arrive à tout le monde de trébucher et d’avoir besoin
d’une main secourable
Ainsi tu pourrais peut-être m’accompagner un bout de
chemin
Peut-être pourrais je me reposer derrière ton sourire
Peut-être pourrais je sentir ta présence à côté de moi
jusqu’à ce que j’arrive à la maison
Car c’est un long voyage solitaire
Un long voyage solitaire
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LES NEWS DU SALOON par Jacques « Rockin’Boy » Dufour
· Isabella, née en novembre, est le 4ème enfant pour Josh Gracin après Briana, Gabby et
Landon. La maman, Ann Marie, va bien.
· Enceinte de 6 mois, Jo Dee Messina qui est très sportive, a participé et terminé une course
pédestre de 8 km en novembre au profit des sans-abris de Nashville.
· John Rich (Big & Rich) a épousé Joan, ex-modèle, en décembre. Elle dirige à présent une
agence de mannequins.
· Brad Mates, le chanteur du groupe Emerson Drive, s’est marié en octobre dans le Maine,
état de son épouse.
· Nettement moins drôle : nouvelle tentative de suicide en décembre pour Mindy Mc Cready
qui s’est entaillé les poignets et a avalé des pillules. La fois précédente (drogue et alcool)
remontait à 2005.
· Pour une association d’aide aux nécessiteux et aux sans-abris de Nashville (Rescue
Mission) Tracy Lawrence, comme l’an dernier, a aidé à rôtir 500 dindes pour Thanksgiving
(27 novembre). Il a reçu l’aide de Darryl Worley, Lorrie Morgan, Wade Hayes et Jason
Aldean.
· Statufiée à 24 ans ! Carrie Underwood possède désormais son effigie en cire au Musée
Tussaud de New York.
· Le groupe Alabama a fait ses adieux à la scène en 2004. Depuis, son chanteur Randy
Owen a écrit une biographie « Born country », a sorti un album solo produit par John Rich,
et a monté un nouveau groupe avec Megan Mullins (fiddle) et Wade Hayes (guitare).
· Le magazine Forbes dans son classement 2008 des couples du show business ayant une
résidence à Hollywood a placé Faith Hill/Tim McGraw à la 4ème place. Nicole
Kidman/Keith Urban se contentent de la 8ème !
· Dierks Bentley figurait parmi les invités qui se sont produits au concert du Prix Nobel de la
Paix en décembre à Oslo.
· Curieusement, c’est la chanson « Just got started lovin’ you » du méconnu James Otto qui
a été la plus diffusée sur les radios Américaines en 2008 devant, quand même, « I saw God
today » de George Strait et « Small town southern man » d’Alan Jackson.
· Martie Maguire, la violoniste des Dixie Chicks, travaille sur un album instrumental de
bluegrass. Quant au trio il vient d’enregistrer un simple.
· Le grand petit homme de la country music, Little Jimmy Dickens, est devenu membre du
Grand Ole Opry en… 1948 ! Il y a fêté ce 60ème anniversaire entouré de George Jones, Brad
Paisley, Trace Adkins et d’autres amis au cours d’une retransmission télé. Agé de 88 ans il
se produit toujours sur scène.
· Retour de Jessica Andrews. Elle sera la 1ère artiste à signer sur le nouveau label de
Nashville Carolwood Records. Son nouvel album sera produit par Jay Demarcus (Rascal
Flatts).
· La crise frappe aussi à Nashville. Clint Black a fermé son label Equity Records en
décembre. L’aventure commencée en 2003 a révélé Little Big Town. Se retrouvent sur la
touche en 2009, outre Clint, Laura Bryna, Carolina Rain et Kevin Fowler.
· Laissée libre par BNA, Terri Clark songe, à l’instar de plusieurs de ses confrères, a créer
son propre label pour sortir son nouvel album. Elle peut désormais s’associer à Clint Black…
· Après quelques années d’insuccès Neal Mc Coy a décidé de quitter la country au profit de
la variété/pop. De ce fait, peu intéressés par cette nouvelle orientation, ses 7 musiciens le
quittent. Certains étaient avec lui depuis 10 ans.
· Honky Tonk Tailgate Party Tour 2009 comprendra Mark Wills, Trent Willmon, Jeff Bates.
En 2008 cette tournée comprenait aussi Buddy Jewell et Ray Scott.
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TRACE ADKINS par Bruno Gadaut
Pour la troisième fois consécutive Trace Adkins remporte le titre de Meilleur Clip de l’année
Il y a tout juste un an, Trace Adkins faisait sa première apparition dans la série télévisée de la
NBC, « The Celebrity Apprentice ». Commençait alors un parcours qui devait finalement
l’amener à chanter « You’re Gonna Miss This », au cours du dernier épisode, puisque ce fut la
chanson arrivée première des charts.
Durant l’été, “Miss This” resta, pendant plus de 10 semaines, en tête des meilleurs clips dans le
Top 20 Country Countdown du Great American Country (Une chaîne spécialisée disponible
sur le Net, le câble ou par satellite), pour terminer finalement N°1 de l’année, lorsque le Great
American Country fit paraître son classement Top 50 Videos Of 2008.
