Aligre FM - Blog Info

22 février 2012 : Ecoute ! Il y a un éléphant dans le jardin !

L’actualité culturelle des enfants en Ile-de-France

lundi 27 février 2012

Une émission préparée et présentée par Véronique Soulé, avec la complicité de Mathilde Lévêque (Afreloce) et Lionel Chenail (lecture)

Le site officiel d’Aligre FM a fait peau neuve. Vous pouvez écouter cette émission à partir d’ici.

Au programme de cette émission :

Les chercheurs

Mathide Lévêque, présidente de l’Association française de recherche sur le livre et les objets culturels de l’enfance, chroniqueuse dans l’émission, reçoit Stéphane Bonnéry, maître de conférences en sciences de l’éducation à l’Université Paris 8 (laboratoire ESCOL), spécialiste des activités d’apprentissage des élèves, des formes de travail en milieu scolaire, dans une approche qui croise sociologie des savoirs et culture enfantine. C’est en première partie.

Ecouter l’entretien sur le site de l’Afreloce

Le site de ESCOL

Cinéma d’animation

Le festival Image par image, festival de cinéma d’animation, bat son plein jusqu’au 4 mars dans de nombreuses villes du Val d’Oise. Yves Bouveret, directeur artistique, en présente les différents événements. C’est en seconde partie.

Le site de Image par image

Marionnettes

Le Théâtre aux mains nues, dans le 20e arrondissement, propose deux spectacles pour les enfants pendant les vacances : Dans les yeux de Léo , une adaptation d’une nouvelle de Philippe Dorin, par la compagnie Waverley ; L’homme aux rats , de et par Jeanne Vitez. Sabine Ribeiro, du Théâtre aux mains nues, les présente. C’est en seconde partie.

Lecture

Lionel lit un extrait d’un roman sur le thème de l’enfance Moi, de Sabina Berman, Seuil.

Parutions

Chansons tombées de la lune , un livre CD concocté par Arnaud le Goueffec, Chapi Chapo aux instruments jouets, John Trap aux autres instruments et illustré par Laurent Richard. Edité par l’Eglise de la petite folie. Un conte musical, plein de poésie, qui tourne déjà sur scène.

La Berceuse du merle , Anne Brouillard, Seuil jeunesse, 2011, 15 €

D’Anne Brouillard, on aime sa façon de tracer un univers plein de douceur, aux couleurs chaudes et soyeuses, où la nature est souvent très présente, dans un va et vient entre le dehors et le dedans. Son pinceau à la fois précis et léger, laisse les contours de la gouache s’estomper, comme pour mieux faire ressentir les odeurs et les couleurs, et on entendrait presque le bruissement des feuillages. Elle a l’art de jouer sur les profondeurs de champ et bien sûr, il faut souvent aller chercher tout au fond de la page pour apercevoir le détail qui donne toute sa force à l’image. Avec Berceuse du merle , Anne Brouillard s’est aventurée pour la première fois du côté de la toute petite enfance, en leur imaginant ce grand album, presque sans parole, qui décline les paroles de la berceuse : Dors, dors, bébé, maman fredonne à côté. Dors, bébé, dors, le merle chante dehors, etc, etc. Grandes doubles pages, qui s’ouvrent sur l’intérieur de la maison où dort le petit enfant dans sa berceuse, tandis que sa mère vaque dans la pièce voisine. De page en page, voilà que le regard s’échappe par la fenêtre, dans le grand arbre, puis dans le jardin où jouent les ainés et le père, pour revenir vers la maison, dans la cuisine où la mère prépare le repas et enfin vers le bébé qui vient de se réveiller et regarde bientôt ses frères et sœurs par la fenêtre. Une déambulation circulaire, toute simple, avec le merle pour fil conducteur, présent sur toutes les pages, même si parfois il semble se cacher dans les feuilles. Les couleurs chaudes du rideau rouge, les multiples verts des feuillages, les plans à chaque fois différents, à l’extérieur comme à l’intérieur, le récit tout simple, comme pour rassurer le tout petit qu’à son réveil, rien n’aura changé et qu’il retrouvera sa famille autour de lui, toute cela dégage une grande sérénité, pleine de poésie.