Ce succès pourrait bien ne pas être le dernier pour ce titre, puisque, pour son interprétation,
Trace est nominé pour le Grammy du Meilleur Chanteur Country, alors que les auteurs Ashley
Gorley et Lee Thomas Miller sont également en course, toujours avec ce morceau, pour la
récompense de Meilleure Chanson Country.
Une partie de la raison du succès obtenu par Trace avec “You’re Gonna Miss This” tient à son
thème “Se sentir heureux au moment présent avec ce que l’on a », qui est très important pour
lui.
Il l’a d’ailleurs expliqué lors d’un show du Great
American Country “GAC Nights : Live From Nashville” :
“J’ai eu cette conversation avec mes enfants. Ils
traversent l’adolescence et dépriment un peu, avec tous
ces trucs qui vont avec. J’ai essayé de leur faire
comprendre que c’étaient les meilleures années de leur
vie. Qu’ils devaient en profiter et en savourer chaque
seconde. Non pas parce qu’il se passe plein de choses
merveilleuses autour d’eux mais simplement parce qu’ils
n’ont aucune responsabilité. Leur seul boulot est d’être
des enfants convenables. Ils n’ont pas à travailler. Ils
n’ont pas besoin de gagner d’argent. Ils n’ont rien à faire,
à part être des enfants ».
Comme ses enfants, Trace a pleinement savouré ces
derniers jours, en grande partie grâce à « You’re Gonna
Miss This ». Les fans l’on classé à la première place des
clips de 2008 et cela fait ainsi la troisième fois consécutive
qu’il remporte ce classement établi par le Great American
Country. Il avait, en effet, déjà gagné ce titre en 2007, avec « Ladies Love Country Boys » et en
2006, avec « Honky Tonk Badonkadonk ». Et en plus de tout cela, une autre chanson de Trace
« Muddy Water » est classée N°3 des meilleurs clips pour 2008.
"Muddy Water" a même été N°1 durant la dernière semaine de décembre. Pour savoir si Trace
va continuer de conserver sa place de leader incontesté, rien de mieux à faire que d’aller jeter
un oeil sur le Top 20 Country Countdown, chaque vendredi, sur
www.gactv.com .
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COUNTRY MUSIC ET MOTOS par Marc Verdier
Artistes – Salon – Chansons
Artistes et organisateurs de salon : Interview de Thierry Capdeville
MV : Tu as joué et tu joues dans quel groupe de country ?
TC : Je joue actuellement avec le groupe Appaloosa, et nous
accompagnons Brian Sklar pour la tournée 2009. J’ai pu jouer aussi
avec Bootleggers, Orville Nash, JC Harrisson, Ian Mac Camy, Liane
Edwards, Paul Mac Bonvin, Eddie Clendening, Ruby Ann, Blues
And Trouble....
MV : Bon, peux-tu me dire un peu comment tu as connu la moto,
quels ont été tes débuts ?
TC : Ben j’ai commencé avec mon oncle "Bébert", lui aussi batteur
et fou de bécanes... je pense que c’est lui qui m’a donné le virus
des 2 roues... j’avais alors 5 ou 6 ans... en même temps que pour la
Zik ! J’ai donc commencé par les mobylettes, les premières étaient
de vieilles "bleues", "oranges", récupérées dans des broussailles,
puis retapées dans le garage de papi !
Mobylettes d’origines avec un bon guidon "apehangher" (chopper),
4 franges et me voila dans zizi rider !!! Puis j’ai connu un peu les
mouvements de gangs de motards... hum, qui m’ont énormément
passionné !!!
MV : Peux-tu me parler de tes différentes moto ?
TC : Mes premières machines étaient des petites japonaises, jusqu’au jour où j’ai décidé de
monter mon propre Shovelhead, FLH 75, je suis un passionné de Harley (surtout les vieux
fontes) !
Puis j’ai eut un Sporster et bientôt re Harley, car je n’ai en ce moment plus de moto mais ça ne
devrais pas tarder, ça me manque énormément !!!
MV : Par rapport au salon Country que tu organises pour la deuxième année près de Paris, quel
rapport avec les Bikers qui sont venus et qui vont venir ? (clubs, amis, visiteurs, etc ...)
TC : Je ne pense pas qu’il y est un rapport particulier, si ce n’est que ça va plus ou moins
ensemble, country music, rock n’roll, bike, la route, la fête...
MV : D’une manière générale, quels liens vois-tu entre la moto et la country ?
TC : Mets un bon Creedence, ou un bon Lynyrd Skynyrd dans ton MP3 et prends la highway
avec un vieux shovelhead noir mat bien roots, c’est le panard !
MV : As tu une ou plusieurs anecdotes concernant la moto et la country à nous raconter ?
TC : J’aurais des dizaines d’anecdotes, mais il faudrait une soirée entière devant un kilo de
Jack Daniel’s pour que ça revienne ! Mais des retours glacials de concerts, ou on dessaoule sur
1 km tellement il fait froid, ou la moto qui démarre pas quand on est bourré... bref, pleins de
choses rigolotes mais y a pas marqué "avec modérations".... c’est trop bon !!! La country et le
Rock n’roll en général, et la moto, surtout la Harley, l’Indian ... je pense que tout cela se
complète et je ne vois pas l’un sans l’autre !
Toby Keith, passionné de balades en moto, nous offre « God love her », un de ses derniers
morceaux, où il parle d’une fille née « in Dixie » (le sud). C’est une rebelle et une fille de
pasteur, élevée sur les rives boueuses du Mississippi, baptisée à l’eau sale.
33
Elle a toujours eut l’idée de tomber amoureuse d’un ‘’Bad
boy’’. Elle a grandi un peu vite, et ses dix sept ans lui ont
tourné la tête. Sa mère a pleuré lorsqu’elle les a vus
ensemble pour la première fois.
Ses parents savaient qu’ils
ne l’arrêteraient pas. Elle
s’est agrippée à lui et à la
bible, sur la selle arrière de
sa moto, laissant tomber
son père priant en chaire.
Le bad boy dit : « moi et
Dieu, on l’aime ». Elle a
donné un baiser d’adieu à
sa mère, et lui promis de
téléphoner, l’a appelé d’un
relais routier en Arizona…
Grâce à elle, en Californie,
le héros s’est senti revivre et
sa vie de bohème
commença au péage.
Personne pour les arrêter,
comme un ange, elle a
sauvé son âme des
démons.
Tout le long du clip, on voit
le conteur avec sa jolie
blonde assise sur la selle
arrière de la moto, cheveux
au vent, en train de
parcourir les belles routes
américaines.
Chanson : “God love her” de Toby Keith
Just a girl born in Dixie, washed in the blood
And raised on the banks of the Mississippi mud
She always had a thing about fallin’ in love with a bad boy
Yeah they could see it all comin’
But her daddy never dreamed
She’d grow up that fast, you know what I mean
The way a girls gets when she turns seventeen, kinda crazy
She’s a rebel child and a preacher’s daughter
She was baptized in dirty water
Her mama cried the first time they caught her with me
They knew they couldn’t stop her
She holds tight to me and the Bible
On the back seat of my motorcycle
Left her daddy standing there preaching to the choir, you see
God love her
Oh, me and God love her
She kissed her mama good-bye
Said, "I’ll be sure to phone ‘ya"
She called her from a truck stop in Tucson, Arizona
With amazing grace we made California alive
And then my gypsy life started takin’ it’s toll
And the fast lane got empty and out of control
And just like an angel she saved my soul from the devil
She’s a rebel child and a preacher’s daughter
She was baptized in dirty water
Her mama cried the first time they caught her with me
They knew they couldn’t stop her
She holds tight to me and the Bible
On the back seat of my motorcycle
Left her daddy standing there preaching to the choir, you see
God love her
Oh, me and God love her
Now she holds tight to me and the Bible
On the back seat of my motorcycle
Left her daddy standing there preaching to the choir, you see
God love her
Oh me and God love her
God love her
Me and God love her
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CD REVIEWS par Rose Alleyson
Brad Paisley ‘’ PLAY ‘’
Moi, je suis chanteuse, chanteuse blonde en plus, alors, un album à 90% instrumental, ça aurait
du me laisser froide...Mais je suis aussi une fan de la première heure de ce Brad Paisley à qui
tout semble réussir : il est mignon, jeune, a une vrai Voix et il joue de la guitare comme un dieu !
Et c’est à la guitare justement qu’est consacré cet album. Du début à la fin de ce 7ème album,
un hommage a cet instrument qui l’a fasciné depuis tout petit. Et, moi, j’aime cette idée de
rendre hommage à ceux qui nous ont précédé et fait rêver (Tiens, je vais devoir faire une
chanson sur Joe Dassin... !)
11 titres instrumentaux donc et seulement 4 chansons mais du partage
du début à la fin. Coté chansons, le lead vocal est partagé avec Keith
Urban, Steve Wariner, BB King, et Buck Owens...Buck Owens !!! Mais, il
est mort !! Eh oui, mais ce morceau avait été enregistré en 2006, juste
avant le départ de Buck... Émouvant. Coté instrumentaux, un
kaléidoscope d’ambiances qui nous rappellent tous quelque chose. Ici,
nous sommes dans une atmosphère à la Shadows, ici, en plein Blues,
ici, on part vers le Jazz...On se croirait dans un florilège de tout ce qu’on
peut faire avec une guitare dans les mains.
Mais là où cet album est pour moi un exploit, c’est qu’on SENT que ce n’est pas pour frimer et
montrer tout ce qu’il sait faire, mais bien pour remercier ces musiques de l’avoir inspiré. Les
divers titres ont tous une raison d’être ou une anecdote attachante : HUCKLEBERRY a été écrit
pour son fils (c’est d’ailleurs son deuxième prénom) et commence avec un passage joué avec
des jouets ! Sur le duo avec BB King, LET THE GOOD TIME ROLL, BB chante « Now BB and
BP are in town ! » START A BAND (avec Keith Urban) est un duo qui lui était demandé depuis
longtemps, mais jouer avec un des meilleurs impressionnait Brad... MORE THAN JUST THIS
SONG raconte la vraie histoire de Brad : à 8 ans, son grand père lui offre une guitare pour qu’il
ne soit jamais seul dans la vie. Et puis vient le fameux « CLUSTER PLUCK » Avec une intro
qui est enregistrée avec le complice de toujours de Brad : « Little » Jimmy Dickens(regardez
bien les clips, de Brad Paisley, cet ancien de la country y est toujours, comme un vibrant
hommage aux racines de cette musique)
Puis vient le morceau lui même : un petit morceau enregistré avec quelques amis...Albert Lee,
James Burton, Red Volkaert, John Jorgensen, Steve Wariner, Brent Mason, Many rogers et
Vince Gill...Excusez du peu !! Tous les Telecaster Heroes de Brad réunis en un seul Morceau !