Cet album a été publié avec le concours du Conseil général de la Seine-Saint-Denis, qui l’a offert aux enfants fréquentant les crèches ou les PMI du département.

Spectacles

Macao et Cosmage ou l’expérience du bonheur , c’est d’abord un livres d’images pour enfants, publié en 1919 par Edy-Legrand chez Gallimard-NRF qui éditait alors un livre pour enfants pour la première fois. Edy Legrand, lui, était peintre, et cet album, au grand format exceptionnel pour l’époque, est également exceptionnel de par son illustration, inspirée des Arts déco, du cubisme et du fauvisme, avec, et c’est une nouveauté pour l’époque, un texte au service de l’image et non pas le contraire. L’histoire, c’est celle de Macao et Cosmage, une sorte d’Adam blanc et de Eve noire, qui vivent, seuls et heureux sur une île jusqu’à ce que débarque la civilisation incarnée par les militaires, mais aussi les colons et les savants, qui ont tôt de détruire la nature et de faire fuir les animaux. Etait-ce donc ça le bonheur qu’on avait promis à Macao et Cosmage ? Cette fable, aux allures rousseauistes, écologiques et anticolonialistes, a été réédité il y a quelques années par les éditions Circonflexe. Macao et Cosmage a été adapté pour la scène par la S.OU.P.E. compagnie, avec une très grande fidélité à l’album puisque les illustrations sont reproduites sous forme de tableaux, une sorte de théâtre de papier animé par Yseult Welschinger, aussi et surtout parce que le musicien Pierre Boesphlug et son piano sont sur scène, à côté de la comédienne qui raconte. La musique, inspirée par la musique des années 20, accompagne, devance, souligne le récit d’Edy-Legrand, avec inventivité et poésie.

Il reste encore trois représentations de Macao et Cosmage , au théâtre Dunois, aujourd’hui, demain et vendredi, c’est à 15 heures, on pourra aussi le voir à la cité de la musique, les 28 et 29 mars. A voir à partir de 8 ans.

Site du théâtre Dunois Site de la Cité de la musique

Pour les plus grands, Lancelot, le chevalier de Merlin , l’un des chevaliers de la Table ronde dont la légende continue de nourrir les imaginaires. Lancelot, le chevalier de Merlin , dans une mise en scène de Quentin Defalt, à l’Ecla théâtre, au théâtre de la Porte Saint Martin à Paris, Lancelot, fils spirituel de la la Dame du Lac, et de Merlin, rejoint à ses 18 ans, Camelot pour être adoubé par Arthur. Mais au moment de jurer fidélité au roi, il pose les yeux sur la reine Guenièvre et tombe amoureux fou. Les aventures commencent, Lancelot est prêt à tout pour sauver la femme qu’il aime. Adapté de Chrétien de Troyes et de Geoffroy de Monmouth, le récit emporte le spectateur par la mise en scène à la fois poétique et rude, où se côtoient chevalier et sorciers, où s’affrontent les armures et les épées, où se confrontent les codes de la chevalerie et ceux de l’amour courtois. Dans une scénographie, faite de bois et de métal, baignant dans une lumière qui joue sur les clairs obscurs, qui soulignent les sentiments, entre douceur et élans guerriers, mais aussi la magie et l’humour, Quentin Defalt a revisité cet épisode de la Quête du Graal avec beaucoup de force. Lancelot, le chevalier de Merlin, au théâtre de la porte Saint Martin, demain à 14h30, dimanche à 16 h et mardi prochain à 14h30. A voir à partir de 10 ans

Site de l’Ecla Théâtre


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