Voilà un disque qu’il faut IMPERATIVEMENT avoir dans sa
discothèque car il reflète l’esprit country, ce partage cette écoute et
cette mise au service de la musique du musicien...Définitivement un
des 10 albums country à avoir si on ne devait en avoir que 10 !
Dans ses remerciements, Brad Paisley a remercié particulièrement
son Producteur de n’avoir même pas haussé un sourcil lorsqu’il lui a
soumis l’idée de faire un album comme celui là. Alors, Merci le
producteur ! (Joe Galante) pour avoir laissé Brad nous donner ce
cadeau !
PS : à l’instant, j’apprends que START A BAND est N°1 dans les charts country...
35
MADE IN FRANCE par Jacques « Rockin’Boy » Dufour
L’actualité de la scène country Française et frontalière.
Toutes nos félicitations à Hélène Ambrois, violoniste de Dreamliners qui vient d’être maman en
juin de la petite Juliette, et ce le jour même de son anniversaire ! Hélène assurera également le
fiddle au sein de Chattahoochee.
Merci à la newsletter de DJ Denys qui n’oublie jamais le CWB :
http://www.eagles-star.com/
Wanted : Claude Rossat nous signale que des instruments précieux ont été volés au groupe
Alambic lors d’un stage à Sommières dans le Gard. Il s’agit d’une guitare Manolo et d’un violon
avec deux archets. Rensts : 06 72 55 15 45 / 03 81 60 00 62
Lutess est une formation nordiste formée à
Arras, Pas de Calais, en 2005. Le vocal est
assuré par 3 soeurs, Lucie, Julie et Laury. Elles
sont accompagnées par Christian et Fabrice
(guitares), Marc (claviers), Djamal (basse) et
Alexandre (batterie). Influences principales :
Dixie Chicks, SheDaisy, Martina McBride, Jo
Dee Messina. Donc hot new-country.
http://perso.orange.fr/lutess et
www.myspace/lutess
Les Partners, groupe de l’Essonne en Ile de France, ont recruté la chanteuse Bretonne Aziliz
pour assurer le lead vocal en complément de Jean-Jacques (guitares). Le groupe comprend
toujours Patrick Lourdel (guitare/choeurs/technique), Dominique Labarre (claviers), Philippe
(basse) et Fred Kolinski (batterie). Le répertoire est new-country avec Gretchen Wilson, Dixie
Chicks, Shania Twain, Martina McBride, Little Texas, Alan Jackson, Keith Urban… Un premier
album est prévu cette année. musichaos@wanadoo.fr
Crée en 2007, le groupe Sitting Bull est originaire d’Albi, Tarn et Garonne. Le vocal est assuré
par Sabrina. Olivier est à la lead-guitar, Pascal à la basse, Stéphane à la batterie et Raphaël à
la rythmique et au chant. Nous trouvons au répertoire Emmylou Harris, Dolly Parton, Crystal
Gayle, Johnny Cash, Alan Jackson mais aussi Vicky Layne et Lynyrd Skynyrd ! Ils ont fait le
festival off de Mirande en 2008 et seront en 2009 à celui de Montpont Ménestrol.
www.myspace/lesittingbullgroupcountry Pascal 05 63 54 42 74
Après les Rodeo Girls, MC Maillet lance Cotton Eyed Joe. Même concept : toujours trois
éléments séduisants, chantants et dansants mais, vous l’aurez compris, il s’agit cette fois de
trois beaux garçons qui auront la charge de séduire les cowgirls du milieu de la danse avec leur
spectacle : Jambalaya. Diego, Tracy et Gregory s’offrent à vous en trio sur bande orchestre ou
en groupe de 5 musiciens. MC Maillet 01 42 63 11 01
The Lone Star Radio Show travaille sur des compos originales en vue de l’enregistrement
d’une maquette 5 titres à l’attention des radios.
Leslie Ryan sort un album « Time to change » et le présentera à l’occasion d’un concert gratuit
le dimanche 15 février à Paullac , Gironde.
http://duoleslieryan.free.fr
Doyenne des formations de la région Lyonnaise avec une bonne vingtaine d’années
d’existence, OK Country (01) prépare un nouvel album.
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Sortie d’un album « live » du Phenix Country Band cet été. Pour voir les vidéos :
www.myspace.com/phenixcountryband
Les Coyotes 63 figurent parmi les doyens avec leur 22 années
d’existence marquées par 2 albums, « Les Coyotes » (1997) et « 20
ans ! » (2007). Après la grande scène du Festival de Gramat en
2008 ils espèrent participer à d’autres manifestations d’envergure
avec toujours à leur réperoire Hank Williams, Carl Perkins, Johnny
Burnette ou Eddie Cochran. Dominique « Rocky » Auger est au
chant et au volet (voir photo), Daniel « O’Sonic » Larbaud (lead
guitar), Frédéric Mabrut (pedal steel guitar), Dominique « Rollin’ »
Rollo (contrebasse) et Francky Veysseyre (rythmique). 06 83 48 49
84 lescoyotes63@yahoo.fr
Mike Fairbairn & Home Cooking a produit un nouvel album dont vous pouvez écouter des
extraits sur
www.Home-Cooking-Productions.com
Mary-Lou en studio au printemps pour l’enregistrement de son 7ème album !
Sortie du premier album (12 titres) des West Hillbillies prévue en mars avec entre autres « My
father’s son » (Ricky Skaggs) et « Seminole wind » (John Anderson).
Sortie courant 2009 du deuxième album du groupe Springfield.
Canyon (Pau) est en studio pour un album dont la sortie est prévue pour le printemps. En
janvier le site du groupe
www.canyon64.com avait dépassé les 13.600 visites depuis sa
création.
Nouveau répertoire 2009 pour Chattahoochee avec la préparation du deuxième album avec
une ou deux compos. Départ de la violoniste.
Les Yankees de Nancy proposent 4 heures de musique new-country et country-rock et se
déplacent sur toute la France en privilégiant la convivialité du logement chez l’habitant. Ils
viennent de recruter Marcel Heintz, vétéran de la scène country dans l’Est, fondateur des
Rebels et d’Armadillo. Il officie bien sûr à la pedal-steel guitare.
Greenbow’s Shadow attend la convalescence de son batteur pour reprendre ses concerts
avec un répertoire profondément remanié.
Marc Raynaud (06 61 97 62 55) préside toujours aux destinées de 3 formations avec chacune
sa tendance particulière : swing manouche façon Django avec Cadillac Slim (album prévu fin
2009), country-rock avec Truck Stop Rules, enfin bluegrass avec le répertoire des Stray Cats
pour les Nashville Cats. De quoi bien employer ses samedis soirs !
Le répertoire 2009 de Matchriver aura plusieurs couleurs : celles du rock (ZZ Top), du Texas
sound et de la new country (Sugarland, Carrie Underwood, Terri Clark, Lee Ann Rimes, Jo Dee
Messina. Le groupe travaille également l’aspect visuel ainsi que les compositions.
Les Studebakers se définissent comme un trio de rockabilly faisant un peu de country. C’est
pour cela que l’on trouve Bob Wills et Cash au côté de Perkins et Cochran. Laurent Cholvy est
au chant, guitare et piano, Cyril Lachasseigne à la basse et Valéri Moulin à la batterie.
Rose-Mary Lou a quitté la capitale pour se fixer en Bretagne. Son nouvel album enregistré à
Nashville vous sera présenté prochainement ainsi qu’une interview.
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Le Hot Trucking Orchestra est certainement à l’heure actuelle la seule formation Française de
western-swing tendance jazzy, plus proche d’Emmet Miller que de Bob Wills. Ces 5 musiciens
Nornands et leur chanteuse à la coiffure charleston vous restituent l’ambiance des cabarets à
l’époque de la prohibition. Le HTO, c’est deux heures de musique interprétée avec des
costumes et des instruments d’époque pour un cachet vraiment modique. Recommandé.
Les Culs Trempés de Lorraine (Nancy) ne doivent pas
leur nom au degré de pluviosité de leur région mais à la
transcription des Soggy Bottom tirés du film mythique
« Oh Brother ». Formés en 2006 ils ont sorti leur
premier album « Poney Express » l’année suivante. Le
second « Poney M » est prévu cette année (mars). En
2008 le groupe s’est produit notamment dans les
Vosges, en Auvergne et dans le Nivernais. Trois
répertoires sont disponibles : bluegrass traditionnel,
Québécois et chansons de pubs Irlandais.
Le quatuor se compose de Jeff (mando, cuillère, guitare, harmonica, chant), Loïc (banjos,
bouzouki Irlandais, mando, flûte Irlandaise, harmonica, chant), Romain (guitare, cloches, chant)
et Jérôme (triangle, bodhran, washboard, flûte Irlandaise, cornemuse, chant).
www.myspace/lesculstrempes
Conniving mijote un mini album avec leur nouveau chanteur. Parmi les nouveautés 2009
figurent Josh Turner, Kate Russell, Lisa Brokop, Martina Mc Bride, Keith Everett, Blake Shelton,
John Anderson…
Depuis l’été 2008 c’est Denis Rey qui tient la guitare solo au sein de Billy Jam. Cette formation
de Cholet est l’une des 3 qui sévissent dans le Maine et Loire ! Le répertoire est acoustique
aussi bien pour la Louisiane, l’Acadie, l’Irlandais que la new-country. Le groupe comprend Jean
Roy (chant/guitare), Sébastien Rabiller (clavier), Edith Gourdon (fiddle), Bertrand Gourdon
(Contrebasse/flûte Irlandaise) et Denis. billyjam@free.fr
Union Spirit a interrompu ses concerts pour travailler le répertoire avec son nouveau batteur
Greg.
Blue River de Toulouse a recruté Stéphane Croity au chant et Philippe Keromnes (Bretagne) à
la guitare. La batterie est toujours assurée par Laurent Agosti, la basse par Serge Caschera et
la rythmique par Hervé Benezech. Un CD promo de 5 titres est prévu avec « Mercury blues »
(Jackson), « Start the car » (Tritt), « Redneck woman » (Wilson), « All I want is everything »
(McCready) et « Your love don’t take backseat to nothing » (Brooks & Dunn).
Nashville Airplane tourne essentiellement sur Paris. Ce sextet acoustique pratique la country
et le bluegrass traditionnel avec au répertoire aussi bien Jimmie Rodgers, Hank Williams que
Dylan, les Beatles et les Stones. Le groupe apparaitra sur le Vol 2 de la compilation réseervée
au bluegrass hexagonal. Jacques Albif est au chant et à l’harmonica, Rémy Conan à la guitare
solo, Christophe Constantin à la mandoline, Hervé Tuel au banjo, François Jean-Pierre au
dobro et Denis Beckaerp à la contrebasse. 06 61 62 52 80 nashplane@noos.fr
Zip Code 2025 se dénomme à présent les Banjomaniacs depuis le départ de Christian
Labonne. Ils seront le 14 février à la salle des fêtes de Buis les Baronnies (Drôme) , siège du
CRI du Coyote.
Les membres de Danny Fletscher & Friends sont les mêmes depuis plusieurs années. C’est à
dire Sad (Quimper) à la batterie, « Tété » Thierry (Brest) à la basse/contrebasse, Seb (Nantes
et fils de Danny) au chant et à la guitare solo, Danny (Pont l’Abbé) au vocal.
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Le répertoire va du classique (Cash) à la new-country (Alan Jackson, Tracy Byrd) en passant
par le blues et le rockabilly (Perkins).
www.myspace.com/dannyfletscherandfriends
Wild Horses (Metz/Thionville) a recruté un nouveau lead-guitariste/chanteur Frédéric Pfister et
un nouveau batteur, Nicolas Thiss. Une chanteuse assurera un intérim de 6 mois à partir de
mars suite à un stage en Allemagne de la soliste habituelle. Un autre chanteur, Denis Thévenin,
assure aussi les solos de guitare. Aucun changement quant au bassiste, Roland Brocca) et à
l’autre guitariste soliste Frédéric Schafer.
www.wildhorsescountryband.com
Merci d’adresser vos infos à rockinboysaloon@free.fr et bonne année 2009 à tous.
L’AGENDA par Jacques « Rockin’Boy » Dufour
Merci d’adresser vos dates pour la période avril/mai avant le 20 mars à
rockinboysaloon@free.fr)
BIG ROCK-14/02 Cadenet la Bastide des Fontaines, 28/02 « Salle Léo Lagrange »
Chateauneuf les Martigues (13) : promo sortie album.
BIG WHEELS-14/02 La Plaine sur Mer
BILLY JAM-28/02 La Séguinière (49), 07/03 St Saturnin (72)
BLUEGRASS DELUXE-12/02 « Espace 1500 » Ambérieu en Bugey (01)
BLUE MOUNTAIN-07/03 Corné (49), 20/03 Villepot (44)
CANYON-29/03 « La Détente » Serre Castet (64)
CATTLE CALL-06/02 « Petits Ecoliers » Paris 5éme, 15/02 « Troll Café » Paris 12ème, 22/02
« St Sauveur » Paris-Ménilmontant, 22/03 « Troll Café » Paris 12ème
CHAIN GANG – 14/03 Nesles la Vallée (95), 21-22/03 « St Patrick » Essônes sur Marne (02)
CHARLIE WEST - 21/02 Romilly sur Andelle (27), 07/03 Evry (91), 21/03 Mery sur Oise (95),
28/03 La Houssaye Béranger (76)
CHATTAHOOCHEE-20/02 « Vaudryland » Vire (14), 21/02 St Etienne de Montluc (44)
COUNTRYBREAKERS-06/02 « La Transhumance » Nîmes (30)
COYOTES 63-14/02 « La Puce à l’Oreille » Riom (63)
CULS TREMPES-20/03 « Pub le Grattoir » Gérardmer (88)
DAN DICKSON-21/02 « Le Pell Mell » Lyon, 28/02 Couzon au Mont d’Or (69)
DAN GALLI & DRIFTIN’BOYS-07/02 Meyenheim (68), 14-15/02 « Course Chiens de
Traineaux » Les Fourgs (25)
DON DONUTS & TWINHILLBOYS-07/02 « Pussy Twister » Marseille, 27/02 « Maison
Hantée » Marseille, 28/03 Cagnes sur Mer (06)
DREAMLINERS-21/02 « Vaudryland » Vire (14), 07/03 Boulognes (59), 27/03 Dampiere au
Temple (51), 28/03 Château Thierry (02)
EDDY RAY COOPER-05/02 « Cranberry’s Pub » La Garde, 07/02 Meyenheim (68), 08/02
Autun (71), 13/02 « Blue Lady Pub » Antibes, 26/02 « Le Pélican » Nîmes (30), 05/03 « Privat
Pub » Narbonne (11).
HAT TRICK-28/02 Berre (13)
HILLBILLY ROCKERS-21/02 « Salle Cap Périaz » Seynod (74)
KEVIN BUCKLEY-13/03 « Pub Ross & C° » Caen (14), 14/03 Rots (14), 21/03 Charente
Maritime ( ?), 28/03 Gael (35)
LIANE EDWARDS-12/02 « BO » Epernay », 21/02 Ludres, 07/03 « L ‘Arlequin » Mozac
(63)27/02« Salle des Fêtes » Chaumont (52), 28/03 « L’Apostrophe » Mou (03)
LILLY WEST-05 au 17/02 Tournée au Quebec, 14/03 Vals près le Puy (43)
MARIOTTI BROTHERS-14/03 Peyrolles (13), 20/03 La Tour de Salvagny (69), 21/03 « Music
Box » Chalon sur Saône, 28/03 « L’Hebergement » Nantes
MATCHRIVER-07/03 « Line’s Cafe » Morbier (39)
MARY-LOU-06/02 « Casino » Royan (17), 14/02 St Helen (22).
39
MATIS-07/02 Attignat (01), 28/02 Couzon (69)
ORVILLE GRANT-077/02 Dompierre sur Yon (85), 27-28/02 et 01/03 « Foire Internationale »
Sables d’Olonnes, 21/03 « Music Box » Chalon sur Sane (71)
PHENIX COUNTRY BAND-07/03 « Fête du Cheval » Septeme (38), 21/03 Jarcieu (38), 28/03
« Agora Guilherand » Valence (26)
PIERRE LORRY07/02 Meyenheim (68), 14/02 Gilly sur Isère, 26/02 Chaponost (69), 13/03
« Oncle Scott » Coutance, 14/03 Rots, 15/03 « Le Petit Zef » Pontivy, 19/03 « Maniac Café »
Waldbredimus (LUX), 20/03 « Le St Laurent » Metz
PRAIRIE DOGS-06/02 « Pavillons des Oiseaux » Paris, 14/03 Fère en Tardenois (02)
RAMBLERS-06/02 « Famous Café » St Etienne (42)
RANCHMEN-13/02 « Espace 2000 » Savigneux (01), 07/03 )Beaumont les Valence, 13/03
Savigneux (01), 21/03 Nantes (44)
RANGE HEROES-07/02 « Futuroscope » Poîtiers (86), 15/02 « Hôtel de Ville » Chartres (28),
21/02 Déols (36), 21/03 Esvres (37)
REBELS-06-07/02 « Le Country » Ludres (54), 27-28/03 « Le Country » Ludres
ROCKINCHER-21/02 « Les Hivernales » Montauban, 07/03 Belhade (40), 14/03 Lespinasse,
28/03 Trèbes (11)
ROSE ALLEYSON-07/02 Meyenheim, 21/02 Vif (38), 07/03 Longueville sur Mer, 21/03 « Music
Box » Chalon sur Saone (71)
ROSE-MARY LOU-14/03 « Centre André Ravache » Pouliguen (44)
RUSTY LEGS-07/02 St Aunes (34), 14/02 St Sulpice de Royan (17), 07/03 Grand Champ (56),
14/03 St Astier (24), 21/03 Le Barp (33), 28/03 St Juery (81)
SOGGY BOTTOM HILLBOYS-28/02 Meyrargues (13),
SPRINGFIELD-07/02 « Association Oasis » Savigny sur Orge (91)
STATION-21/03 Darvouret (77)
STUDEBAKERS-07/03 « Taco’s Bar » Lausanne (CH)
TENNESSEE STUD-07/02 Meyenheim (68)
TEXAS SIDE STEP-07/02 Ingenheim (67), 09,11,13,16,20,23,25 et 27/02 Carqueiranne (83),
01/03 « Music Hall » Valence (26), 14/03 Andlau (68), 21/03 Chalon Saone (71), 28/03
Soultzeren (68)
THE BUNCH-04/02 « Petit Journal de Montparnasse » Paris
TOLY-07/02 « La Belle Epoque » Reims (51), 14/02 Tours sur Marne (51)
TRANZEB EXPRESS-Billy Bop’s Disney, 6-7/03 Moret sur Loin (77), 12/03 St Cloud (92)
WANTED MEN-07/02 Plabennec (29)
WEST FARMERS-06/02 « Indian Saloon » Riom (63), 07/02 Thuret (63), 08/02 Gerzat (63),
28/03 Montmorin (63)
WOMEN FOLK-21/03 « Music Box » Chalon sur Sâone (71), 27/03 Chaumont (52)
DIVERS
2ème Edition du Salon Country & Western au Parc des Expos de Cergy Pontoise (95) les 7 et
08/02 avec danse + Appaloosa et One way. contact@saloncountrywestern.fr
Billy Yates (USA) + Savannah (NL) 21/02 Salle Cap Périaz de Seynod (74)
Rodney Hayden (USA) 14/03 Vilette d’Anthon (38) : Western Pleasure.
Gary P Nunn (USA) 21/03 Romillé (près Rennes ) :
www.westrennescountry.fr
The Ranch Hands (USA) 14/02 Mions (69) et « Gibson’s Hall » Berre l’Etang (13)
Cabaret Western 21/02 à Romilly sur Andelle (27. Dîner spectacle, 22 danseurs, 32 comédiens
et figurants. L’histoire de la country et de ses danses (square dance, line dance, cajun, 2 step,
Irish…) + Charlie West.
www.normandycountry.net
PS : Ne sont publiées que les dates adressées par les groupes ou les organisateurs.
Vos dates pour la période avril/mai sont à adresser à rockinboysaloon@free.fr avant le 20
mars. Merci
40
RADIOS COUNTRY SUR LE NET
par Jacques « Rockin’Boy » Dufour et Gilles Bataille
Une réactualisation des émissions country que nous pouvons écouter sur internet s’avérait
nécessaire pour y voir plus clair. Aidez-nous à corriger et à compléter ce tableau, que vous
soyez DJ’s ou auditeurs. Merci. Mail : rockinboysaloon@free.fr
Tous les Jours
24h00 / 24h00 Radio Country Club Jean-Yves
www.radiocountryclub.com
24h00 / 24h00 Big Cactus Country Johnny D
www.bigcactuscountry.com/
24h00 / 24h00 Radio Country Family Gérard radionomy.com/radio-country-family.aspx
10h30 - 11h30 et
15h30 - 16h00 Country Music Max
www.rvmfm.net/
Lundi
13h30 – 14h30 Country Music
www.radiocraponne.com/
17h30 Kanga routes Rolland
www.rcf.fr (Rouen)
19h30 - 22h00 Country club Michel
www.virefm.com
20h00 - 21h30 W country Jean-Michel
www.radioplus.fr
20h00 - 23h00 Mickael
www.bergerac95.fr
20h00 – 21h00 Pure Country Helen
www.gapeaufm.com/
21h00 - 22h00 Boss & Slide
www.collinesfm.net
22h00 - 00h00 Planète country Jean-Pierre
www.country.fr.tc
Mardi
13h30 – 14h30 Country Music
www.radiocraponne.com/
17h30 - 18h30 On the Road Country Music Philippe
http://www.aligrefm.org/
19h00 - 20h00 Coun’trip
http://perso.wanadoo.fr/primitive
20h30 – 21h30 Country and Co Gilles Radio beffroi 95.2 FM Thionville
Mercredi
11h00 – 11h30 Coast to Coast Jean-Pierre
www.rcf.fr (Nancy)
13h30 – 14h30 Country Music
www.radiocraponne.com/
18h00 - 20h00 Sur la route de Nashville Christian
www.rpl-radio.com
19h00 - 21h00 Crossroads Bernard
www.radioarverne.com
20h00 – 21h00 Honkytonk Radio David et Jean-Luc
www.rvrradio.fr/
20h00 - 22h30 Country souvenir Patrick
www.idfm.fr.fm
Jeudi
13h30 – 14h30 Country Music
www.radiocraponne.com/
18h00 - 20h00 W country Jean-Michel
www.radioplus.fr
20h00 – 22h00 Country World Jean-Yves “Bill”
www.frequencemutine.net/
20h30 - 22h00 Destination country music Fredéric
www.plurielfm.org
21h00 – 22h00 FACM Country Show Jean-Luc et David
www.rvrradio.fr/
21h00 - 22h00 CM radio magazine Patrice
www.terremarinefm.com
Vendredi
13h30 – 14h30 Country Music
www.radiocraponne.com/
19h00 - 21h00 Country show Patrice
http://country-music.free.fr/countryshow
20h00 - 22h00 City of Lights Christophe
www.beaubfm.com
21h00 - 22h30 Rockin’ chair Dominique
www.rcf.fr (Rivages)
22h00 - 24h00 Country music
www.agorafm.fr
Samedi
10h00 - 12h00 Country roots Marion
www.radioarcenciel.com
13h00 - 15h00 Crossroads (Redif) Bernard
www.radioarverne.com
17h00 Fred’s country Fred
www.rcf.fr (Vivarais)
17h00 - 18h00 Only country Philippe
www.rcf.fr (Aude)
17h00 - 18h00 Country circus Michel
www.radio-galaxie.com
18h00 - 19h00 Big boss country 1 sdi sur 2
www.radioperigueux103.org
18h00 - 19h00 Country Music
www.radiocraponne.com/
Dimanche
11h00 Fred’s country (Redif) Fred
www.rcf.fr (Vivarais)
16h00 - 17h30 Keep it country Mathias
www.keepitcountryfrance.com
17h30 - 18h30 Country Music
www.radiocraponne.com/
18h00 - 19h00 Country circus (Redif) Michel
www.radio-galaxie.com
19h00 - 20h00 Country land Caroline
www.radio666.com
20h00 - 22h00 Rockin’Boy Saloon Jacques
www.lyonpremiere.com
20h30 – 21h30 Country and Co Gilles Radio beffroi 95.2 FM Thionville
21h00 - 22h00 FACM Country Show Jean-Luc et David
www.rvrradio.fr/
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